Ould-Ali réclame la tête d’Alcaraz : «Zetchi doit prendre la décision qu’il faut concernant Alcaraz»

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould-Ali, a donné son avis sur la situation actuelle que traverse l’équipe nationale. Il exhorte le président de la FAF à prendre les décisions nécessaires concernant le sélectionneur national, Lucas Alcaraz.

 

Présent à la salle Harcha Hacène pour la finale de la Supercoupe d’Algérie de handball, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould-Ali, a été interrogé sur la nouvelle débâcle des Verts à Yaoundé. Visiblement peiné par ce nouveau revers, le MJS estime que l’équipe nationale est dans une situation délicate. Par la même occasion, il a exhorté le président de la FAF  à prendre une décision directe par rapport à l’avenir de Lucas Alcaraz. Il assure : «A mon avis, le président de la FAF doit rapidement prendre une décision par rapport au staff technique national. Quand je dis le staff technique, je parle de cet entraîneur. Il est appelé à prendre le choix judicieux, le choix qu’il faut pour notre équipe nationale. Je pense que comme tout le peuple algérien, on est déçus par cette nouvelle défaite de l’équipe nationale et ce qui s’est passé au Cameroun. Désormais, il faut une évaluation approfondie de la situation et notamment ce qui s’est passé avant, pendant et après la dernière Coupe d’Afrique des nations.»

 

«Changer ou écarter 3 joueurs n’est pas la solution »

 C’est carrément une demande indirecte de renvoie de l’Espagnol parce que le ministre est allé plus loin en assurant que l’éviction de 3 joueurs

n’a pas changé la situation. «Je pense que la solution ce n’est pas de changer ou d’écarter trois joueurs car ce n’est pas cela qui va régler le problème car les séquelles sont là.». C’est là aussi une critique après la décision de Zetchi d’écrater 3 cadres de la sélection.

 

«L’heure est grave»

L’intervenant estime que la situation est actuellement grave au niveau de la sélection. «Je pense que le président de la fédération et les membres du Bureau Fédéral sont actuellement conscients que la situation est grave. C’est au président et au Bureau Fédéral de prendre les décisions qui s’imposent. Aujourd’hui, le peuple ne retient que le fait que nous sommes derniers du groupe des éliminatoires de la Coupe du monde.». Ces déclarations surviennent quelques jours après que Zetchi ait dit qu’Ould Ali avait le droit, en tant qu’Algérien de donner son avis.      

 

«Feghouli doit assumer ses responsabilités»

Par rapport aux dernières déclarations de Sofiane Feghouli en conférence de presse, le MJS affirme : «Ce sont les déclarations de Feghouli et il doit assumer la pleine responsabilité de ce qu’il a dit.» Concrètement, le MJS pense aussi que Lucas Alcaraz n’a pas l’étoffe pour diriger l’équipe nationale et la relancer pour les prochaines échéances et ce ne sont pas les derniers résultats qui plaideront en faveur du technicien espagnol qui s’est mis tout le monde sur le dos après les derniers résultats très faibles enregistrés par les Verts.

  1. Z.

Zetchi : «Des décisions seront prises après le match contre le Nigeria»

 

Présent à l’aéroport international d’Alger pour accueillir les joueurs à leur arrivée, le président de la FAF a répondu aux questions relatives à la période délicate que traverse l’EN. Il annonce d’importantes décisions pour après le match face au Nigeria.

 

L’équipe nationale va mal depuis quelques mois déjà et les derniers résultats ne font que l’enfoncer davantage dans sa chute vertigineuse. Le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, est conscient des difficultés actuelles et promet de prendre les décisions qui s’imposent. Cependant, cela se fera selon lui après le dernier match des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 face au Nigeria le mois prochain. Accosté à l’aéroport, le boss du football national assure : «Il reste encore une seule rencontre en novembre face au Nigéria. Après cette rencontre, on va faire tout le bilan et on prendra les décisions qui s’imposent et on assumera ces décisions.»

 

«On ne peut pas être satisfaits des résultats»

Abordant le mal actuel qui ronge les Verts, Zetchi rappelle que cela dure depuis des mois maintenant, plus précisément depuis la dernière CAN au Gabon. «Cette période difficile dure depuis un certain moment déjà, depuis la CAN, on a pu remarquer que l’équipe nationale traverse une zone de turbulences. On ne peut pas être satisfaits par les résultats puisqu’ils ne sont pas positifs et rien ne va.»

 

«Le problème n’est pas qu’en défense»

Par ailleurs, Zetchi refuse d’accabler la défense seulement puisque même l’attaque ne fait pas mieux. «Je ne pense pas que le point faible de l’équipe est au niveau de la défense seulement. L’attaque de l’EN durant les dernières semaines et durant les derniers matchs était en difficulté et n’a pas eu le rendement escompté.» On attend maintenant les décisions importantes de Zetchi  qui doivent intervenir le mois prochain même si cela pourrait intervenir plus vite que prévu.

  1. Z.

6 mois après l’engagement d’Alcaraz, le problème de langue continue de faire des dégâts

La FAF ou l’art de se mettre en difficulté

 

La nouvelle sortie des Verts en Afrique et le match face au Cameroun nous ont permis de constater que le choix d’Alcaraz n’a pas encore donné ne serait-ce qu’une toute petite raison pour la FAF d’être fière de sa trouvaille.

 

En plus des résultats catastrophiques et le jeu qui ne donne toujours pas satisfaction, le problème de la langue et de communication qui s’est posé au départ n’a toujours pas été résolu.

Cette fois encore et comme nous vous le racontions hier, Alcaraz s’est retrouvé seul au monde en plein cœur du continent noir, c’est dans cette région bien précise qu’un Espagnol peut le plus se mettre en difficulté, et c’est ce qui a eu lieu, il faut dire que rares sont les nations africaines qui parlent cette langue, la Guinée équatoriale est même la seule, Alcaraz ne risque donc pas de se retrouver un jour dans un pays où il se sentira comme chez lui, au Cameroun par exemple il a été privé de conférence à deux reprises, il a manqué celle d’avant-match et même celle d’après- match, au point où l’on se demande si cette situation finalement ne faisait pas ses affaires, il faut dire qu’avec la situation qu’il vit et la pression des medias, il ne rate aucune occasion de fuir ses responsabilités,  il s’enferme dans sa bulle espagnole et ne veut presque plus entendre parler du français, l’on se demande même s’il suit encore ses cours de français qu’il a débutés en avril dernier lors de la signature de son contrat avec la FAF.

 

A la CAN, la CAF ne lui traduira pas ses dires

En engageant Alcaraz, la fedération s’est mise en difficulté, d’abord parce qu’elle savait dés le début qu’elle devait conclure avec un coach qui parle français, mais elle a fait complètement le contraire, cette erreur est en train de faire d’autres dégâts, puisqu’après la gêne occasionnée aux medias algériens qui ne trouvent toujours pas la façon qu’il faut pour échanger avec lui, voilà maintenant que la bévue de Zetchi qui s’exporte au-delà des frontières algériennes, elle traverse les pays et met la FAF en difficulté, car la FAF qui n’a pas vu utile d’engager un traducteur pouvant suivre de près son entraîneur pour lui faciliter la tâche et faciliter celle des medias fait que cela cause une gêne aux medias du continent, on l’a vu samedi et ça nous a fait honte.

Certes, la fédération affirme qu’elle a communiqué avec la Fecafoot et que c’est cette dernière qui devait assurer la traduction, mais elle n’y était pas obligée non plus, d’autant qu’il s’agit d’une langue minoritaire dans la région, et face a ce souci qui ronge l’EN et qui engendre des ondes de choc autour d’elle, on se demande comment la fédération fera lors de la CAN si ce coach est maintenu, d’autant qu’on sait tous que la CAF a 3 langues officielles, à savoir l’arabe, le français et l’anglais.

L’envie d’Alcaraz d’apprendre le français est inexistante, et la preuve tangible c’est  que ce sont ses adjoints qui ont commencé à l’apprendre au même titre que lui et qui commencent à la perfectionner, Alcaraz est-il têtu a ce point ?

Ni résultat, ni gestion du groupe, ni communication avec les medias encore moins avec une partie des joueurs, qu’avons-nous réellement gagné avec cet entraîneur ? La FAF sait qu’elle s’est trompée en l’engageant, elle s’est mise en difficulté, car rien ne va plus avec lui,  elle a encore un mois pour corriger son erreur.

  1. M. A.

 

Alors que l’Egypte a arraché sa qualification hier

L’incroyable chute des Verts

 

Durant deux éditions, 2010 et 2014, de la Coupe du monde 201, l’Algérie était le seul représentant maghrébin et arable, mais ça c’était avant car beaucoup de choses ont changé depuis et pas dans le bon sens pour les Fennecs.

 

L’Egypte est allée valider sa qualification pour la Coupe du monde-2018 en Russie hier en parvenant à battre la formation du Congo Brazzaville sur le score de deux buts à un. C’est Mohamed Salah qui a inscrit un doublé et offert par conséquent la qualification à son pays. 28 ans que les Pharaons attendaient cela et maintenant, c’est devenu une réalité. En prenant 12 points en 5 journées face à des équipes comme le Ghana, l’Ouganda ou encore le Congo Brazzaville, l’équipe coachée par Hector Cuper revient au-devant de la scène mondiale et ira en Russie défendre ses chances et participera à la 3e phase finale de la Coupe du monde de son histoire après l’édition de 1934 et celle de 1990. L’Egypte ne sera pas la seule équipe maghrébine et arabe, puisque le Maroc, la Tunisie, l’Arabie Saoudite et le Syrie ont de fortes chances de se qualifier. Dans l’autre sens, difficile de ne pas faire le lien avec l’EN qui était le seul représentant arabe et maghrébin en Coupe du monde. Cependant, les choses ont changé et ce n’est pas dans un sens positif. Pire, depuis des mois, les Verts chutent et personne ne semble pour le moment capable de stopper cette chute qui a coûté une 3e qualification d’affilée à la plus grande compétition sur le plan international. Beaucoup de facteurs ont contribué à cette régression et à ce mal-être.

 

Les Fennecs, derniers de la classe

Des décisions désastreuses ont été prises depuis plusieurs mois par les dirigeants du football algérien à commencer par Raouraoua en nommant Rajevac puis Leekens qui ont échoué. Ce dernier est parti et Zetchi est arrivé avec beaucoup de promesses et l’envie de relancer la machine. Cependant, rien n’a changé puisque l’Algérie a continué sa chute vertigineuse au point de devenir une équipe quelconque alors qu’elle était encore il y a quelques mois l’une des meilleures nations africaines. Maintenant, les joueurs de l’équipe nationale vont suivre la Coupe du monde à la télé et verront l’Egypte, l’Arabie saoudite et très probablement la Tunisie et le Maroc. Autant de progrès pour les autres sélections et un gros retour en arrière pour l’EN qui va devoir se relancer très rapidement et tirer les enseignements nécessaires de cette leçon. Tout à fait normal car l’Algérie est la dernière de la classe et ne pouvait espérer autre chose après les désastres qui se sont enchaînés depuis plusieurs mois.

  1. Z.

 

 

 

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