Voilà pourquoi Saâdane n’était pas présent au congrès de la FIFA

Alors que le site officiel de la Fédération algérienne de football avait annoncé la participation de l’entraîneur national Djamel Belmadi ainsi que du directeur technique national Rabah Saâdane au congrès de la Fédération internationale de football Association consacré à l’évaluation de la Coupe du monde entre le 22 et le 25 septembre dernier à Londres en Angleterre, et bien finalement Rabah Saâdane n’a pas pu se rendre sur les lieux, et Djamel Belmadi était le seul représentant algérien à cet évènement.

Et le moins qu’on puisse dire c’est que la raison de la non-participation de du DTN à ce rendez-vous est due à une très grosse faute administrative. En effet, et alors que Rabah Saâdane avait reçu son billet d’avion, son voucher pour l’hébergement de la part de la FIFA, voilà que ce dernier ne s’y est pas rendu. Pourtant, Saâdane avait attiré l’attention des concernés avant qu’il ne se rende en France pour quelques jours. Et d’après nos informations, ses interlocuteurs au niveau de la FAF l’ont rassuré en lui précisant qu’ils allaient s’occuper de son dossier de visa du moment que c’est la FIFA qui l’a invité. On lui a même précisé que ça serait une simple formalité. Rassuré par ce qu’il avait entendu, Rabah Saâdane se rend donc en France pour quelques jours.

 

Pourtant au niveau de la FAF on l’avait rassuré

Mais deux ou trois jours avant le départ pour Londres, il contacte son interlocuteur à la fédération pour demander des nouvelles de son visa. D’après la même source, celui-ci lui fait savoir qu’au final ça se fera le jour de son départ à l’aéroport. Il lui a aussi précisé qu’il doit se rendre au comptoir Britsh Airways où il devra remplir des formulaires, la compagnie lui délivrera donc une autorisation et un visa pour se rendre en Angleterre vu qu’il est invité par la FIFA et son nom y est mentionné, car comme tout le monde le sait, le Royaume-Uni délivre son propre visa d’entrée et refuse l’accès à son territoire avec un visa Schengen. Et bien, le billet en poche, Rabah Saâdane se rend donc à l’aéroport comme convenu. Mais à sa grande surprise, notre source nous affirme qu’une fois à l’agence British Airways, les employés de la compagnie aérienne anglaise lui font savoir qu’ils ne délivrent aucune autorisation ni aucun visa même s’il s’agissait d’un congrès de la FIFA. Dépité par ce qu’il venait d’apprendre, Rabah Saâdane rappelle son interlocuteur pour lui apprendre la nouvelle, surpris à son tour il le rassure une deuxième fois en lui précisant qu’il se chargera de contacter l’ambassade d’Angleterre. Sauf que ce n’était pas possible parce c’était un samedi et que l’ambassade d’Angleterre était fermée en Algérie et en France. Saâdane décide de rentrer chez lui, et se fait donc priver d’un séminaire où il devait présenter une évaluation qu’il avait préparée pendant plusieurs jours. Avec le sentiment d’avoir raté quelque lors de ce congrès.

 

On a contraint Saâdane à se déplacer jusqu’à l’aéroport pour rien

Mais avant de quitter l’aéroport, notre source nous a affirmé que le directeur technique national a tenu à informer le président de la Fédération algérienne de football Kheireddine Zetchi ainsi que le secrétaire général de la FAF. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le patron de la FAF était très surpris d’apprendre cette nouvelle. On croit même savoir que Zetchi était en colère au vu de l’importance du rendez-vous de la FIFA affirmant qu’il se réunirait prochainement avec les concernés pour tenter de trouver qui a commis cette bêtise qui a privé le DTN de prendre part au congrès comme il était convenu. Et dire que la FIFA avait tout envoyé bien à l’avance et qu’il suffisait juste de prendre attache avec l’ambassade du Royaume-Uni pour tout régler.

  1. H. A.

On l’a instruit de ne plus rentrer au resto en présence des Verts

Saâdane traité comme Monsieur Tout-le-monde

Comme tout monde le sait notre équipe nationale entrera en stage au Centre technique national de Sidi Moussa en prévision de la double confrontation face au Bénin le 12 et 16 octobre prochain. Et quelques jours avant le début de ce stage, une instruction a été donnée au directeur du CTN de prier tous ceux qui travaillent au niveau du CTN de ne pas rentrer au restaurant en présence de notre équipe nationale, ce qui est tout à fait normal et logique au vu du grand nombre de personnes qui bossent dans ce centre à Sidi Moussa, et donc cela a été fait dans le souci de préserver le calme et la sérénité des joueurs. Jusque-là tout va bien, sauf que cette instruction a été aussi donnée figurez-vous bien au directeur technique national Rabah Saâdane, et qui fut aussi l’entraîneur national à plusieurs reprises. Pire encore, on a demandé au Cheikh ainsi qu’à tous ses collaborateurs de ne pas quitter la zone où ils bossent habituellement et où ils travaillent de coutume, et cela afin de ne pas croiser et les joueurs et les membres du staff technique national.

Que ces collaborateurs soient concernés oui, mais pas le DTN en personne.  

 

Un agissement qui a fait mal au Cheikh

Un proche de Rabah Saâdane nous dira que le fait juste qu’on ait osé lui demander un truc pareil, alors que lui n’a jamais jusque-là pris un repas en même temps que la délégation de l’équipe nationale, cela lui a fait très mal, sachant qu’en 2010 c’est sous son ère que l’Algérie a connu l’un de ses plus glorieux moment, à savoir battre les Egyptiens à Oum Dormane au Soudan, et retrouver la Coupe du monde près de 24 ans plus tard.

Pourquoi donc le directeur du CTN s’est permis de faire part à Rabah Saâdane de cette instruction.

Lui a-t-on donné juste l’ordre de faire passer le message à tout le monde, et il a jugé utile de le faire aussi avec Rabah Saâdane, considérant qu’il devait être traité comme tout le monde ?

Ou l’a-t-on instruit au contraire de le faire aussi avec le Cheikh ?

Dans les deux cas, ça n’aurait pas dû être fait au vu du vécu du DTN mais aussi et surtout du poste qu’il occupe actuellement.

L’échelle des valeurs devrait être respectée car le plus simple des citoyens sait que Rabah Saâdane est loin d’être n’importe qui.

  1. H. A.

 

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