Antar Yahia : «Passer le 1er tour est le minimum»

- «En tant que supporter, je veux l’Algérie en 1/2 finale» - «En 2010, on avait un groupe soudé»

L’ex-capitaine des Fennecs s’est confie à Compétition. Il a passé en revue l’actualité des Verts dominée par le tirage au sort de la CAN-2013. Il parle en supporter inconditionnel de l’EN, comme il se plaît à le relever. A ce titre, il espère que l’Algérie ira le plus loin possible dans cette compétition.

- Tout d’abord, quelles sont vos impressions par rapport au tirage au sort de la CAN ?

- En voyant le groupe, je me dis qu’il n’y a que de grands noms. La Côte d’Ivoire n’est plus à présenter, la Tunisie est un voisin, quant au Togo, je trouve que c’est un candidat très sérieux. Il ne faut sous-estimer aucune équipe.

- Et pour notre équipe nationale, comment voyez-vous les choses ?

- Les Verts doivent aller au moins au deuxième tour, l’attente du public algérien est grande. D’ailleurs, quand on voit l’effectif actuel, on peut comprendre que l’attente soit de plus en plus grande.

- Quand vous dites attente, vous pensez à quoi exactement ?

- D’abord, je dois dire que je ne suis pas là pour comparer l’équipe dont je faisais partie et celle d’aujourd’hui, cependant, il faut au moins faire aussi bien que notre dernière participation. L’Algérie, de par sa grandeur, doit participer régulièrement aux joutes internationales, CAN, Coupe du monde.

- Quels seront les objectifs ?

- Je parle en tant que supporter des Verts que je suis devenu. A ce titre, je dis que l’objectif est de faire aussi bien qu’en 2010, où on avait fini 4e. Il faut y aller avec l’intention de faire le maximum de matches.

- Soyez plus explicite, s’il vous plaît…

- Ben, il faut qu’on joue le plus de matches possible. Si on arrive en demi, avec la petite finale, ça nous fera six matches. Je le redis, je suis un simple supporter de l’EN maintenant. Je serai derrière ma télé à encourager mon pays, et comme je vous l’ai dit, quand je vois l’effectif, je me dis que les demi-finales doivent être l’objectif à atteindre.

- Les Ivoiriens sont favoris…

- Oui, ils sont favoris, mais tout comme l’Algérie, il faut toujours être optimiste. On a les moyens de rivaliser avec les meilleurs.

- En tant que défenseur, pensez-vous que la charnière actuelle, formée de Medjani et Belkalem, peut contenir un Didier Drogba ?

- Nous n’allons pas affronter Drogba seulement, nous serons onze contre onze. Il ne faut pas se focaliser sur tel ou tel joueur. En plus, les joueurs qui vont prendre part à cette CAN devront emmagasiner de l’expérience. Ils sont nombreux à ne pas avoir l’expérience de la CAN, c’est une première, et il s’agira d’emmagasiner le maximum pour mieux aborder les échéances futures.

- Les Verts auront aussi pour adversaire la Tunisie, un derby…

- L’équipe de Tunisie actuelle n’a rien de celle qu’on a affrontée il y a un an et demi. Ce sera un derby, chaque match a sa propre vérité qui se vérifie sur le terrain. Néanmoins, je reste optimiste pour l’Algérie.

- Et le Togo ?

- C’est un adversaire redoutable, ils ont de bons joueurs comme Adebayor qui a joué dans plusieurs grands clubs, donc la méfiance est de mise.

- Un mot sur Coach Vahid ?

- Notre groupe en 2010 avait sorti la Côte d’Ivoire de Vahid de la compétition. Là, il a l’occasion de prendre sa revanche à la tête de la sélection qui l’avait éliminé. Je voudrais ajouter une chose SVP…

- Oui, allez-y…

- Sans vouloir polémiquer, je dis qu’en 2010, on avait un groupe soudé, où la fraternité régnait. Ça m’a fait mal de lire, ça et là, certaines choses dans la presse par rapport à l’ambiance du groupe. En 2010, on avait un groupe uni. Personne n’a besoin de dégrader l’autre pour avancer, le plus important est que le drapeau de l’Algérie soit toujours en haut. Je terminerai par souhaiter bonne chance aux Verts, dont je resterai l’éternel supporter.

I. Z.

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