Gestion de la LFP : retour à la case départ

Lorsque Medouar a été poussé à bout et malmené par Cherif Mellal, le président de la JSK, mais aussi par Nacer, le boss du RCK, dévoilant au monde ses pratiques peu professionnelles, ce dernier a choisi de s’éclipser préférant garder le silence avant de s’expliquer dans une conférence de presse pour annoncer de prochaines nouveautés dans la gestion de son instance.

Medouar a promis d’installer un SG dans un court délai, chose qu’il n’a pas réussi à faire, avant de recourir à une solution interne en nommant Omar Aourir, un employé de la LFP au poste de secrétaire général contre toute attente. Les choses semblaient dès lors retrouver leur cours normal, d’autant que dans la foulée, la FAF a accéléré la procédure concernant la signature de la très controversée convention qui offre à Medouar et son instance une délégation pour pouvoir gérer les affaires des championnats professionnels à la place de la FAF, mais c’était compter sans un énième retournement de situation, puisque la LFP est vite retombée dans ses travers quand le SG a tout simplement claqué la porte en quittant définitivement la LFP.

 

La LFP perd un employé qualifié

Ayant occupé le poste de responsable du département des finances, Aourir était considéré parmi les valeurs sûres de la LFP. Medouar en personne l’avait présenté comme une personne compétente, mais très vite, la réticence que ce nouveau SG avait avant d’accepter ce challenge a pris une autre tournure et Aourir a tout simplement décidé de se retirer, il ne quitte pas seulement son poste de secrétaire général, mais cette fois toute l’instance, même son rôle dans la gestion des finances, et fait perdre ainsi à la LFP un employé qualifié.

 

Sans SG   

Du coup, le poste de SG est redevenu libre. La LFP n’a cependant pas installé de vice-président et la restructuration promise par Medouar est carrément tombée à l’eau. En résumé, rien n’a pratiquement changé un mois et demi après l’éclatement des hostilités et la crise qui a secoué de plein fouet la LFP, si ce n’est ce bout de papier signé fin novembre dernier avec la FAF qui a plus servi Medouar que le football algérien en témoignent ses dernières déclarations faites en marge de la remise des recommandations du symposium au président de la République à travers laquelle tout le monde a constaté que Medouar n’a pas appris la leçon, et décide de mener une nouvelle rébellion à cause de motifs insensés comme par exemple un voyage aux Emirats dont on l’a privé, et à cause duquel il a même raté la dernière réunion du BF. 

 

Des fantômes à El-Hamma

C’est donc le grand retour à la case départ pour la pauvre LFP, le siège est encore vide, et les dirigeants des clubs appelés plus que jamais à y faire des déplacements à maintes reprises d’ici le 15 janvier prochain datte de la fin du mercato vont galérer, puisqu’ils n’y trouveront personne à leur accueil, il faut dire que le rôle du SG consiste à gérer les affaires administratives de l’instance, mais aussi accueillir et conseiller les clubs en cas de besoin surtout dans une telle période, mais sans SG ni vice-président, et avec un président aux abonnés absents, les choses sont en train de fonctionner au pif, les clubs vont se retrouver livrés à eux-mêmes, ce qui n’arrangera pas les choses. La suite s’annonce incertaine d’autant qu’actuellement une nouvelle guéguerre vient d’éclater entre Zetchi et Medouar, ce dernier qui avait le soutien de président de la FAF risque de se retrouver seul, car son bureau de ligue n’a toujours pas le pouvoir escompté, et ça risque d’éclater à tout moment, la FAF qui s’était entendue avec le BL de recevoir avant chaque BF un rapport détaillé, a dû s’en passer le 17 décembre dernier à cause d’une absence inattendue de Medouar qui a agacé à plus d’un titre Zetchi, ce dernier doit maintenant veiller à ce que la LFP ne retombe pas dans ses travers et qu’elle se restructure, Medouar qui a trouvé refuge dans des marchés parallèles pour arrêter des calendriers bon marché, doit cesser de provoquer, il n’a peut-être pas de supérieur comme il l’a déclaré mardi passé, mais la rue risque de gronder si ça dégénère à nouveau, et c’est lui qui devra en assumer les conséquences.

  1. M. A.

 

Oudjani intègre la cellule de recrutement du FC Nantes

L'ancien attaquant algérien, Chérif Oudjani va intégrer la cellule de recrutement du FC Nantes, c’est du moins ce qu’a annoncé le journal français Ouest-France.

Le FC Nantes qui a entamé une vaste opération de renforcement de ses structures sportives a proposé à Chérif Oudjani le poste. Le buteur de la finale de 1990 a accepté la proposition d'intégrer la nouvelle cellule des Canaris.

Pour rappel, Oudjani a une assez bonne expérience dans le domaine, il a occupé le même poste à Lille pendant une dizaine d’années, avant de rejoindre les Anglais de Southampton, et désormais il travaillera aux côtés de Halilhodzic qu’il avait déjà côtoyé à Beauvais, au début de la carrière d'entraîneur du Bosnien.

Ghouti absent au BF, présent au CTN

Le président de la CFA, Mohamed Ghouti, a brillé par son absence lors de la dernière  réunion statutaire du dernier BF tenue lundi passé. Il a justifié son absence par un déplacement à l’étranger, mais la vérité  c’est qu’il n’a pas voulu affronter Zetchi et surtout Bahloul dont les rapports avec lui sont tendus depuis plusieurs semaines. Le président de la ligue d’Oum El-Bouaghi était présent mardi à Bologhine où il a assisté au match USMA-ASMO pour ensuite rejoindre le CTN de Sidi Moussa pour passer la nuit gratuitement  car il devait se déplacer hier à Bel-Abbès  pour ouvrir le séminaire des arbitres de l’élite qui s’étalera jusqu’au 22 décembre.

 

 

 

 

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