Le MCO mérite de grands dirigeants

Le MC Oran souffre depuis quelques années d’un problème d’instabilité à tous les niveaux. Depuis 2019, l’encadrement administratif a connu trois patrons, en l’occurrence Tahar Chérif El-Ouezzani, Tayeb Mehiaoui et Youssef Djebbari.

Les trois se sont plaints du volet financier, priant plusieurs fois les autorités de dégager des enveloppes pour pouvoir gérer les affaires du club. Démunis sur le plan  financier, les trois dirigeants ont compté, pendant leur mandat, sur l’argent de l’Etat pour assurer leur rôle. En d’autres termes, leurs moyens personnels ne leur garantissent aucunement de prendre les commandes de ce club aux dépenses faramineuses. L’ancien milieu de terrain du Mouloudia d’Oran et de la sélection nationale a eu pour seul mérite de réduire les dépenses en assurant des salaires raisonnablement abordables pour le club d’El-Hamri. L’ancien sénateur a fait le contraire avec une masse salariale dépassant 4 milliards de centimes, tandis que l’actuel patron a été incapable de doter l’équipe première de l’eau minérale.   Le club-phare de l’Ouest algérien, par sa grandeur, mérite à coup sûr des dirigeants aisés financièrement, capables de gérer les affaires sans compter sur l’aide des pouvoirs publics, à l’instar de Mohamed-Ahmed Belhadj, victime seulement de sa naïveté. Vu sa grandeur, le Mouloudia d’El-Bahia, qui jouit d’une popularité, mérite d’être géré par de grands hommes.
L. M. A.
 
Pour convaincre Amrani
Djebbari intercède auprès d’Amrouche
Une source proche de la direction du Mouloudia d’Oran assure avoir appris que Youssef Djebbari a contacté Adel Amrouche pour lui demander de convaincre Abdelkader Amrani de revoir sa décision de partir. Selon la même source, il a contacté avant-hier l’entraîneur adjoint dans ce sens. Ce dernier resté injoignable hier lundi aurait gentiment refusé d’intercéder, poursuit notre interlocuteur au bout du fil. A suivre.
L. M. A.

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