Semaine décisive pour Zetchi et son instance

Dure sera la semaine qui vient pour le président de la Fédération algérienne de football Kheireddine Zetchi qui s’apprête à vivre des moments très intenses et peut-être difficiles à cause des dossiers qui l’attendent sur son bureau à son retour de Russie.

Les belles choses ont toujours une fin, comme le dit si bien le célèbre dicton, et pour Zetchi, le voyage en Russie a vite pris fin, laissant place à la réalité et la dureté de la situation au sein de son royaume qu’est la FAF. Après un petit saut à Paris, Zetchi est rentré ces dernières heures au pays pour se consacrer à la préparation de ces rendez-vous importants pour le football national.

 

L’installation d’une LFP sur mesure

Première station dans ce long chemin attendu en une semaine sera demain, avec la très attendue assemblée générale élective de la LFP, 4 candidats ont été retenus, et la bataille sera rude, car en plus de sa gestion de l’assemblée qu’assure Ali Lafri l’un de ses anciens bras droits au PAC, Zetchi suivra avec intérêt le scrutin lui qui a des préférences et voudrait tant que ça vire à la désignation au lieu du vote, et comme cela ne sera pas possible il va juste attendre le résultat de la campagne menée dans les coulisses par son BF dans une direction bien précise, d’ailleurs il se murmure que les membres de l’AG ont été interpellés pour essayer de faciliter l’élection du candidat de la FAF, à savoir l’Asémiste El-Morro qui répond parfaitement au profil recherché par la fédération, pour la gestion de la fédération, un juriste capable, selon la fédération, d’assurer le bon fonctionnement de la Ligue mais aussi de travailler en étroite collaboration avec la FAF afin d’éviter les problèmes du passé, rencontrés avec Kerbadj, ces derniers qui avaient mené la vie dure au président sont indésirables d’où le souhait du BF d’assurer un bon allié pour pouvoir enfin travailler ensemble pour le bien des championnats professionnels.

 

Le 24 ça va chauffer

L’AG élective de demain sera donc la première station importante pour la FAF et son président, il faut dire qu’après les propos de Baghdadi dans ces mêmes colonnes dans lesquelles il s’est copieusement attaqué au responsable numéro 1 de la FAF, mais aussi à ses proches, la tension est montée d’un cran, le membre du directoire de l’USMH s’est plaint du mépris dont il a été victime et qui l’a empêché de se présenter aux élections du simple bureau exécutif de la nouvelle LFP, accusant ouvertement Zetchi d’avoir commandité le coup, menaçant même de saisir le TAS, de quoi mettre la pression et mettre en garde indirectement les autres candidats notamment ceux de la présidence, à l’image de Medouar qui ne va pas se taire en cas d’une nouvelle défaite, des menaces que la FAF est appelée à gérer, mais ce n’est sûrement pas le plus délicat dossier qu’elle aura sur la table, vu ce qui se profile à l’horizon, et cette réunion attendue le 24 de ce mois, c'est-à-dire dimanche prochain, la réunion qui tient en haleine tout un pays, puisque c’est toute l’Algérie qui attend le verdict, celui qui concerne le staff technique national et le sort réservé à Rabah Madjer.

Comme tout le monde le sait, le BF a pris la décision irrévocable d’arrêter Madjer et son staff, mais comment et avec quels risques, c’est de cela justement que le BF va parler, il va tenter de trouver la meilleure option possible pour décharger encore une fois Madjer d’une mission, cette fois c’est la dernière, il sera remercié, Zetchi veut que cela se fasse sans encombres et sans toucher à la dignité du coach, même si ce dernier n’a pas facilité la tâche, il a été poussé à la porte de sortie, quelque part à la FAF l’on a aimé qu’il parte de son propre chef, on s’attendait à son départ, mais il a préféré s’accrocher et cela va contraindre Zetchi a passer à l’acte et accepter les conséquences, car si les termes du contrat, et d’après des échos, sont favorables à la FAF pour un limogeage (le coach et ses adjoints n’auront que 2 mois de dédommagement); en revanche, la relation entre les deux hommes risque de se dégrader, et dire qu’il y a moins d’une année, l’ancien joueur de Porto était encore conseiller technique du président, un poste qui lui correspondait et qui garantissait le respect de tout le peuple pour lui et son passé glorieux de joueur international, mais…  

 

Le successeur de Madjer

Comme la rupture du contrat est inévitable, la FAF a d’ores et déjà essayé de sonder certains coachs.

La piste la plus sérieuse est la même que celle que la rue semble soutenir, à savoir celle de l’ancien sélectionneur du Japon, Vahid Halilhodzic.

Les dernières nouvelles parlent d’un contact qui aurait été lié avec le Bosniaque,  un membre du BF est allé à sa rencontre et l’ancien entraîneur de l’EN s’est montré disposé à revenir, mais pas sans conditions…

Ce sont ces conditions que Zetchi devra accepter pour que le rêve des fans devienne réalité, car une fois n’est pas coutume, la rue algérienne est toute derrière la FAF et l’encourage dans cette démarche, cela va-t-il aider ou rendre difficile la mission de Zetchi ? Car ce dernier et après 2 échecs de suite sait qu’il n’aura pas droit à l’erreur, un 3e échec sera synonyme d’une défaite qui risque d’être lourde de conséquences, et à ce moment-là même le BF derrière qui il tente de se cacher ne viendra pas à son secours, la rue réclamera tout simplement son départ, c’est pour cette raison que l’option Halilhodzic semble épouser parfaitement le plan de la FAF et de Zetchi qui devra trancher très rapidement, le mois de juin prendra fin dans 10 jours, et beaucoup de choses peuvent arriver en 10 jours, surtout que la Coupe du monde se joue et des nouvelles risquent de tomber du vieux continent, des coachs virés, il y en aura, ça c’est sûr, mais Zetchi osera-t-il prendre ce risque d’attendre pour économiser quelques milliers d’euros à ses caisses ?                    

 

Les mécontents du championnat

L’autre dossier lourd qui risque de voir le jour c’est ce clan qui est en train de voir le jour dans le calme, un clan des équipes qui se sentent méprisées et victimes d’un vide juridique lié au problème de l’annonce des dispositions de la nouvelle saison pour l’exercice écoulé.

Comme on le sait, la FAF avait oublié de préciser dans ces dispositions qui accède et qui va être relégué au terme de la saison écoulée, et cela a été exploité par des experts en droit du sport, ces derniers auraient accaparé le dossier avec des arguments en béton pour se plaindre de la FAF au TAS et suivre les voies juridiques qu’il faut pour faire plier la fédération.

Zetchi va-t-il anticiper et décider de porter le nombre d’équipes des Ligues 1 et 2 Mobilis à 20 ? Pour le moment ce n’est que le projet annoncé du candidat Lahlou, mais la pression que préparent les clubs relégués notamment risque d’être lourde, sera-t-elle suffisante pour faire plier Zetchi ?

En tout cas le mouvement est réel, et la FAF a toutes les raisons de s’inquiéter, mais ce qui est sûr c’est que cette affaire va exploser incessamment car commme on le sait, le nouveau président de la LFP va essayer directement d’établir le calendrier des deux championnats, moment opportun pour les mécontents de sortir de l’ombre, dès lors la FAF de Zetchi sera vraiment dans de sales draps.

  1. M. A.

Hanni absent à la reprise du Spartak Moscou

L’heure de la reprise a sonné du côté du Spartak Moscou. Alors que la Russie accueille la Coupe du monde 2018 en ce moment, le Spartak a repris le chemin des entraînements lors de la journée d’hier. Pratiquement tous les éléments de l’équipe étaient présents, hormis quelques absents de taille. Le milieu de terrain des Verts, Sofiane Hanni, ne s’est pas présenté à la reprise des entraînements et a brillé par son absence. Ce dernier, qui évolue depuis la saison dernière en Russie, a été autorisé à s’absenter par son entraîneur Massimo Carrera qui a été prévenu à l’avance. En tout cas, l’absence du milieu international algérien devrait se prolonger jusqu’au début du stage de préparation qui devrait se dérouler en Autriche. Sofiane Hanni et ses coéquipiers  auront une préparation chargée où cinq matchs amicaux les attendent avant le début du championnat. Rappelons que le milieu de terrain des Verts est arrivé en Russie lors du dernier mercato hivernal en provenance du Sporting Anderlecht. Il a pris part à sept matchs depuis son arrivée et a été titularisé à six reprises. Il a aussi inscrit deux buts en championnat. En tout cas, il a comme objectif cette saison de revenir à son meilleur niveau et de retrouver la sélection nationale après avoir été écarté par Rabah Madjer lors des derniers matchs.

  1. K.

Dans le cas où il n’est pas transféré cet été

Porto pourrait perdre Brahimi gratuitement et payer 10 M€ à Doyen Sports

Une clause dans le contrat de Yacine Brahimi pousse le FC Porto à rapidement trouver un bon club pour son poulain au risque de le perdre gratuitement et de devoir payer des indemnités.

Le départ de Yacine Brahimi lors de ce mercato d’intersaison ne fait pratiquement plus aucun doute. Ce dernier approche de la fin de son contrat et veut changer d’air. Après avoir remporté le championnat, le milieu international algérien vise une nouvelle expérience au sein d’un autre championnat et la Premier League pourrait être sa prochaine destination. Ce qu’il faut savoir, c’est que son départ devra rapidement être négocié. Le FC Porto, qui ne lui a pas fait signer de prolongation de contrat, se retrouve dans une position de faiblesse. Alors qu’il ne lui reste qu’un an seulement, il pourrait donc négocier avec le club de son choix dès janvier prochain et partir gratuitement lors du mercato d’été 2019. En plus de partir gratuitement, ce qui serait un désastre pour Porto, le club devra aussi payer une indemnité de 10 millions d’euros au Doyen Sports. Il faut savoir que le contrat de l’international algérien est partagé en deux parties. La première appartient au FC Porto et la seconde au groupe Doyen Sports. Lors de la signature du contrat entre les deux parties alors que Brahimi venait d’arriver d’Espagne, une clause avait été rajouté, indiquant que si Yacine Brahimi, partirais gratuitement en fin de contrat la somme de 10 millions d’euros devra être versé par le club lisboète à Doyen Sports. Le FC Porto pourrait ainsi perdre sur toute la ligne et ne veut donc pas laisser l’occasion à son poulain de partir gratuitement. La direction du club portugais tente de faciliter le départ de son poulain et le prix a été fixé à 30 millions d’euros. Arsenal serait le principal club intéressé et le transfert pourrait être finalisé lors des prochains jours.

  1. K.

 

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