Ferhat milieu relayeur, plus jamais ça !

Aligné titulaire pour la première fois dans un match officiel l’international, Zineddine Ferhat a été utilisé dans un poste inhabituel pour lui, celui de milieu relayeur.

Le joueur du Havre a trouvé beaucoup de difficultés pour trouver ses repères dans ce poste, et ce, qu’après la sortie de Mahrez qu’il s’est senti mieux lorsqu’il a pris sa place dans son poste de prédilection qui est milieu droit. Le sélectionneur Rabah Madjer ne doit pas griller un joueur de cette trempe dans un poste où il n’est pas à l’aise. Tout le monde a remarqué que Ferhat avait des difficultés énormes face au Nigeria pour bien tenir son rôle. Assurer dans la récupération pour se projeter ensuite vers l’avant était une mission compliquée pour l’ex-joueur de l’USMA surtout face à des joueurs nigérians  athlétiques et bien préparés physiquement. D’ailleurs, les Verts ont  été brouillons dans l’animation de jeu  en raison du manque de cohésion entre certains joueurs. Ferhat a tenté d’apporter sa vélocité et sa rapidité  dans le jeu de l’EN mais il s’est retrouvé emprisonné dans son poste de milieu relayeur car c’est un joueur qui aime les espaces et qui excelle sur le couloir droit. 

Meilleur passeur de L2

Ferhat qui est à sa deuxième saison au Havre évolue dans son club au poste de milieu droit où depuis l’entame du championnat de L2 son rendement est stable avec d’excellentes prestations. Après 14 journées, il se retrouve en tête du classement des passeurs avec 6 passes décisives. Il a joué 1159’ ce qui montre bien qu’il a un temps de jeu conséquent  et les statistiques plaident en sa faveur. Son coach au HAC sait comment l’utiliser dans un schéma en 4-2-3-1 où l’Algérien est hyper actif sur le couloir droit. C’est dans ce registre où l’enfant de Bordj Menaïel se sent mieux. Madjer doit revoir sa copie et mettre à l’avenir Ferhat là où il faut. On a vu comment le joueur du Havre a été beaucoup mieux dans les 25 dernières minutes de la rencontre de vendredi passé face aux Super Eagles lorsqu’il a pris  sa  place  sur le couloir droit à la suite de la sortie de Mahrez.

Centrafrique

Le match du Nigeria est maintenant plié, place au RDV de ce mardi au stade du 5-Juillet contre la RCA en amical. On ne connaît pas encore les intentions de Rabah Madjer mais toujours est-il que l’empoignade contre la République centrafricaine constitue un excellent test pour les Verts afin de voir les joueurs qui n’ont pas eu encore la chance de jouer et apprécier les éléments qui vont confirmer leur potentiel. On a beaucoup parlé de Ferhat ces derniers temps, comme quoi c’est un joueur confirmé qui peut apporter énormément à l’EN s’il est bien pris en charge. Le match du RCA est l’examen idéal pour le juger mais dans son vrai poste et pas ailleurs.

  1. H.

Salhi bien parti pour jouer face à la RCA

En titularisant Chaouchi contre le Nigeria, Madjer a pris un très gros risque car le portier du MCA n’était pas compétitif à 100% du fait qu’il a perdu sa place au profit de Chaâl dans son équipe. Il faut dire que lors de l’empoignade de vendredi passé, à Constantine, Chaouchi n’a pas été trop sollicité car la rencontre était fermée et chaque sélection a joué pour ne pas perdre même s’il n’y avait pas d’enjeu. Mais sur le but des Super Eagles, Chaouchi était loin de tout reproche car sur la frappe du joueur nigérian, le portier des Verts était un peu avancé et n’a pas su  faire une bonne lecture pour repousser le cuir  même si  le tir  était  bien cadré. Dans le haut niveau ça ne pardonne pas et l’ex-gardien de l’ESS l’a appris à ses dépens en encaissant un but qui aurait pu l’éviter s’il était plus vigilant. Le nouveau sélectionneur qui a accordé une seconde chance à Chaouchi malgré  les critiques qu’il a essuyées se trouve désormais coincé. Soit qu’il renouvelle sa confiance au gardien du MCA pour garder les bois des Verts demain contre la Centrafrique ou bien aligner le gardien du CRB Salhi qui avait joué 67 minutes face à  Zambie au match retour disputé à Hamlaoui. L’ex-gardien de la sélection U23 est sur une courbe ascendante depuis le début de saison et sa progression est visible avec un rendement constant. Les spécialistes s’accordent à dire que c’est un gardien d’avenir sur qui peut miser la sélection algérienne s’il est bien pris en charge mentalement. La logique veut que l’enfant de Chlef débute le match contre la RCA car il s’agit d’un test idéal pour voir les joueurs qui n’ont pas l’habitude de jouer et juger par la suite leur rendement. Le renouvellement de l’EN débute aujourd’hui si on veut se projeter sur la CAN 2019.

  1. H.

Il a comblé les lacunes défensives face au Nigeria

Le rôle déterminant de Medjani

 

Sorti de sa retraite pour prêter un coup de main à l’EN, Carl Medjani a une fois de plus prouvé qu’il était encore un élément indispensable pour les Verts en prévision des prochaines échéances et notamment les éliminatoires de la CAN.

 

Dès qu’il a pris les commandes de l’EN, Rabah Madjer a décidé de rappeler le capitaine et l’un des leaders de l’équipe, Carl Medjani. Ce dernier venait juste d’annoncer sa retraite pour laisser sa place à d’autres. Après une discours convaincant, le joueur de Sivasspor a accepté de revenir sur sa décision et il l’a affirmé au cours de la conférence de presse : «C’est OK, je reste jusqu’à la CAN 2019.» Pour son retour, il a débuté la rencontre comme titulaire dans une position qu’il affectionne, à savoir sentinelle juste devant la défense. Force est de constater qu’à 33 ans, l’ancien de Monaco n’a pas raté l’occasion de démontrer qu’il est encore bien présent et qu’il peut rendre d’énormes services à une équipe qui chercher à se relancer.

 

Un rôle ingrat

Au cours de la rencontre face au Nigéria, Medjani a sorti une prestation de grande qualité. Se dépensant sans compter, il a réussi à être une muraille devant les attaquants nigérians. Devant une défense expérimentale à l’occasion, le numéro 12 des Verts a fait le boulot et a montré qu’il était encore là et prêt à donner un coup de main à ses camarades sur le terrain. Son rôle est ingrat puisqu’il doit courir, annihiler les tentatives adverses et aussi relancer proprement. D’ailleurs, Chafaï et Cadamuro ont eu la tâche bien plus facile en sa présence car Medjani leur donnait l’assurance qu’il fallait au cours de cette rencontre. Il n’y a que les techniciens qui peuvent comprendre à quel point ce positionnement demande en plus des qualités physiques, une qualité technique au-dessus de la moyenne pour assurer ce rôle.

 

Un atout pour Madjer

Nul doute que la présence de Medjani au sein de l’équipe fait le plus grand bien aux joueurs mais aussi au staff technique qui dispose à la fois d’un leader sur et en dehors du terrain mais aussi d’un bon relais pour le reste du groupe et un grand frère. C’est un atout non négligeable pour le sélectionneur national à l’heure d’attaquer les prochaines échéances et son plan de reconstruction de l’équipe nationale. Medjani n’a pas fini de donner pour l’équipe nationale et sa présence ne peut qu’être un plus pour les joueurs devant le défi de relancer une équipe en perdition.

  1. Z.

 

 

 

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