MCO : Régression inexplicable

Encore une fois, le MCO a échoué. Cette fois, son bourreau se nomme l’Olympique de Médéa. La formation oranaise connaît une chute vertigineuse dans cette dernière ligne droite du championnat, concédant défaite sur défaite.

Alors qu’au sein du club, on prétend que l’équipe traverse un passage à vide, la défaite de vendredi a sonné le glas pour les supporters qui ne cachent plus leur désapprobation, après que leur équipe a perdu sa place sur le podium, alors qu’elle était collée à cette place depuis plusieurs semaines. Conséquences de sa défaite à Médéa, elle perd deux places (désormais, le MCO est classé 5e). Alors que les résultats des  journées précédentes lui étaient favorables, ce weekend, le club phare de l’Ouest s’est laissé distancer par ses poursuivants, en l’occurrence le NAHD et la JSS. De quoi s’arracher les cheveux pour les pauvres supporters qui ne comprennent pas pourquoi leur équipe est devenue si vulnérable.

 

Défense passive

Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’équipe affiche quelques défauts défensifs, si elle n’encaisse pas au début du match, inversement, elle est prise à défaut vers la fin, c’est ce qui s’est passé à Médéa. Alors qu’elle tenait le point du nul, elle rendra les armes à un quart d’heure de la fin en encaissant deux buts dans un moment crucial de la partie, alors que d’après les présents, le portier Raouf Natèche a retardé l’échéance en sortant des arrêts dont lui seul à le secret, mais le chevronné portier du MCO s’est avoué vaincu. L’autre point négatif à la décharge de la défense, depuis plusieurs matches, des penaltys sont sifflés à l’encontre de l’équipe après des fautes commises dans la surface par les défenseurs qui n’arrivent plus à se maîtriser, notamment dans les moments forts de l’adversaire, même Natèche, qui s’était illustré dans un passé récent en stoppant plusieurs penaltys en sauvant son équipe dans des moments difficiles, n’arrête plus aucun… penalty ! Les temps sont vraiment durs.

 

Que nous sortira-t-on cette fois ?

Si pour les défaites face au MCA, à l’ESS et au CRB, on a prétexté le manque de compétition, après la défaite de Médéa, on ne pouvait sortir cette excuse à nouveau, même la pelouse, dont on redoutait qu’elle soit un handicap, pour les Oranais, elle était, d’après des témoins «praticable». Ainsi, toutes les conditions étaient réunies pour réaliser une bonne performance ; or, les Rouge et blanc n’ont jamais affiché des ambitions pour gagner ou dans le pire des cas, rentrer à la maison avec le point du nul. Le constat est de plus en plus alarmant quand on s’aperçoit que les occasions que s’était créés l’équipe dans ce match se compte sur les doigts d’une main.

  1. S.

 

Bououkaz perd du crédit

Si après chaque revers, on sortait des arguments souvent farfelus pour justifier l’échec, il est temps pour les Oranais de faire leur autocritique. Le premier à le faire est évidemment l’entraîneur qui est appelé à revoir sa copie. Epargné par les critiques après des défaites douloureuses pourtant, Bououkaz sait très bien que l’ami de l’entraîneur est le résultat. Or, les performances en dents de scie commencent à le discréditer auprès des supporters qui l’avaient porté aux nues après les premières belles performances dans la phase retour. Le coach tunisien a toujours répété à qui voulait l’entendre que son objectif est de travailler sur le moyen terme. «Je suis venu pour un projet qui peut prendre deux ans, après on me demandera des comptes», assure-t-il à chaque fois qu’il est interpellé sur la mauvaise passe que traverse son équipe, mais la patience des supporters à des limites. Désormais, l’entraîneur et les joueurs doivent réagir et vite pour finir sur le podium, à commencer par ce match face au leader, le CSC.

  1. S.

 

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Tiaïba rate son match…

Titularisé à la pointe de l’attaque vendredi, Mohamed Tiaïba, n’a pas fait un bon match, ratant même deux occasions nettes de marquer, alors que le score était encore vierge. Tiaïba a manqué de lucidité et d’efficacité, ses ratages ont pénalisés l’équipe, car s’il avait été plus efficace, le sort de la partie aurait été inversé. Recruté par le club l’été dernier pour justement marquer des buts, malgré qu’il a déjà six buts, le joueur a été moins décisif.

 

… et il casse la glacière

Comme rapporté dans notre édition d’hier, lors de sa substitution, Mohamed Tiaïba n’avait pas dissimulé son mécontentement. D’après des témoins, dans un moment d’énervement, Tiaïba a fracassé avec un coup de pied la glacière du soigneur, un geste qui n’a plu à personne, notamment aux membres du staff technique, qui n’ont pas du tout apprécié le geste de leur attaquant, qui est pourtant réputé pour être un élément discipliné. Quelle mouche l’a piqué ?

  1. S.

 

Arrivée à minuit

La délégation mouloudéenne, qui a pris la route après le match, n’est arrivée à Oran qu’aux environs de minuit. A noter que le bus qui transportait la délégation s’est arrêté à l’aire de repos de Tiberkanine avant de reprendre la route.

 

Reprise ce matin

Alors qu’hier, les joueurs ont bénéficié de leur repos hebdomadaire, ils reprendront les entraînements ce matin. Le début de la séance est prévu à 10h.

 

Bentiba s’interroge

Non utilisé depuis quelques rencontres par l’entraîneur, Mohamed Bentiba affichait grise mine vendredi ; il espérait jouer une partie du match, était déçu de rester sur le ban. D’ailleurs, d’après un de ses proches, Bentiba commence à s’interroger sur sa situation, lui qui a perdu son statut de titulaire depuis plusieurs journées.

 

Sebbah, fragilité inquiétante

Sorti sur sa demande à la mi-temps du match, Abidine Sebbah a de nouveau rechuté en invoquant des douleurs à la cuisse (probable élongation). Souvent blessé ces derniers temps, Sebbah doit bien se soigner cette fois avant de reprendre la compétition, car ses sorties prématurées perturbent le secteur défensif et font perdre à chaque fois un changement à l’entraîneur.

MCO-CSC à Aïn Témouchent

 

Par M. STITOU

 

La direction du MCO a finalement opté pour le stade Omar Oucief d’Aïn Témouchent pour accueillir ce mardi après-midi le leader, le CSC. Sanctionnée par la commission de discipline pour deux matches à huis clos hors d’Oran, l’équipe est donc contrainte d’exécuter cette sanction en attendant la suite que donnera la FAF au recours qui a été déposé mercredi. A propos du recours, il est possible que la deuxième et dernière rencontre en championnat, qui opposera le MCO à la JSK, se joue au stade Ahmed Zabana si jamais le recours aboutit. A rappeler que la direction oranaise avait brandi dans un premier temps la menace de demander à jouer au stade Omar Hamadi (Bologhine) ; finalement, elle renoncera à cette idée qui avait surpris plus d’un, faut-il le préciser.

 

On avait songé à Relizane

Hier, en milieu d’après-midi, dans le camp des dirigeants, on hésitait sur le choix de la ville qui abritera cette rencontre face au CSC. D’ailleurs, tout indiquait que celle-ci se jouera à Relizane, mais après concertation, on a choisi Aïn Témouchent. Pour rappel, au milieu des années 2000, le MCO avait livré plusieurs rencontres de championnat à Aïn Témouchent, mais dans l’ancien stade à la suite d’une longue suspension du stade Ahmed Zabana. On a même joué un derby avec l’ASMO à huis clos dans cette ville. Demain, après l’entraînement, l’équipe ralliera, selon le programme établi, la ville d’Aïn Témouchent pour y passer la nuit.

  1. S.

 

 

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