Abdallah Moumena : "On réclame 2 M€ pour libérer Belaïli"

Contrairement aux affirmations du clan Belaïli, qui prétend que la FIFA a décidé de lui accorder sa libération après avoir reçu une plainte du joueur pour non-versement des derniers salaires, le président du Ahly Djeddah Abdallah Moumena, invité à une émission télévisée de la KSA, a prévenu l’international algérien.

‘’On ne le libèrera pas sans avoir reçu le montant de 2 millions d’euros comme indemnité de départ, car il est toujours sous contrat avec notre club’’, avait déclaré le premier responsable du club saoudien qui ajoutera : ‘’On peut demander après 5 millions d’euros comme dédommagements pour les préjudices causés’’, avant d’énumérer les griefs retenus contre Youssef Belaïli.

 

‘’On l’a entendu dire à son père : je ne retournerai pas en Arabie saoudite’’

Selon le président d’Al Ahly, les premiers temps, on a été conciliant avec lui malgré son mauvais comportement. ’’Un jour, il réclamait 1 million d’euros pour venir, un autre sa libération. Mais la goutte qui a fait déborder le vase, c’était le jour où on lui a envoyé un avion spécial pour le rapatrier à Djeddah. Alors qu’il était au courant de l’horaire de l’arrivée de l’avion, on l’a attendu pendant trois heures, mais il ne s’est pas manifesté. Après, on a essayé de l’avoir au téléphone, il ne répondait pas. Ensuite, on a appelé son père qui nous a appris que Youssef refuse de venir tant qu’on n’a pas obtenu l’autorisation pour que sa femme et son enfant l’accompagnent. Après, ce qui nous a sidérés, son père sans se rendre compte sans doute avait laissé son portable ouvert. On l’a entendu en train de supplier son fils d’aller à l’aéroport où l’avion l’attendait depuis des heures. Youssef lui répondait : ‘’Non papa, je ne retournerai pas là-bas.’’» Très remonté contre l’attitude de leur attaquant, le responsable du club saoudien dira : ‘’Même les responsables du ministère des Sports en Algérie sont remontés contre Belaïli pour son comportement inadéquat.’’ Malgré cette volte-face de Belaïli, selon toujours Abdullah Moumena : ’’On lui a suggéré trois solutions ; la première, de réintégrer l’équipe sans condition, la seconde, qu’il accepte de réduire son salaire (il perçoit 300.000 euros par mois) et la troisième de chercher un club capable de payer 2 millions d’euros pour qu’on le libère.’’ Ayant eu vent que Belaïli aurait entamé la procédure pour récupérer ses arriérés et, bien entendu, avoir sa libération de la Chambre de résolution des litiges de la FIFA, Abdullah Moumena répliquera : ‘’Notre club a saisi la FIFA pour non-respect de la part de Belaili du contrat qui le lie au Ahly.’’ Cette sortie médiatique u président du Ahly Djeddah risque de calmer les ardeurs de certains pseudo-agents qui sont en train de faire croire à Youssef Belaïli qu’ils vont le placer dans un grand club européen, alors qu’en réalité, l’ancien attaquant de l’Espérance de Tunis devra régler au préalable son conflit avec le club saoudien.

  1. S.

Boulaya et Oukidja trouveront un autre entraîneur à leur retour

Quand ils ont rejoint le stage de l’équipe nationale il y a plus d’une semaine, Alexander Oukidja et Farid Boulaya avaient comme entraîneur Vincent Hognon. A leur retour au club, ils vont trouver un autre entraîneur. Ce lundi, le FC Metz a officialisé le retour sur le banc de touche de Frédéric Antonneti, qui occupait la même fonction au FCM il y a quatre ans, mais il fut obligé de prendre du recul en raison du cancer de son épouse finalement décédée en juillet dernier. Entre-temps, il faisait office de manager avant qu’il ne soit désigné entraîneur en chef ce lundi par la direction messine.

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