JSK : Maniche risque de ne pas venir

La venue du milieu cap-verdien, Ivanirson Silva Oliveira dit Maniche, n’est pas certaine. Si dans la journée d’avant-hier, les dirigeants kabyles et son manager annonçaient avec certitude son arrivée pour la journée de mardi ou de mercredi, dans la journée d’hier, la certitude a laissé la place au doute. Son agent avoue que ce n’est qu’aujourd’hui qu’il saura avec exactitude si Maniche viendra ou pas à la JSK.

Auteur d’une belle saison avec Farense, le milieu cap-verdien que convoite la direction de la JSK, n’est pas maître de son destin. Il a beaucoup contribué à l’accession de son équipe en deuxième division, ce qui pousse ses dirigeants à vouloir le retenir au moins pour une autre saison. Séduit par les qualités de ce joueur, Aït Djoudi  l’a vivement recommandé au président Hannachi en lui disant qu’il doit le recruter à tout prix.

C’est aujourd’hui qu’il rendra sa réponse définitive à la JSK

Comme nous l’avions rapporté dans notre édition, Maniche n’a pas son destin entre les mains. Même s’il est prêt à rejoindre la JSK, il ne pourra pas le faire sans l’aval des sociétés auxquelles il appartient. Il devra informer son agent de sa venue ou pas aujourd’hui. Si sa réponse est négative, les dirigeants kabyles devront exploiter d’autres pistes dans le but de trouver un élément capable d’apporter un plus à leur équipe. Le souhait de l’entraîneur de la JSK est de finaliser avec ce milieu cap-verdien, mais cela risque de ne pas se réaliser.

Il est toujours au Portugal et la JSK lui a envoyé une invitation

Le milieu cap-verdien devait rallier Paris dans la soirée d’avant-hier, mais finalement il se trouve toujours au Portugal. Ses dirigeants ne comptent pas le lâcher facilement et c’est ce qui explique son non déplacement à Paris comme convenu, alors que son manager lui avait même envoyé un billet d’avion. Malgré ça, les responsables kabyles tiennent toujours à lui. La preuve, Ils lui ont envoyé hier  une invitation. Si tout se passe bien, il devra se rendre aujourd’hui à l’ambassade d’Algérie pour récupérer son visa.

Maniche appartient à deux sociétés  

Même s’il n’est pas sous contrat avec Farense, Maniche appartient à deux sociétés. La direction de la JSK doit donc négocier avec ces deux sociétés pour tenter de racheter le contrat du joueur joueur. Sa clause libératoire oscille entre 100 000 et 150 000 euros. Sans l’accord des sociétés auxquelles il est lié, il ne pourra pas signer dans une autre équipe. L’exemple de Neymar est plus qu’illustratif. Après avoir eu l’accord de la direction de Santos, les dirigeants du FC Barcelone étaient contraints de négocier avec les sociétés auxquelles le joueur est lié.

Il reviendra très cher au club  

Ce ne sera pas étonnant, si Maniche ne vient pas à la JSK. Même si les sociétés auxquelles appartient le milieu cap-verdien acceptent de le laisser rejoindre le championnat algérien, les responsables kabyles devront débourser pas moins de 100 000 euros pour le racheter. En plus, ils devront lui assurer une mensualité de 20 000 à 25 000 euros. En tout, ils devront débourser 300 000 euros pour enrôler ce milieu de terrain. C’est vrai qu’il a d’énormes qualités, mais la direction est-elle prête à mettre le paquet pour enrôler ce joueur qui a inscrit 6 buts avec Farense ?

N. Boumali    

 

Qui a recruté Ouasfane et Yesli ?

Comme les responsables de la JSK n’ont pas pu enrôler les joueurs qu’ils convoitaient depuis l’ouverture de l’opération recrutement, ils ont préféré faire leur marché estival en Afrique noire, mais aussi en France. Ainsi, deux Franco-Algériens signeront à la JSK dans les toutes prochaines heures. Il s’agit du milieu de terrain offensif Kamel Yesli et du défenseur axial Ouasfane Antony. Aujourd’hui, tout le monde au club se pose la même question : qui a recruté ces deux joueurs ? Les responsables n’ont pas cessé depuis la fin du championnat de parler de grosses pointures et, en fin de compte, ils engagent deux joueurs émigrés inconnus en Algérie. Ni le président du club ni les autres membres du CA, qui étaient chargés dans un premier temps du recrutement, n’ont parlé au départ de ces deux éléments. Et puis, les négociations entre les deux parties se sont déroulées dans la discrétion totale. A la JSK, les supporters sont curieux de savoir qui est derrière le recrutement de ces deux éléments et qui les a conseillés à Hannachi.

Leur recrutement a été réglé au mois de mai

Le recrutement de ces deux joueurs ne date pas d’hier. Cela fait plusieurs jours que leur venue a été réglée. En effet, an mois de mai passé, Sid-Ali Bechohra et un membre du CA, qui a toujours aidé le club et qui travaillait pour le seul intérêt de l’équipe, se sont déplacés à Marseille. Sur place, Bechohra, qui n’a pourtant rien à voir avec le recrutement, puisqu’il n’a aucun poste à la SSPA ni au CSA, a négocié avec eux. Par la suite, les responsables kabyles ont attendu de voir ce qu’ils allaient faire sur le marché local et une fois que Hannachi a raté toutes ses cibles, il a opté pour la piste des émigrés.

Bechohra et un membre du CA à Marseille pour la signature des contrats, une première dans l’histoire de la JSK

C’est hier en fin de journée que Sid-Ali Bechohra devait railler Marseille en compagnie d’un membre du CA pour rencontrer ce matin les deux joueurs émigrés. Comme toutes les modalités du contrat ont été réglées depuis un bon moment déjà, les deux joueurs signeront aujourd’hui leur contrat… à Marseille. Après Alger, c’est à Marseille que les nouvelles recrues de la JSK signent leur contrat. Dans un premier temps, les responsables kabyles ont songé à ouvrir un bureau du club à Alger pour faciliter les choses aux nouvelles recrues et, aujourd’hui, peut-on ouvrir un bureau à Marseille ? Une première dans l’histoire du club.

Yesli, onze matches en troisième division et une phase retour au chômage

Et puis, le profil de ces deux joueurs, voire leur CV, n’est pas vraiment lourd. Yesli a joué la saison passée onze matchs comme titulaire en Nationale (Troisième division). Pour la phase retour, il n’a pas joué le moindre match avec son équipe, il était au chômage et voilà que les responsables kabyles lui offrent une belle occasion de jouer en Ligue 1 en Algérie et sous le maillot du club le plus titré du pays.

Ouasfane, neuf matchs seulement en quatrième division

Quant à Ouasfane, qui évoluait la saison passée en quatrième division, au Consolât de Marseille, il a joué neuf matchs seulement et la JSK de Sid-Ali Bechohra lui a offert un luxueux contrat. Et puis, un entraîneur qui a pris une raclée au Maroc et qui a humilié tout un peuple plaide pour le recrutement de ce joueur. Les supporters kabyles apprécieront.

Et l’avis d’Aït Djoudi dans toute cette histoire

Il a laissé tomber le MAS, une équipe qui lui a offert l’occasion de jouer la coupe de la CAF, il a laissé tomber une grosse somme d’argent, il est menacé de payer fort son geste auprès de la FIFA pour venir travailler à la JSK sans conditions. Les supporters s’interrogent sur la position d’Aït Djoudi. Pourquoi est-il revenu à la JSK puisqu’il ne donne même pas son avis sur le recrutement des joueurs de troisième et quatrième division française ? Cautionne-t-il le mal ou veut-il participer à la dérive de la JSK. Que chacun assume ses responsabilités, l’histoire retiendra et les supporters ne pardonneront jamais à ceux qui trahiront le club pour lequel Abdelkader Khalef, Boussaad Benkaci, Berdjani, Abbas… ont sacrifié leur vie et leur argent.

                  A. H.

 

 

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