Broos-Alcaraz : qui perdra sa tête en premier ?

Désigné par la presse camerounaise comme le principal responsable de l’élimination précoce du Cameroun pour le Mondial 2018, Hugo Broos est plus que jamais sur le gril. Ses conflits avec plusieurs cadres de la sélection ne joueront certainement pas en sa faveur. La tête d’Hugo Broos est désormais mise à prix. Les champions d’Afrique n’ont pas encore digéré la défaite à Uyo (4-0). La presse camerounaise lui a même trouvé un nom : «Tueur de talents». Selon eux, il a poussé vers une retraite internationale précoce : Idriss Carlos Kameni, Joël Matip, Amadou Ibrahim et plus récemment encore André Onana, Choupo-Moting, Nyom et Gaetan Bong. C’est la guerre entre lui et les médias qui pensent qu’une défaite ou un nul face à l’Algérie précipiterait son départ du Cameroun. Bassogog et Aboubacar ne le sentent plus Hugo Broos s’est permis de se moquer en pleine conférence de presse, du jeu stéréotypé de Christian Bassogog, sacré meilleur joueur de la CAN 2017. «Bassogog doit changer sa manière de jouer. Il est prévisible. J’aurais 40 ans de moins que jamais, il ne me passerait. Tous les entraîneurs savent comment il joue. Il ne crée pas. Tu mets un défenseur qui court aussi vite que Bassogog, c’est 50% de difficulté. Si Christian se rend compte qu’il ne doit pas toujours courir avec la balle au pied, il sera un bien meilleur joueur. On va lui apprendre ça.» L’ancien entraîneur de la JSK ne s’est pas arrêté là. Il a tiré à boulets rouges sur Vincent Aboubakar au motif qu’il perd beaucoup de ballons. Ces deux cadres de l’équipe ne le sentent pas. Dans les coulisses, il se dit qu’ils sont en train de manœuvrer pour le limoger. Broos : «Je ne démissionnerai pas» Hugo Bross ne les entend pas de cette oreille. Dans une déclaration faite à la presse camerounaise, il dira : «On peut être content de la prestation des nouveaux joueurs. Ça nous donne aussi des possibilités pour l’avenir. Moi je n’ai aucune raison de partir maintenant. On va se mettre à table et voir si c’est encore possible de continuer. Mais pour l’instant, il n’y a aucune raison, mais aucune raison de démissionner. Dommage pour les gens qui espèrent peut-être que je m’enfuie maintenant.» Ainsi, on a peut-être trouvé un intérêt pour ce match sans intérêt. Cameroun-Algérie. Ne décidera pas de qui ira en Russie, mais il décidera peut-être si Broos ira à la CAN 2019 avec son équipe ou pas, Alcaraz lui n’en aucune chance alors… A. M. Le dribble de Brahimi face à Thomas Lemar allume la grande toile Avant-hier lors de la rencontre entre Monaco et Porto, qui s’est soldée par une victoire des Portugais sur le sol de la Principauté, Yassine Brahimi était au four et au moulin, certes le joueur a été remplacé avant la fin de la rencontre, mais le meneur de jeu des Verts s’est illustré notamment par un dribble réussi en 1re mi-temps sur le Monégasque Thomas Lemar qu’il a pris à contre-pied le mettant carrément par terre. La feinte de corps d’Yassine a largement fait le buzz avant-hier en soirée et tout au long de la journée d’hier, les medias ont pu constater qu’Yassine n’a rien perdu de sa finesse technique malgré tout ce qu’il endure actuellement avec la sélection avec sa récente élimination prématurée de la course à la qualification à la Coupe du monde-2018 en Russie. L’entraîneur est en train de le marginaliser, le DS veut l’imposer Bentaleb divise Schalke Le temps passe et les choses se corsent pour le milieu de terrain des Verts, Nabil Bentaleb. Ecarté des rangs de la sélection par Alcaraz qui a vu qu’il ne se donnait pas a fond et qu’il devait se remettre en question lors de la prochaine date FIFA prévue la semaine prochaine, le milieu de terrain de l’EN ne vit pas des jours meilleurs en club. En effet, l’ancien joueur de Tottenham n’a plus rejoué avec Schalke 04 depuis le 19 de ce mois et une lourde défaite subie contre le Bayern de Munich, 3 à 0, à domicile, il était aux abonnés absents le week-end passé contre Hoffenheim, et cela ne fait pas ses affaires d’autant plus qu’il est en nette baisse de forme. Hier, la presse allemande a consacré un article sur ce constat concernant le jeune milieu de l’EN, relatant les faits et affirmant qu’il existe des divergences entre le coach de l’équipe Domenico Tedesco et Christian Heidel le directeur sportif qui avait été derrière le recrutement définitif du joueur l’an passé de la Premier League. Facteur économique Nabil s’est donc retrouvé du jour au lendemain au centre d’un conflit entre les deux hommes, d’un côté le coach veut le marginaliser et ne plus le faire jouer car il le trouve très naïf en matière de discipline tactique et de l’autre, le directeur sportif qui joue au protecteur et qui aimerait voir encore et encore Bentaleb dans le onze de départ, pour des raisons purement commerciales, quitte à mettre tous les arguments nécessaires pour le défendre. « Nous ne devrions pas oublier qu’il n’a que 22 ans, il est encore jeune » avant de rappeler que le club a mis 19 millions pour le recruter, et que le club doit absolument lui donner la chance de jouer. « Le laisser longtemps sur le banc ne nous rend pas service, si l’on veut le vendre à nouveau », a-t-il expliqué. Reste à savoir maintenant comment réagira le staff technique face à cette pression, et ce, à partir d’aujourd’hui lorsque le coach Tadesco devra annoncer sa liste des convoqués, Schalke 04 jouera le match d’ouverture de la 7e journée de Bundesliga demain contre Leverkusen, et Bentaleb saura s’il sera déjà retenu puis s’il jouera d’entrée la rencontre. Ce qui est sûr, c’est que l’international algérien est en train de traverser une mauvaise période, ce qui va changer cette fois c’est qu’il n’aura pas l’échappatoire de la sélection pour se ressourcer, à lui de profiter de la prochaine date FIFA pour se concentrer sur son boulot et essayer de rebondir et pourquoi pas reconquérir et sa place en club et en sélection. S.M.A

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