JSK: Hannachi -Hidoussi, qui dit vrai ?

Le président Hannachi se dit outré par les accusations mensongères portées contre la direction du club par l’entraîneur Sofiane Hidoussi.

«C’est faux, personne ne l’a menacé. Je n’étais pas présent, mais on m’a dit qu’à son arrivée au stade, il n’a fait l’objet d’aucune menace. Il n’y avait personne dans le parking, mais son seul but est de nuire à notre équipe», a indiqué le président Hannachi dans la soirée d’hier. 

 

«Il a inventé cette histoire pour partir»

Scandalisé par les accusations de son désormais ancien entraîneur, le président de la JSK avoue que les menaces dont a parlé Hidoussi ne sont qu’une pure invention. «Vous savez, il a inventé cette histoire pour partir, tout en touchant son argent. Cela ne l’honore pas car il porte préjudice à la JSK par ses accusations mensongères.»

 

«Il fait du cinéma pour qu’on l’indemnise»

Pas du tout prêt à indemniser son entraîneur, le président Hannachi regrette que ce dernier aille jusqu’à imaginer ce scénario diabolique pour que la direction lui accorde quelques indemnités. «Hidoussi fait du cinéma. Il a imaginé ce scénario pour qu’on soit obligés de le payer, alors qu’on l’a maintenu à son poste», s’écrie le président de la JSK.

 

«Il est en abandon de poste et il cherche l’argent»

Comme nous l’avons rapporté dans notre dernière édition, le président Hannachi est revenu sur sa décision de limoger  Hidoussi dans la journée de samedi dernier. La preuve, il affirme toujours qu’il l’a maintenu à son poste. «Le contrat de Hidoussi n’a pas été résilié. On a décidé de le maintenir à son poste et pour moi, il est en abandon de poste. Il ne cherche que l’argent en inventant cette histoire de menaces.»

 

«Je ramènerai un huissier de justice, car il refuse d’assumer ses responsabilités»

Alors que Hidoussi menace de saisir la FIFA pour réclamer ses indemnités, le président de la JSK n’est pas du tout inquiet. «Comme je vous l’ai déjà dit, il est en abandon de poste. S’il ne se présente pas ce lundi au stade, je ramènerai un huissier de justice pour qu’il constate son absence. On l’a maintenu à son poste, mais lui refuse d’assumer ses responsabilités», menace le président Hannachi à son tour.

 

«Il n’est pas normal dans sa tête»

Acceptant mal les accusations de son entraîneur selon lesquelles des voyous l’ont menacé avant de l’empêcher d’accéder au terrain, le président de la JSK lui réplique : «Il n’est pas normal dans sa tête. Il est en train de dire n’importe quoi dans l’espoir d’être indemnisé. Il est en abandon de poste et il cherche malgré ça à ce qu’on le paye. C’est vraiment insensé de sa part.»

 

«On m’a dit qu’il mènera la JSK en Ligue 2»

Questionné si le départ d’Adjali est lié à Hidoussi, le président Hannachi ne veut pas impliquer son ancien entraîneur adjoint dans le conflit qui l’oppose au coach tunisien. «Je ne veux pas impliquer Adjali dans cette affaire. Mais je peux vous dire qu’on m’a mis en garde contre Hidoussi. On m’a clairement dit qu’il mènera directement l’équipe en Ligue 2 Mobilis, si je ne prends pas les mesures qui s’imposent.»

 

«A son arrivée, il avait promis le titre»

Le président Hannachi reconnaît qu’au départ  le courant passait bien entre lui et son désormais ancien entraîneur.  Il confie que ce dernier avait les mêmes ambitions que celles de la direction avant qu’il ne change de discours au fil des semaines. «A son arrivée, il avait promis le titre. Il ambitionnait aussi d’aller loin en coupe de la CAF et en coupe d’Algérie. On avait les mêmes ambitions, malheureusement  il a montré ses limites par la suite.»

 

«S’il saisit la FIFA, on aura gain de cause, car on suivra la voie légale»

Malgré les menaces de Hidoussi de saisir la FIFA pour réclamer ses droits, le président Hannachi est convaincu que le coach tunisien sera débouté. «S’il saisit la FIFA, il n’aura pas gain de cause, car on ne l’a pas chassé du club comme il le prétend. Il est en abandon de poste et on engagera un huissier de justice pour qu’il constate son absence. On va suivre la voie réglementaire et on aura gain de cause», tente de rassurer Hannachi. 

 

«On m’avait dit que c’est un bosseur et c’est pour cela que je l’avais recruté»

Si lorsqu’il l’avait recruté il l’avait encensé en déclarant que Hidoussi est l’entraîneur qui convient à la JSK, le président Hannachi reconnaît qu’il s’est trompé dans son choix. «On m’avait dit que c’est un bosseur et c’est pour cela que je l’avais recruté. Il n’avait entraîné que de petites équipes avant qu’il ne prenne en main la JSK. Je pensais qu’en l’engageant il allait tout faire pour donner une autre dimension à sa carrière. Je l’ai même encensé après la victoire acquise face au CSC en disant si vous vous rappelez bien que j’avais dit que c’est l’entraîneur qu’il faut pour la JSK. Dès son arrivée à Tizi Ouzou, il avait fait la promesse de gagner à Constantine, mais la victoire face au CSC n’était qu’un feu de paille. Il n’a pas cessé d’enchaîner les contre-performances depuis», regrette le président Hannachi qui ajoute que si jamais Hidoussi décide de revenir, il discutera avec lui. «S’il revient et il enregistre un bon résultat face à l’ESS et en coupe de la CAF, on discutera dans ce cas-là.»

 

«Azlef fera tout pour convaincre Saïb de revenir»

Bien que l’entraîneur Moussa Saïb ne soit pas chaud pour faire son come-back comme nous l’avons rapporté dans nos deux dernières éditions, le président Hannachi nous a confié dans la soirée d’hier que Saïb reste la priorité de la JSK. «Saïb était en vacances à Dubaï et il n’est rentré qu’aujourd’hui. C’est Azlef qui s’occupe de ce dossier. Il fera tout pour le convaincre de revenir.»

 

«Etranger ou local, on engagera un entraîneur qui convient pour la JSK»

Dans le cas où le vice-president Malik Azlek ne parviendrait pas à convaincre Saïb, le président de la JSK n’écarte pas la possibilité de recruter un entraîneur étranger. «Notre priorité pour le moment est Saïb, mais si on ne trouve pas d’accord avec lui, il se pourrait qu’on recrute un entraîneur étranger. Ce qui est certain, on engagera un entraîneur qui convient à la JSK. Il se pourrait qu’il soit un local ou un étranger.»

 

«Je n’irai pas à Monrovia afin de recruter un entraîneur»

Le président Hannachi n’accompagnera pas finalement son équipe à Monrovia. Le départ de Hidoussi a faussé totalement ses plans. «D’habitude, j’accompagne l’équipe lorsqu’elle joue en Afrique. Mais vu que l’équipe est sans entraîneur, je ne pourrai pas aller à Monrovia afin de régler la question de l’entraîneur.»

 

«J’ai confiance en Kharroubi et Gaouaoui»

Même si le match face à l’ESS est important pour la suite du parcours, le président Hannachi affirme qu’il a entièrement confiance en son entraîneur adjoint Mounaïm Kharroubi et l’entraîneur des gardiens Lounès Gaouaoui. «J’ai confiance en Kharroubi et Gaouaoui. Ce sont eux qui dirigeront l’équipe face à l’ESS et en coupe de la CAF.»

 

«Deux poids, deux mesures dans les vols spéciaux»

Le président Hannachi est contrarié par le refus des responsables de la compagnie Air Algérie d’assurer un vol spécial pour son équipe qui se déplacera ce mercredi à Monrovia à bord d’un vol régulier. «Je ne savais pas au départ que le deuxième représentant de l’Algérie en coupe de la CAF a bénéficié d’un vol spécial, alors qu’on l’a refusé pour la JSK. C’est du deux poids, deux mesures. J’ai payé 450 millions de centimes pour le déplacement à Monrovia et on se déplacera à bord d’un vol régulier», souligne le président Hannachi. Il faut dire que les Mouloudéens ont dû débourser plus de 1,4 milliard de centimes pour avoir droit à un vol spécial.

 

«Le PDG de Sonatrach ne me répond même pas au téléphone»

Pensant que Sonatrach ou l’une de ses filiales sponsoriseront la JSK en coupe de la CAF, le président Hannachi a vite déchanté. «Le MCO a joué avec le sigle Naftal face au RC Relizane et d’autres clubs ont été repris par les sociétés nationales, alors que la JSK a été abandonnée. J’ai parlé, il y a quelque temps de cela, avec le PDG de Sonatrach qui m’avait promis un sponsor en coupe de la CAF, mais lorsque je l’ai relancé ces derniers jours, il ne me répond même pas au téléphone», se plaint le président Hannachi.

A. B.

Hamdi proposé

Selon une source proche de la direction, l’ancien entraîneur de l’USMA, Miloud HAmdi, a été proposé aux responsables de la JSK après le départ de Hidoussi. Le président Hannachi n’a pris aucune décision pour le moment

Graves accusations de Hidoussi

«Deux voyous m’ont menacé hier dans le parking du stade»

Le désormais ancien entraîneur de la JS Kabylie, Sofiane Hidoussi, lance de graves accusations à l’encontre des dirigeants kabyles. Il explique sa non-présence à l’entraînement d’hier par les menaces dont il a été victime à son arrivée au parking du stade. «Dès que je suis descendu du véhicule à mon arrivée au parking du stade, deux voyous ont commencé à m’insulter avant de me menacer. J’étais contraint de rebrousser chemin, car il y a ma vie qui était en jeu. J’étais choqué par ce que j’avais enduré. Je ne m’attendais pas à vivre une telle mésaventure surtout dans un grand club comme la JSK», dénonce le coach tunisien.

«On m’a empêché d’accéder au terrain»

Si dans la soirée de samedi dernier, Hidoussi affirmait haut et fort qu’il dirigera le plus normalement la séance de la reprise, il ne s’est pas présenté sur le terrain comme prévu. A cet effet, Hidoussi explique : «Je ne pouvais pas assurer l’entraînement vu que deux voyous m’avaient non seulement insulté puis menacé, mais ils m’ont empêché d’accéder aussi au terrain. Aucun entraîneur ne peut assurer son travail dans ces conditions. Je ne pensais pas que ces pratiques d’un autre âge existent encore. Je dois vous dire que l’un des voyous qui m’a menacé, je le voyais parfois au stade.»

 

«C’est une honte ce qu’ils ont fait» 

Très remonté contre les responsables kabyles, Hidoussi estime que sa mésaventure ne fera que ternir l’image de la JSK. «C’est une honte ce qu’ils ont fait. Je n’ai jamais cru qu’il arrivera le jour où on me menacera de la sorte. C’est vraiment grave, ce qui s’est passé. Vous savez, j’ai une longue expérience dans le domaine puisque j’ai roulé ma bosse dans plusieurs pays, mais je n’ai jamais vécu ça auparavant. La JSK est un grand club qui ne mérite pas ça. En Tunisie, lorsqu’on se sépare d’un entraîneur, on le paye. Vous pouvez demander à Aït Djoudi de vous le confirmer», tonne Hidoussi.

«Heureusement que Hannachi ne représente pas la Kabylie et l’Algérie» 

Choqué par cette histoire de menaces, Hidoussi n’est pas allé de main morte pour descendre en flammes le président Hannachi. «Heureusement que Hannachi ne représente pas la Kabylie et l’Algérie. Ce que j’ai enduré dans le parking du stade ne l’honore pas. Je suis un étranger et je m’attendais à ce que ma séparation se fasse à l’amiable surtout que je suis dans un pays frère. Je suis lié à la JSK jusqu’à avril 2018, mais j’ai demandé une indemnité raisonnable pour que je résilie mon contrat. Cependant, le président Hannachi veut que je parte sans mon argent.»

«Il parle de mon maintien, mais il ne m’a pas informé»

Bien que la direction ait revenu sur sa décision de le limoger, Hidoussi avoue qu’aucun dirigeant ne l’a contacté pour l’informer de son maintien à la tête de la barre technique. «Le président Hannachi parle de mon maintien, mais il ne m’a pas informé. Aucun dirigeant ne m’a appelé pour me dire que je suis toujours l’entraîneur de la JSK. A mon arrivée hier au parking du stade, je n’ai trouvé aucun dirigeant, sauf les deux voyous qui m’ont menacé. Je crois que le président Hannachi a évoqué mon maintien pour dire aux gens que je suis parti de mon plein gré pour qu’il ne me paye pas.»

«Je saisirai notre consulat, la LFP, la FAF et la FIFA pour avoir mon argent»

A son retour du stade hier, l’entraîneur tunisien a rallié directement Alger afin de faire part aux responsables du consulat de Tunisie à Alger des menaces dont il aurait été victime dans le parking du stade. «Je ne voulais pas en arriver là, mais le président Hannachi ne m’a pas laissé le choix. Il y a eu des menaces et je dois en parler aux responsables de notre consulat à Alger. Je dois aussi saisir la Ligue de football professionnel, la Fédération algérienne de football et la FIFA pour être rétabli dans mes droits. Il y a des lois et je défendrai mes droits jusqu’au bout. Ce que j’ai enduré ne doit pas se reproduire à l’avenir», menace Hidoussi.

Mohamed A.

1000 tickets pour les Sétifiens

Lors de la réunion de sécurité qui s’est tenu hier, il a décidé d’offrir 1000 tickets aux supporters sétifiens souhaitant faire le déplacement à Tizi Ouzou. C’est le président du comité de supporters Sid Ali Asli et le secrétaire du club qui ont représenté la JSK à cette réunion. 

 

9000 billets pour les supporters de la JSK

A l’occasion du choc face à l’ESS, la direction kabyle a décidé de mettre en vente 10 000 billets. 1000 seront réservés pour les supporters de l’ESS et 9000 pour les fans de la JSK. Malgré la crise qui secoue l’équipe depuis la dernière défaite concédée face à l’USMH, les dirigeants s’attendent à ce que les supporters en masse pour soutenir les joueurs face à l’ESS. 

Regroupement à l’hôtel Les Deux Palmiers

 

Comme à chaque veille de match, les Jaune et Vert entreront en regroupement à l’hôtel Les Deux Palmiers. L’entraîneur intérimaire Mounaïm Kharroubi n’arrêtera la liste des convoqués qu’à l’issue de l’entraînement d’aujourd’hui.

Ferhani : «On doit jouer un match d’hommes pour battre l’ESS»

L’arrière gauche des Jaune et Vert montre la voie à ses partenaires en déclarant que la victoire est impérative face à l’ESS. Il ajoute que les joueurs doivent livrer un match d’hommes pour sortir l’équipe de la position de relégable dans laquelle elle se trouve.  

 

Comment se déroule votre préparation pour le match de ce mardi face à l’ESS

On se prépare comme il se doit pour ce rendez-vous. La victoire est impérative et on doit faire le maximum pour avoir les trois points de la partie. Notre situation au classement général est peu reluisante et il faut impérativement qu’on gagne face à l’ESS afin de respirer un peu en attendant d’améliorer notre classement dans les prochaines journées. Cela dit, il ne faut pas qu’on rate ce rendez-vous décisif pour la suite du parcours.

 

La dernière défaite concédée face à l’USMH a entraîné l’équipe dans une crise sans précédent…

On a du mal à digérer cette défaite, car il y avait de la place pour un bon résultat. On a fait un bon match, malheureusement la chance n’a pas été de notre côté. On aurait aimé débuter la phase retour par un succès, mais on s’est inclinés par 1 but à zéro. Il y a des regrets à faire, mais je crois qu’on n’a pas d’autre choix que de penser au prochain match face à l’ESS. C’est un rendez-vous important pour la suite du parcours et on ne doit aucunement le rater.

Que pensez-vous du départ de Hidoussi ?

Il n’y a que la direction qui est habilitée à parler de la question de l’entraîneur. On est des joueurs et notre rôle se limite uniquement sur le terrain.

 

Avec votre position de relégable, Vous êtes dans l’obligation de gagner ce mardi face à l’ESS…

Effectivement, on doit coûte que coûte s’imposer ce mardi face à l’ESS. Le match ne sera pas facile, mais on n’aura pas d’autre alternative que de gagner pour quitter notre position de relégable. On a perdu beaucoup de points jusqu’à maintenant et il est temps qu’on se ressaisisse. 

 

Les supporters exigent de vous de jouer avec vos tripes pour mettre un terme à cette série de mauvais résultats…

Ce qui est certain est qu’on fournira un match d’hommes pour offrir la victoire à nos supporters. La situation dans laquelle se trouve l’équipe nous oblige à réagir afin de s’extirper de la zone rouge. On n’a pas le droit de décevoir encore nos fans.

 

Vous allez vous rendre au Liberia le lendemain de votre rencontre face à l’ESS pour affronter le Monrovia CB pour le compte du tour préliminaire de la coupe de la CAF, pensez-vous à ce rendez-vous continental ?

La priorité pour le moment est le match contre l’ESS qu’on doit impérativement gagner. L’équipe est dans une situation délicate et on ne doit pas penser pour le moment au match de la coupe de la CAF.    

N. Boumali 

 

 

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