Sandjak-JSK : C’est fini !

C’est à partir de Paris que le président Hannachi a mis fin aux fonctions de l’entraîneur Nacer Sandjak.

Il a pris la décision de le débarquer de son poste dans la soirée d’avant-hier. En effet, quelques minutes seulement après la défaite concédée face au MCA, le président de la JSK a appelé ses proches collaborateurs pour leur ordonner d’évincer à tout prix Sandjak. Même si certains d’entre eux ont tenté de le raisonner en lui disant qu’il ne reste que 5 rencontres pour la fin du championnat, le président Hannachi est resté inflexible. «Je ne veux plus de lui à la JSK. S’il reste encore quelques jours à la JSK, ce sera la débandade totale. Je suis disposé à le payer», a annoncé Hannachi à ses dirigeants. Malgré leurs réticences, les dirigeants ont été contraints de s’exécuter. La nouvelle du limogeage de l’ex-coach de Noisy-le-Sec a commencé à se propager dès le début d’après-midi d’hier.

Sandjak informé hier en fin d’après-midi de son limogeage

Sous contrat jusqu’au mois de juin, Sandjak a été convoqué hier à Alger par les dirigeants pour l’informer de la décision de la direction de résilier son contrat. Certes, les deux parties ont annoncé que la séparation s’est faite à l’amiable, mais il faut être dupe pour croire à ça. La collaboration entre lui et Hannachi est devenue impossible, notamment après la défaite face au MCA. Et pour éviter que la situation devienne explosive, la rupture est inévitable. C’est ainsi que le président de la section de football a reçu hier le désormais ex-entraîneur des Jaune et Vert pour tenter de trouver un accord avec lui. Il a fallu plusieurs heures de négociations pour que les responsables parviennent à trouver un terrain d’entente avec Sandjak.

Une separation à l’amiable, mais après plusieurs heures de négociations

Sur une chaise éjectable depuis le début de la phase retour, Sandjak a résisté jusqu\'à l’issue de la 25e journée du championnat. Reçu par le président de la section de football, le désormais ex-entraîneur de la JSK n’a pas voulu faire la moindre concession. Il a déclaré à son interlocuteur qu’il tient à toucher tout son argent et cela en plus des dommages et intérêts. Devant son entêtement, il a fallu plusieurs heures au président de la section football pour trouver un accord avec lui. Il s’est rendu compte qu’il lui est impossible de poursuivre son aventure avec les Canaris, alors que le président Hannachi est contre lui.

Il touchera 330 millions de centimes ainsi que les primes que la direction lui doit 

Ce n’est qu’aux environs de 20h30 que les deux parties sont parvenues à un accord. Réclamant les trois derniers mois de son contrat et les primes de matches que la direction lui doit, Sandjak n’a eu droit finalement qu’à un mois et demi ainsi que les primes. Il percevra donc 330 millions de centimes, une somme représentant un mois et demi et cela sans parler des primes. Les deux parties ont coupé la poire en deux.

M.A

 

Vers le recrutement d’un entraîneur étranger

Pour ne pas refaire l’erreur de la saison dernière, la direction n’attendra pas l’intersaison pour engager un entraîneur. D’après les échos qui nous sont parvenus, le président Hannachi aurait déjà pris la décision de recruter un coach étranger. Même s’il peut compter sur Amrouche, il préfère enrôler un coach de renom dès maintenant afin de lui permettre de mieux connaître le groupe. Le futur entraîneur de la JSK pourrait être un Français.

Amrouche pour assurer l’intérim

Maintenant que le départ de Sandjak est confirmé, C’est Rezki Amrouche qui devra assurer l’intérim jusqu’à ce que la direction recrute un entraîneur. L’assistant de Sandjak aura pour principale mission de redonner confiance aux joueurs. Il devra aussi s’entretenir avec les mécontents afin de les rassurer concernant leur avenir. Il coachera seul l’équipe lors de la prochaine journée face à l’USMBA. Les dirigeants devront s’entretenir avec lui à partir d’aujourd’hui.

Mohamed A

  

Sandjak animera un point de presse aujourd’hui

Selon une source généralement bien informée, l’entraîneur Nacer Sandjak animera aujourd’hui un point de presse au cours duquel il reviendra sur son limogeage maquillé. Reste maintenant à savoir s’il dira tout comme il l’a promis, il y a quelques semaines, ou il se contentera seulement des généralités pour éviter toute polémique avec son désormais ex-président.                                

Ni la finale de la coupe d\'Algérie, ni le clasico et ni un autre match n’ont fait revenir le public

Les supporters lâchent leur... JSK
Ils étaient quelques supporters seulement à faire le déplacement samedi dernier au stade 5-Juillet pour suivre la rencontre de leur équipe devant le MCA. Certes, la rencontre n\'avait pas d\'enjeu pour les Canaris qui ont raté tous leurs objectifs cette saison. Toutefois, les matchs JSK-MCA ont toujours drainé la grande foule et les supporters kabyles se déplaçaient en masse à Alger lorsqu\'il s\'agit du Mouloudia, l\'éternel rival de leur équipe. Bref, il ne faut pas s\'étonner lorsqu\'on ne verra pas les supporters jaune et vert au 5-Juillet devant le Doyen, alors qu\'une grande finale de la coupe d\'Algérie où leur équipe était pourtant favorite n\'a pas intéressé le public kabyle qui a boycotté cette finale. D’ailleurs, les supporters harrachis, qui représentent une banlieue de la capitale, étaient plus nombreux que les supporters du club le plus titré du pays, du club le plus populaire d\'Algérie et du club qui représente toute une région. Apparemment, aucun autre match n\'intéressera les supporters kabyles qui ont lâché leur équipe ces quatre ou cinq dernières années. 

 

Il faut chercher les vraies raisons de ce divorce
Est-ce que la JSK est un club qui représente une petite ville ? Non, bien sûr. Est-ce que la JSK n\'avait pas de supporters par le passé ? Non, encore. Est-ce que... ? La réponse, c\'est toujours non. Mais il faut poser une bonne question : pourquoi les supporters boudent leur équipe ? Il faut chercher les bonnes raisons pour répondre à cette question, au lieu d\'avancer de faux prétextes, comme cette histoire de sécurité dans les gradins ou autre chose...
               M. A.

 

Les mauvais choix de Sandjak

L’échec concédé devant le MCA confirme une fois de plus que rien ne va à la JSK. Evidemment, la direction ne peut faire porter le chapeau à l’entraîneur uniquement dans la mesure où elle a aussi une grande responsabilité dans la descente aux enfers de l’équipe. Le président Hannachi n’a assisté à aucune séance d’entraînement ni à aucun match de son équipe depuis le début de la phase retour. Les joueurs n’ont trouvé aucun interlocuteur valable pour leur donner des assurances quant à la régularisation de leur situation financière. Mais l’entraîneur Sandjak a une part de responsabilité dans ce qui arrive à l’équipe. Ses choix n’ont pas été judicieux, il faut reconnaître que même si l’équipe enregistrait de bons résultats, la manière n’y était pas. Il a toujours aligné des joueurs qui lui ont été acquis à l’exception de certains qui ont leur poids dans l’équipe. La décision de reconvertir Bencherifa, un milieu gauche, au poste d’arrière gauche a été un gros fiasco de sa part. D’ailleurs, l’ex-pensionnaire du RCK a été un véritable boulevard face au MCA. L’attaquant Yachir n’a trouvé aucune peine pour inscrire un doublé. La faute n’incombe pas à Bencherifa, bien sûr, car il s’est retrouvé en défense par la force des choses. Déterminé à écarter Mekaoui après la défaite concédée face au WAT à Tlemcen, le coach Sandjak continuait à faire confiance à Bencherifa dont le rendement est meilleur au milieu qu’en défense. Le fait aussi d’avoir gardé Belkalem en deuxième mi-temps, alors que celui-ci avait eu un accrochage avec Aksas à la fin de la première mi-temps avant de cogner la porte du vestiaire est une faute de stratégie. Le joueur n’avait plus sa concentration et sa lucidité, ce qui lui a valu d’être expulsé en deuxième mi-temps. Mais les griefs retenus contre lui ne s’arrêtent pas là puisque certains lui reprochent de continuer à faire jouer Remache en attaque, alors que son poste de prédilection est arrière droit. Pourtant, lorsqu’il avait pris l’équipe en main, il avait confié à certains responsables qu’il ne fera pas jouer Remache comme ailier droit. Le temps l’a contredit puisque celui-ci a continué à occuper ce poste même si son rendement n’a jamais été satisfaisant. La titularisation de Maroci après plus d’un mois d’absence a surpris plus d’un. Maroci est le meilleur récupérateur de la JSK cette saison, il faut admettre, néanmoins, que face au MCA, il n’était pas au top de sa forme.

Ses changements ont été tardifs et non étudiés

 Il ne faut pas être un expert en football pour se rendre compte que l’entraîneur Sandjak n’avait pas effectué les changements qu’il fallait au bon moment. Le remplacement de Remache par Sedkaoui a surpris plus d’un. Les deux éléments ne jouent pas au même poste. Dépassé par les événements, l’entraîneur ne savait plus ce qu’il faisait. Même l’entrée de Ziad a été une veritable surprise. Ce joueur n’a touché que deux ou trois fois le ballon durant plus d’un quart d’heure. Mais ce qui a intrigué les supporters, c’est le fait que Sandjak n’ait pas procédé au changement de Chalali, alors que ce dernier était absent pendant plus d’une heure. Disposant d’un riche effectif, il aurait pu miser sur Bouchouk et Bouaïcha pour ne citer que ceux là, s’il avait opté pour le turn-over depuis le début de la phase retour. Il ne l’a pas fait et l’équipe a payé les conséquences face au MCA.

L’inamovible Asselah 

Le gardien Malik Asselah a, certes, stoppé le penalty de Chaouchi, mais il a une responsabilité sur les deux buts inscrits par Yachir. Il a raté ses sorties, ce qui a permis à l’attaquant mouloudéen d’inscrire un doublé. Alternant le bon et le moins bon, Asselah a encaissé 22 buts en 23 matches. C’est un bilan négatif pour un gardien d’une équipe comme la JSK. Mais ce qui intrigue les supporters, c’est le fait que le staff technique ne donne jamais leur chance aux autres gardiens. C’est vrai, il lui est arrivé de réaliser de belles prestations, mais il faut reconnaître qu’il lui est arrivé d’enchaîner des bourdes sans qu’il soit mis sur le banc. L’irrégularité de ce gardien n’a pas échappé à l’entraîneur des gardiens de l’équipe nationale, mais l’entraîneur de la JSK lui a accordé à chaque fois sa confiance. Le gardien Asselah a des qualités, mais en l’absence d’une concurrence dans les bois, il sait qu’il jouera quoi qu’il arrive. Ce n’est pas surprenant qu’une équipe comme la JSK disposant de défenseurs d’expérience, à l’image de Rial, Belkalem et Benlamri, encaisse 23 buts en 25 rencontres de championnat.

Mohamed A.                             

Le miracle Sandjak n’a pas eu lieu

Héritant d’une équipe à l’agonie à la mi-novembre, Nacer Sandjak a fait de son mieux pour redresser la barre. L’équipe était dans le bas du tableau, mais malgré les multiples critiques dont il a fait l’objet, il a réussi à la sortir de la zone rouge. Actuellement, elle occupe la 8e place au classement général. Son bilan n’est pas aussi catastrophique que celui d’Eurico Fabbro débarqué par le président Hannachi après la défaite concédée face à l’USMBA. Même s’il a une part de responsabilité dans le mauvais parcours réalisé par la JSK en cette phase retour, il n’est pas l’unique responsable de l’état de déliquescence dont lequel se trouve l’équipe cette saison. La direction a limogé deux entraîneurs en moins d’une saison et celui qui assurera l’intérim aura du mal à remonter la pente. Il faut un changement radical pour que la JSK retrouve son lustre d’antan. Les mêmes causes provoquent, en effet, toujours les mêmes effets. Et malheureusement à la JSK, les mêmes ingrédients qui ont fait que le club phare de la Kabylie touche le fond ces dernières années sont toujours là. Il faudra une thérapie de choc pour que l’équipe se relève de nouveau. Il n’y a pas si longtemps, le président Hannachi présentait Sandjak comme l’entraîneur qu’il faut pour la JSK. «On a bien fait de recruter Sandjak. Il connaît bien le club et avec lui, la JSK est entre de bonnes mains», avait déclaré Hannachi à la fin du mois de novembre dernier. Quelques mois plus tard, il a marqué un virage à 180° puisqu’il ne rate aucune occasion pour le traîner dans la boue avant d’informer ses proches collaborateurs de se débarrasser de lui coûte que coûte. Au lieu de se pencher sur les vrais problèmes, le président Hannachi continue à changer d’entraîneur à chaque fois qu’il juge nécessaire de le faire. Le hic est que ceux qui lui ont dit que le choix de Sandjak est judicieux l’approuvent aujourd’hui en lui affirmant que le problème de la JSK, c’est l’entraîneur. On se demande d’ores et déjà combien tiendra le futur entraîneur des Canaris, car il semble que l’instabilité fait partie des mœurs de la direction actuelle.

Mohamed A.                           

Il n\'a pas hésité à parler de la saison prochaine

Le double jeu de Sandjak

Samedi dernier, à l\'issue de la rencontre de son équipe devant le MCA et même après la lourde défaite, Nacer Sandjak est allé à la rencontre des journalistes présents sur place pour répondre à leurs questions avec une grande sérénité. Dans ses réponses, on a noté des contradictions à la pelle. D\'abord, le coach des Canaris n\'a pas hésité à parler des bons résultats que l\'équipe a enregistrés. On dirait que la JSK est à la troisième ou quatrième place, alors qu\'à cinq journées de la fin de championnat, la formation du Djurdjura est à la huitième place. Plus grave encore, Sandjak n\'a pas hésité à parler de la saison prochaine : «On travaille pour la saison prochaine», avait déclaré haut et fort l\'entraîneur kabyle samedi dernier, lui qui est indésirable à la JSK depuis un bon moment déjà et les responsables kabyles n\'accordent aucune importance à ses projets. Plus grave encore, Sandjak n\'hésite pas à parler à ses proches sur les responsables du club et de les descendre en flammes, de les critiquer jour et nuit, alors qu\'il souhaite rester à son poste. Pourquoi ce double jeu ? Les choses sont claires et la réponse est très facile. Il ne veut pas perdre son bon salaire et les autres avantages dont il bénéficie à la JSK.

M. A. 

 

En plus de la défaite et de l\'humiliation 
Des déceptions et des scandales aussi

La formation du Djurdjura s\'est inclinée avant-hier au stade 5-Juillet devant le MCA par le score de trois buts à un, et n\'étaient le penalty que Chaouachi avait raté ou bien cette balle que Benlamri a dégagée sur la ligne, le score aurait pu être plus lourd.

 

Toutefois, pour les fans des Jaune et Vert, les joueurs et l\'équipe ont été humiliés par le Mouloudia, surtout que la JSK n\'a pas perdu au 5-Juillet devant le Doyen depuis 17 ans. Même lorsque le club kabyle traversait des moments très difficiles, l\'équipe n\'avait pas perdu avec un score lourd devant le MCA au stade 5-Juillet. Plus grave encore, c\'est la troisième fois que la formation de la ville des Genêts tombe cette saison devant le Mouloudia de Djamel Menad qui est devenu un vrai bourreau des Canaris. Bref, en plus de cette humiliante défaite, on a noté aussi d\'autres déceptions et des scandales, une preuve que la JSK va très mal et que le mal est plus profond qu\'on le pense.

Un Belkalem qui avait la tête ailleurs...

D\'habitude très calme et très rigoureux, le natif de Mekla a perdu son sang- froid samedi dernier devant le Mouloudia. D’abord, Belkalem s\'est accroché verbalement avec Aksas sur le terrain avant d\'en arriver aux mains avec lui dans le tunnel qui mène aux vestiaires. L\'international de la JSK n\'a pas l\'habitude de s\'accrocher avec les joueurs adverses, au contraire, il était un modèle et un exemple sur ce plan. En plus de cette bagarre, Esseid n\'a pas terminé la partie, il a été expulsé à la 73\' et selon l\'avis de plus d\'un, le joueur commence à avoir la tête ailleurs, lui qui est convoité par plusieurs équipes européennes. 

Un Remache mécontent après son changement

A la JSK de Sandjak, les mécontentements sont devenus une mode. Soit après une non-convocation, soit après une non-titularisation ou même après un changement. La preuve, Remache qui a été remplacé à la 69\' par Sedkaoui a quitté le terrain en colère, il n\'a même pas serré la main à son équipier avant de se diriger directement au vestiaire.
Un Asselah spécialiste des gestes extra-sportifs
il est devenu le portier mal-aimé de toutes les galeries algéroises et d\'autres galeries du pays. Asselah a entendu toutes sortes d\'insultes samedi dernier et pour cause, l\'ancien keeper des Sang et Or a provoqué les supporters des Vert et Rouge par un geste hostile. Asselah ne devait pas répondre à la provocation quel que soit sont degré, lui qui est payé d\'abord pour honorer un maillot floqué de six étoiles et de donner l\'exemple sur le plan de la discipline.

                                      M. A. 

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