Après que la direction a informé la Chambre de résolution des litiges que son milieu de terrain Toufik Addadi est encore sous contrat, qu’il est actuellement en abandon de poste et qu’il doit réintégrer le groupe, on a pris attache avec ledit joueur pour voir s’il est disposé à reprendre avec son équipe.

«Je ne reviendrai pas. Certes, les dirigeants ont annoncé que je suis dans la liste des libérés à la fin du mois d’août dernier, mais c’est moi qui ai pris la décision de partir. J’ai réclamé mes arriérés ; comme la direction ne m’a pas payé, j’ai saisi la CRL pour réclamer non seulement ma lettre de libération, mais aussi mes arriérés. La direction me doit 7 mensualités. Je dois préciser que pour la période du confinement, je n’ai réclamé que 3 sur les 5 salaires que les dirigeants me doivent», a déclaré Addadi qui ajoute qu’il n’est pas en abandon de poste. «Je ne suis pas en abandon de poste du moment que j’ai décidé de quitter la JSK à cause de mes arriérés. J’ai saisi la CRL et j’attends toujours la décision qui sera prise par cette dernière», a-t-il souligné.

«Je n’ai pas encore négocié, car j’attends toujours ma libération»
Même si tout le monde sait qu’Addadi est en contacts très avancés avec le Mouloudia d’Alger, et qu’il ne reste que quelques détails à régler pour trouver un accord avec les responsables mouloudéens, lui nie avoir négocié avec eux. «Si j’avais négocié avec le MCA ou un autre club, j’aurais déjà signé. J’ai reçu plusieurs offres, mais j’attends de récupérer ma lettre de libération avant de négocier quoi que ce soit. Je dois d’abord régler mon problème avec la direction de la JSK avant de penser à ma prochaine destination. Les dirigeants de la JSK sont libres de dire ce qu’ils veulent, mais les gens savent que je suis parti à cause de mon argent», ajoutera Addadi.

«La CRL ne m’a rien dit pour le moment»
Voulant savoir si les responsables de la CRL ne l’ont pas informé des derniers développements de son affaire, Addadi déclare : «La CRL ne m’a pas parlé du souhait des responsables de la JSK de réintégrer le groupe. Comme j’ai déjà dit, il est hors de question que je revienne ; mon seul souci pour le moment est de récupérer ma lettre de libération.»

N. Boumali