Al-Ahly tente de convaincre Belaïli de rester

Depuis que la FIFA a notifié au club saoudien que Youssef Belaïli sera libre si d’ici à la date butoir du 3 octobre, l’international algérien n’aura pas perçu ses salaires antérieurs, les dirigeants du Ahly Djeddah tentent par tous les moyens de trouver une solution qui ne pénalisera pas leur club.

A cet effet, il a proposé à Belaïli de réintégrer l’équipe. Une proposition que le joueur refusa car il n’a plus la tête pour y retourner. Ainsi, pour le faire revenir sur sa décision, le directeur sportif du Ahly lui a promis un bon pactole qu’il empochera dès qu’il mettrait les pieds à Djeddah. Même pour le visa, il s’est engagé à le régler pour lui, sa petite famille, ainsi que son père au plus tard ce jeudi en plus de résoudre le problème de transport pour le ramener d’ici la fin de la semaine en Arabie saoudite. Ce revirement des dirigeants saoudiens s’explique par la montée au créneau des supporters qui n’ont pas digéré les ‘’défaites’’ de leur club dans toutes les plaintes déposées par les joueurs étrangers à la FIFA, encore plus celle de Youssef Belaïli. D’où toutes ces initiatives pour le dissuader de quitter le club.

 

Un agent propose St-Etienne  en  échange avec Boudebouz

Avec la perspective de quitter  gratuitement Al-Ahly, de nombreux agents tentent de l’appâter en lui proposant des clubs qui sont disposés à l’accueillir dans leur effectif. Le dernier en date est Saint-Etienne. Selon nos informations, ce club a proposé l’échange avec Ryad Boudebouz, qui est écarté de l’effectif stéphanois, et qui serait, selon les dernières informations, ciblé par Al Khor (Qatar). Certes, la possibilité de rejoindre un club français fait partie des plans de Belaïli, cependant pour Saint-Etienne, le problème se pose au niveau du salaire puisque ce club ne peut aller au-delà de 80.000 euros nets par mois, soit moins du tiers de celui qu’il perçoit au Ahly. Toutefois, si après le 3 octobre, Belaïli se libérait de son contrat avec le club saoudien, il pourrait accepter un salaire plus bas à condition que le club qui va le recruter lui verse une prime à la signature. Ce qui constituera une compensation pour l’enfant terrible du football algérien.

 

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Belaïli : ‘’L’idée de revenir en France m’intéresse’’

Lors d’un entretien accordé à France-Football Youssef Belaïli a indiqué que son vœu est de retourner en Hexagone après un premier passage raté en 2017/2018 au SCO Angers. ‘’C’est très simple, j’ai envie de goûter au haut niveau et ma priorité va vers un retour en Europe. L’idée de retourner en L1 française m’intéresse. C’est un championnat que j’apprécie, j’ai envie de prendre une revanche et de montrer mes qualités.’’ Youssef Belaïli n’a pas souhaité, en revanche, s’étaler sur les véritables causes de son premier passage raté à Angers. ‘’Ce sont les choix de l’entraîneur ; il faut le lui demander’’, se contentera-t-il de répondre.

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