Alors que la saison est finie depuis pratiquement un mois, les joueurs ne veulent plus patienter pour leur argent et se dirigent vers le clash avec la direction.

La situation au sein de l’USM El- Harrach a stagné et aucune solution n’a été apportée par les dirigeants. Ces derniers, qui sont à la recherche de financements, n’ont pas encore trouvé le moyen de payer leurs dettes et surtout les joueurs. Il faut savoir que les Jaune et Noir attendent avec impatience de toucher leur dû afin de pouvoir penser à la suite. Comme tout le monde le sait, le retard dans les salaires des joueurs est d’au minimum de quatre mois et que certains ont jusqu’à 18 mois à l’image d’Abdeldjalil Layati ou encore Yacine Medane qui attend plus d’un an de salaire. Ce qui est sûr, c’est que la situation est très compliquée. Farès Benabderrahmane et ses coéquipiers ont tenté de joindre les dirigeants afin de pouvoir connaître l’avancement de la situation, cependant, ils ont finalement été ignorés. Selon une source sûre, les dirigeants ne veulent même plus répondre aux joueurs puisqu’ils ne savent pas quoi leur dire pour le moment. En tout cas, ce ne sont pas que les joueurs qui sont concernés mais plutôt l’ensemble de l’équipe. Les différents staffs attendent aussi leur argent et les membres de la direction. Le président Mohamed Laïb tente d’apaiser les choses et de trouver des solutions mais il faut dire qu’il est dans une impasse. Il n’a pas encore trouvé le moyen afin de pouvoir payer tout le monde surtout que la facture sera très salée. De ce fait, si la situation n’évolue pas dans les prochains jours et avant la fin de ce mois du Ramadhan, alors Essefra pourra perdre beaucoup d’autres joueurs. Il ne faut pas oublier que plusieurs poulains de Chérif Hadjar ont décidé de se diriger vers la Chambre de résolution des litiges et n’ont pas voulu attendre plus longtemps. Rappelons que la direction avait promis aux Jaune et Noir qu’ils allaient percevoir leurs salaires durant les dix premiers jours du mois sacré de Ramadhan, cependant, personne n’a donné signe de vie ce qui a eu pour conséquence d’énerver les joueurs. En tout cas, si rien n’est fait dans les prochains jours alors El-Harrach pourrait perdre la plupart de ses joueurs et même les dernières recrues hivernales penseraient à changer d’air. Ce qui est sûr, c’est que cette situation conduira directement l’équipe vers une autre saison compliquée comme ce fut le cas cette année. Il ne faut pas oublier que l’équipe pourrait être interdite de recrutement si jamais les dettes ne sont pas payées. En tout cas, les prochains jours devraient être décisifs pour l’équipe harrachie.

1. K.

Laïb veut convaincre Hadjar de rester

Alors qu’une réunion devrait se dérouler entre les dirigeants et le premier responsable du staff technique harrachi, tout le monde se pose la question sur l’avenir du coach. Comme tout le monde le sait, Chérif Hadjar a réussi à atteindre son objectif lors de la dernière saison en arrachant un maintien qui aura été difficile. L’entraîneur harrachi, qui est arrivé au sein du club lors de la phase retour, a réussi à relancer l’équipe même si la situation était très difficile. Il a notamment offert la première victoire de la saison aux supporters et a gagné leur cœur. Ce qui est sûr, c’est que tout le monde est unanime sur l’avenir de Chérif Hadjar. Les supporters, les joueurs et la direction veulent qu’il reste à son poste en prévision de la prochaine saison, cependant, il a émis certaines conditions et rien n’est encore sûr pour le moment. Le premier responsable du staff technique harrachi ne veut pas continuer dans ces conditions et veut donc rencontrer les dirigeants afin de voir quelles solutions ils ont trouvées pour sortir de cette crise financière. De son côté, le président Mohamed Laïb a décidé de tout faire afin de convaincre l’entraîneur d’El-Harrach de rester pour une saison de plus et va mettre les moyens qu’il faudra afin de pouvoir le convaincre. Le boss harrachi sait très bien qu’il devra d’abord régler le problème d’argent et ne compte en aucun cas lâcher Chérif Hadjar.

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