JSK : Eurocasa, encore de l’intox

En raison de la crise financière qui frappe de plein fouet le club, les dirigeants n’ont pas trouvé mieux que de ressortir, à nouveau, la carte Eurocasa.

Ce n’est pas la première fois qu’ils évoquent la venue de cette société espagnole, mais sans que cela se concrétise. Le plus drôle est qu’à chaque fois que la JSK est confrontée à des difficultés financières, les responsables parlent tantôt des Qataris, tantôt des Espagnols. Le président Hannachi avait annoncé au mois de février dernier qu’avec l’arrivée d’Eurocasa, la JSK sera à l’abri de tout besoin. Une année plus tard, il n’y a ni les Espagnols ni les Qataris. Le club s’enfonce dans la crise sans que cela n’inquiète la direction actuelle. Mais pour faire croire aux gens qu’ils maîtrisent la situation, les responsables ont cru bon de ressortir la carte Eurocasa. Ils ont profité du déplacement du président Hannachi en Espagne, pour des raisons personnelles, afin d’exploiter son voyage en annonçant qu’il était parti pour négocier avec les responsables d’Eurocasa. Mais ce qu’ils ignorent est que cette société ne dispose pas de moyens lui permettant ni de sponsoriser la JSK et encore moins de reprendre un club de son envergure.
Son projet à Tamda accuse un énorme retard 
Pour ceux qui ne le savent pas, Eurocasa a été chargée de réaliser 10 000 places pédagogiques à Tamda, mais cette société, que certains dirigeants de la JSK présentaient comme un symbole de réussite, a été mise devant ses responsabilités par le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, lors de sa réunion avec les gérants des entreprises chargées de la réalisation des projets concernant le secteur de l’enseignement supérieur, tenue mercredi dernier au siège de la wilaya. «Deux ans après, et vous n’êtes toujours pas fixés sur l’architecture ! J’avoue que j’ai peur pour ce projet», leur a-t-il dit, avant d’ajouter : «J’espère ne pas être déçu dans un mois. Vous vous êtes engagés à faire avancer les travaux d’ici là, et je veux voir ça à la prochaine réunion. Car je ne crois plus aux paroles, je veux du concret», a rapporté le journal La Dépêche de Kabylie dans son édition de jeudi dernier.  
Les frais du stage effectué à Barcelone en janvier 2012 ont été assurés par la JSK
Depuis octobre 2011, les dirigeants de la JSK ne cessent d’évoquer la signature du contrat de partenariat avec Eurocasa. Mais près de deux après, rien n’a été conclu. De la construction d’un centre commercial pour le club, la direction kabyle a sauté à un contrat de sponsoring, puis de partenariat, or, ce n’était que des promesses sans lendemain. Mais ceux qui suivent de près l’actualité de la JSK ont vite compris que la carte Eurocasa ne tient pas la route. Leur sentiment s’est renforcé lors du déplacement de l’équipe à Barcelone en janvier 2012 où elle a effectué sa préparation hivernale. En apprenant que c’est le président Hannachi qui avait réglé la totalité des frais du stage qui s’élevaient à près de 500 millions de centimes, les supporters commençaient à douter des capacités d’Eurocasa à sponsoriser ou à investir à la JSK. Pour eux, il ne faut pas s’attendre à grand-chose d’une entreprise qui ne peut assurer un stage de moins d’une dizaine de jours à une équipe. Malheureusement, les dirigeants kabyles parlent encore de la venue de cette entreprise.
Salim T.        

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