‘’Bey’’ sebaïni, le grand retour à l’antique Cirta

 

Le match qualificatif pour la Coupe du monde 2018, qui va opposer, ce soir, l’Algérie à la Zambie, sera très spécial pour le public de l’antique Cirta qui accueille les Verts après plus de 27 ans d’absence.

Ça ne sera pas tout, puisque la ville sera représentée dans le onze de départ par la présence de l’enfant terrible de la ville des Ponts suspendus, le Rennais Ramy Bensebaïni attendu avec un grand enthousiasme et fierté par les habitants de la ville d’Ahmed Bey. Ramy qui a appris à jouer au foot dans les ruelles étroites de la ville, puis au CSC, revient par la grande porte à Constantine, sa ville natale après qu’il l’a quittée il y dix ans pour rejoindre l’académie de football du Paradou AC, qui a fait de lui un joueur professionnel, il n’aurait jamais imaginé qu’il rejouera un jour chez lui dans la peau d’un joueur international, en plus comme titulaire.

 

Tout « Boussouf » au stade pour le soutenir

En effet, l’actuel sociétaire du club de Ligue 1 française, à savoir le Stade Rennais, sera, sans doute, très ému, en foulant la pelouse du stade Chahid Hamlaoui de Constantine, au même titre que les Sanafir, « lui-même en fait partie, nous dira Yahia un de ses voisins à Boussouf son quartier où il a grandi (il est né au centre-ville avant de déménager un an après à Boussouf). Et comme ça sera la première fois qu’il va défendre les couleurs de son pays dans sa ville natale et devant les fans  du CSC, le team où il a fait ses premiers pas et appris l’ABC du football dans son école sous la direction de son père qui a été son premier entraîneur, la fête s’annonce grandiose car même si l’on redoutait l’absence du public à cause de la déroute subie à Lusaka, il reste tout de même cette raison qui pousse le supporter constantinois à aller au stade qu’est la présence de Ramy dans le groupe des Verts, d’ailleurs ses voisins du quartier Boussouf ne sont pas prêts à manquer ce grand jour, ils seront tous au stade pour le voir à l’œuvre.

 

Fierté des Sanafir

Les Sanafir se déplaceront en grand nombre pour assister au match, ils reverront par la même occasion le jeune produit de leur école, car c’est chez « Lekhdoura » que Ramy est parti tout petit vers le centre El-Ankaoui de Tessala El-Merdja pour intégrer l’académie des …. «  Zetchi » il y a tout près de 10 ans, un éloignement qui aura été profitable pour le joueur. Constantine n’aura d’yeux que pour l’enfant prodige de leur ville qu’ils soient Mocistes ou Sanafir et vont beaucoup scander son nom chaque fois qu’il touchera le cuir. « Pour nous, la star c’es Ramy », nous lancera Hichem un fan du CSC qu’on a rencontré du côté d’El-Koudia un des quartiers haut perchés de Constantine.

 

Le Bey qui fera de l’ombre au King Mahrez

Ainsi donc, et au moment où les fans dans les différents stades du monde où s’est produite l’EN jusqu’ici attendent l’équipe pour voir Mahrez, Brahimi et autres stars de la sélection, Constantine fera de Bensebaïni son « Bey » le temps d’un soir, Mahrez le pensionnaire du King Power Stadium sera relégué au 2e plan, une bonne raison pour Ramy de sortir une belle prestation et continuer à confirmer son talent qu’on lui a découvert lors de la CAN. 

Le rêve du grand-père deviendra réalité

Cette soirée, le père de Bensebaïni, qui est, pour ceux qui l’ignorent, entraîneur de football et, surtout, le grand-père de Rami, l’ancien gardien de but international, Hanchi, qui a porté les couleurs du CSC et du MOC, seront très émus de voir leur fils et petit-fils fouler le stade Hamlaoui sous les couleurs de l’EN d’Algérie. En effet, sans doute,  tous deux vont jubiler à chaque intervention de leur enfant. Mais celui qui va frémir le plus à chaque fois que le libero Rami tapera le  ballon, c’est son grand-père qui avait déclaré un jour qu’il souhaitait le voir porter, un jour, le maillot de l’EN d’Algérie avant de mourir, le voilà ce grand jour tant attendu, il verra son petit-fils fouler la pelouse de Hamlaoui, ça ne sera qu’un début, car Ramy, et vu son talent, a encor de beaux jours devant lui.

S.M.A et R.G

 

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Cameroun 1 – Nigeria 1

Le Cameroun dit adieu au Mondial 2018

Humilié au Nigeria vendredi (0-4), le Cameroun voulait montrer son orgueil ce lundi à Yaoundé, face à ces mêmes Super Eagles. Cette fois, la sélection d'Hugo Broos n'a pas perdu (1-1), mais elle a définitivement dit adieu au Mondial 2018, alors qu'elle devait faire le sans-faute sur les trois derniers matches pour espérer se qualifier.

Le Nigeria a rapidement compliqué la tâche camerounaise. L'ailier de La Gantoise, Moses Simon, a ouvert le score à la demi-heure de jeu en profitant d'un cafouillage dans la défense des Lions indomptables, et le Cameroun a souffert, incapable de réellement inquiéter le Nigeria, bien en place défensivement, malgré la possession de la balle.

 

Un réveil trop tardif

Le milieu de Chelsea Victor Moses, clairement le Nigérian le plus impressionnant, a même manqué de faire le break à 20 minutes de la fin, après une bonne percussion, mais sa frappe est passée de peu au-dessus. Les Camerounais, dos au mur, ont accéléré par la suite. Aboubakar a fini par égaliser sur penalty (75e), après une faute de Ezenwa, auteur d'une sortie non maîtrisée sur Djoum. Nguamaleu aurait même pu donner la victoire aux champions d'Afrique, sans une superbe parade d'Efenwa (84e). Mais le réveil des Lions indomptables a été trop tardif.

 

Classement