En effet, El-Djamîya, qui ferme la marche du classement, est distancée d’une petite longueur par le Sarië.  Pour les Asémistes, seule une victoire pourra inverser les rôles, comme le souhaitent l’entraîneur, Tahar Chérif El-Ouazzani, et le groupe qui l’entoure. Une victoire qui devient plus qu’impérative, maintenant que la série des faux pas a enfoncé le club au fond du classement après six (6) journées disputées jusque-là. 

Ayant la chance d’avoir l’ensemble des joueurs formant l’équipe type disponibles, la formation des Vert et Blanc n’aura plus qu’à revoir sa façon de jouer pour arriver à décrocher son premier succès. Un tel résultat aura un impact doublement positif pour l’ASMO. 

Primo, pour mettre fin à la mauvaise série entamée depuis le début du championnat. Secundo, pour surclasser son adversaire et lui laisser la dernière loge du tableau général. C’est dire l’importance de ce derby, le deuxième après celui de l’ESM, que Berramla et ses coéquipiers devront négocier avec un résultat autre que ceux enregistrés jusque-là. 

Prenant la place de son compère, Ryad Moudjer, retenu par un ennui de santé, le gardien, Karim Saoula, assure que lui et ses coéquipiers ne vivent aucune pression, même si l’équipe est la lanterne rouge au classement. Prié de donner son avis sur le match face au SAM, l’ancien portier de la JSMB a répondu, après la séance tenue à Zabana mercredi dernier : «C’est un derby pour lequel on s’est préparés le plus normalement du monde. Contrairement à ce qu’on raconte, il n’y a aucune pression sur nos épaules parce que nous ne sommes qu’au début du championnat. Il reste vingt-quatre matches à jouer encore. Nous avons trois points, Mohammadia  quatre, et le premier qui totalisera 12 points ne sera pas loin, il n’ y a pas une grande différence. Il suffit de décrocher deux victoires successives pour remonter en haut du classement. Il ne faut pas s’alarmer. Mais on est déterminés à faire le résultat qu’il faut.».  L. M. A. 

Ayant raté les deux derniers matches de son équipe pour cause de blessure, l’attaquant, Hichem Benmeghit, a de très fortes chances de reprendre sa place à l’occasion du derby de ce soir. D’après nos informations, l’entraîneur, Chérif El-Ouazzani, pourrait aligner ce joueur, qui a été ménagé du match de Béjaïa. Dans la liste des 18, l’ancien joueur de l’OM Arzew prendra la place de l’un des défenseurs, Fertoul ou Oumokhtar. 

Comme annoncé dans une des nos précédentes éditions, la direction du club amateur a promis de récompenser l’équipe fanion. Malgré la position très peu reluisante qu’occupe leur formation au classement, les joueurs et les membres de l’encadrement technique, médical et matériel ont perçu une prime de l’ordre de 10 000 00 DA chacun. Une prime d’encouragement, assure-t-on dans l’entourage du staff technique. Un geste qui mérite de la considération, tant la trésorerie du club vire au rouge depuis quelque temps. 

Le SAM, qui compte 4 points, va affronter les gars de Mdiana jdida à la recherche de leur première victoire, dans un derby très chaud. Les poulains de Bot partent avec un moral à plat, vu les conditions de prise en charge qui laissent à désirer et les problèmes de salaire qui n’ont pas encore été réglés.

Le onze samiste se déplacera avec quatre joueurs en moins : Rahoui et Belahcene pour problème de qualification, Bellahouel suspendu et Gariche Kadda blessé. Le vaincu aura la situation difficile, car il occupera seul la dernière place au classement général.

Les deux équipes se sont rencontrées 30 fois 

les rencontres entre les Oranais de l’ASMO et les Samistes ont toujours été plaisantes. Les deux clubs se sont rencontrés 30 fois depuis 1964, date de leur 1er match en division honneur que les Oranais ont gagné par 2-1. Les deux deniers matchs remontent à la saison écoulée, où l’ASMO a gagné à l’aller par 5-3 et le SAM, menacé par la relégation, l’a emporté à domicile au match retour par 2-1 devant 15 000 fans. Le taux de réussite revient aux enfants de Mdina Jdida avec 13 victoires pour 10 pour le SAM et 7 matchs de parité.

La famille sportive de Mohammadia vient de perdre l’un de ses brillants dirigeants, en l’occurrence, Nouasri Redouane, à l’âge 49 ans, suite à une  maladie qui a duré une année. Redouane, issu d’une famille de sportifs de père en fils, occupait le poste de SG depuis le début des années 1990, où il a démarré avec la catégorie jeunes. Son père, Nouasri Bekhadda, occupait le poste de SG du SAM (Sporting Athlétic de Mohammadia) juste après l’indépendance et jusqu’en 1975, son oncle, Zeroual Brahim, est l’actuel SG du SAM. Le défunt, qui était professeur de physique au CEM, est père de trois enfants, il s’est retiré des affaires du club en 2008, suite à la dissolution du comité avec lequel il a exercé. Il a refusé l’offre de travailler avec l’actuel équipe dirigeante du SAM, laissant place à son oncle Brahim. Le défunt a été inhumé avant hier en présence d’une foule immense. Le collectif du journal Compétition présente aux membres de la famille et à tous les fans du club de Mohammadia leurs sincères condoléances