Ligue 1: La succession du CSC est ouverte

Fin des vacances des pensionnaires du championnat professionnel de Ligue 1 Mobilis. Le coup de starter officiel sera donné aujourd’hui à l’occasion des retrouvailles entre deux clubs qui ont bouclé la saison écoulée sur le podium. Il s’agit du CS Constantine, vainqueur du championnat, et du NA Hussein Dey, classé troisième.

Un rendez-vous au sommet et prometteur qui se disputera sur la pelouse naturelle de l’enceinte Chahid-Hamlaoui de Constantine. Une nouvelle saison footballistique qui se présente avec de nouvelles données, dont notamment le changement opéré à la tête de l’organisme chargé de la gestion du calendrier, à savoir la Ligue de football professionnel. Ce n’est pas Kerbadj qui prendra place ce soir à la tribune officielle de ‘’Hamaloui Stadium’’, mais son successeur Abdelkrim Medouar, qui veillera en personne sur le début du championnat à partir de Constantine. Le nouveau président de la Ligue, Medouar, a indiqué qu’il veillera à ce que la compétition se déroule dans les meilleures conditions possibles sur le plan du calendrier, sur le respect des règlements en vigueur et surtout de l’équité entre les différents sociétaires de la Ligue 1 Mobilis. Les amoureux du ballon rond, quant à eux, n’ont qu’un seul souhait : des matches sans violence, un arbitrage impartial et une qualité de jeu à la hauteur du prestige du football national.

 

Le MCA, l’USMA, l’ESS et le MCO les puissants candidats

Les observateurs et le commun des amoureux du championnat local se posent la même question : quelle sera la nouvelle configuration pour cette saison footballistique 2018/2019. Ressemble-t-elle à celle de la saison écoulée où le trio CS Constantine, JS Saoura et NA Hussein Dey avait réussi à voler la vedette aux traditionnels candidats en puissance comme le MC Alger, l’USM Alger ou autre l’ES Sétif. Au regard du plan de recrutement opéré par les différents clubs et l’image montrée en cette phase d’intersaison lors des matches amicaux et officiels, les Algérois du MCA et de l’USMA ainsi que les Sétifiens de l’Entente et les Oranais du MCO semblent offrir ce profil de candidat en puissance pour le sacre. Le recrutement opéré par le MCA ainsi que la stabilité du staff technique et du noyau de l’effectif de la saison passée en font une équipe en mesure de prétendre au sacre final. Les joueurs, l’entraîneur Casoni et le président KSK adoptent le même discours : renouer avec le sacre. Même cas de figure pour leurs voisins de l’USMA. La bonne image montrée lors du dernier match en coupe arabe à Kerbala et la parfaite préparation estivale font que les Rouge et Noir de Soustara offrent le bon profil d’un club ‘’titrable’’. Idem pour cette équipe de l’ES Sétif qui fait, précocement, parler d’elle en coupe arabe dont elle a assuré la qualif’ pour le prochain tour et son retour en force dans la course en Ligue des champions d’Afrique. Le MC Oran de l’entraîneur marocain Badou Zaki est en mesure de jouer les trouble-fête et renouer ainsi avec le sacre après de longues années de disette.

 

Le NAHD, la JSS et le CSC, les outsiders

D’autres clubs sont visiblement capables de marquer de leur empreinte le nouvel exercice 2018/2019, mais qui restent moins cotés pour le haut du podium. A commencer par les ‘’Sudistes’’ de la JS Saoura toujours réguliers. Jouant ces dernières années le podium, la JSS trébuche toutefois dans le dernier pas vers le titre. Après avoir terminé les deux dernière saisons à la deuxième place avec une participation à la prestigieuse Ligue des champions, la JSS saura-t-elle cette saison franchir le pas supplémentaire tant attendu vers le titre. Champion en titre, le CS Constantine peut-il, lui, rééditer l’exploit ? Rien n’est moins sûr surtout que les Sanafir ne vont pas bénéficier de ce précieux ‘’facteur surprise’’. Cette saison, ils seront l’équipe à battre. D’où la nécessité de mener des efforts doubles pour espérer rester sur le toit du football national en mai prochain. Quant au NA Hussein Dey, la volonté de Dziri et la hargne des joueurs feront d’eux un «os» difficile à ‘’déguster’’. Les Sang et Or veulent faire mieux que la saison précédente. Tous les ingrédients sont, en tout cas, réunis pour que le Nasria se maintienne en haut du ballon rond local.

 

Le CRB ou le «triste record technique»

Le Chabab de Belouizdad a fait couler beaucoup d’encre avant même le début de l’exercice. Non pas parce qu’il fait rêver ses supporters de nouvelles consécrations, mais le club est confronté à l’une des pires situations qu’il n’a jamais connue depuis son existence. Et pour cause, le CRB tient déjà le ‘’triste record technique’’ d’avoir changé quatre fois son entraîneur. Après le départ du Marocain Taoussi en fin de saison, le CRB a fait appel à Aït-Djoudi. Ce dernier ne résistera pas à la dure réalité des Rouge et Blanc pour céder la place à Bougherara, lequel lui emboîtera rapidement le pas quelques jours après son installation. Il sera procédé par la suite au recrutement de Rouabah qui pliera, lui aussi, l’échine devant la crise du Chabab avant que Cherif El-Ouazzani ne lui succède. Celui-ci fait dans la résistance, affirmant qu’il pourra sortir l’équipe de cette situation de crise. Saura-t-il aller au bout de ses engagements ? Pas si sûr avec une administration faible à tout point de vue.

 

Que cache la JSK version Mellal ?

L’autre équipe qu’il faudra suivre de près est la JS Kabylie. Les ‘’socios’’ s’impatientent de voir leur équipe favorite leur faire oublier les dernières années de braise marquées par des contre-performances à répétition. Après avoir échappé de justesse à la relégation pendant deux saisons de suite, avec un ratage lamentable en mai dernier en finale de la coupe d’Algérie face à l’USM Bel-Abbès, les supporters de la JSK entretiennent l’espoir de revenir sur les bons rails des consécrations. La JSK, version Cherif Mellal, est-elle en mesure de retrouver ses lettres de noblesse. Une chose est sûre, la nouvelle JSK est plus tranquille, plus sereine et outrageusement décidée à réécrire ses lettres de noblesse.

 

Le CABBA, l’ASAM et le MOB ou le retour aux sources

L’USM El-Harrach, l’USM Blida et l’US Biskra, tous des anciens de l’élite, ayant rétrogradé, sont remplacés par les nouveaux promus, à savoir le CA Bordj Bou-Arréridj, l’AS Aïn M’lila et le MO Béjaïa. Ces derniers n’ont fait, en réalité, qu’un retour aux sources après avoir marqué de leur empreinte le football d’élite les années passées. Le CABBA et l’ASAM ont joué déjà dans le plus haut de la pyramide du football local laissant un passé prestigieux. Les Crabes avaient connu la gloire à l’occasion de leur victoire finale en coupe d’Algérie. Même s’ils reviennent avec le petit objectif d’assurer le maintien, les trois nouveaux promus ne vont pas se sentir dépaysés. C’est juste une question d’application. Naoufel A.

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Les deux dossiers suscitent toujours le débat 

L’arbitrage et la violence font peur aux ‘’footeux’’

L’arbitrage et la violence dans les stades sont les dossiers brûlants qui reviennent cycliquement et continuellement. Chaque saison apporte son lot en matière de scandales d’arbitrage et de violence destructrice dans les enceintes sportives. Ces deux dossiers font toujours peur à la population des ‘’footeux’’. La Fédération algérienne de football (FAF) et les différentes autorités impliquées d’une manière ou d’une autre dans la gestion d’une partie de football sont tenues de prendre leurs devants afin d’éviter la reproduction des tristes images de violence et les décisions arbitrales scandaleuses. La fédération, sous la conduite de Kheiredine Zetchi, semble avoir tiré des leçons précieuses et utiles de l’exercice précédent pour que les arbitres évoluent dans un cadre serein à même de remplir parfaitement leur mission de ‘’justicier correct’’ sur le rectangle vert. La revalorisation de leurs indemnités entre d’ailleurs dans le cadre de la prise en charge efficace des chevaliers du sifflet. Pour la violence, il est primordial que les services de sécurité prennent des mesures plus draconiennes pour dissuader les plus aventuriers. Parallèlement, le président de la LFP, Medouar, a réussi le pari des stades, évitant les ‘’soucis’’ de la saison passée comme il s’engage pour le respect scrupuleux du calendrier.

  1. A.
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