MCO : Réunion staff-dirigeants

Vendredi, en fin d’après-midi, une réunion regroupant les dirigeants et les membres du staff technique s’est tenue à Aïn Turck au cours de laquelle, on a arrêté le programme de préparation.

A signaler, qu’outre les membres du staff, côté dirigeants, ont assisté à cette réunion, le président Ahmed Belhadj, le secrétaire Toufik Benlahcène et le néo-manager Moulay Haddou. Le premier détail dont on a discuté est la date de la reprise, alors que la première journée du championnat a été avancée au 26 août prochain, l’entraîneur en chef avait émis le vœu de l’avancer de deux ou trois jours. Finalement, on a maintenu la date initiale du 15 juillet. Toutefois, les membres du staff technique exigent la présence de tous les joueurs (anciens et nouveaux) dès la première séance, a-t-on appris. L’autre point important de cette réunion, c’est le choix du site qui abritera le stage d’intersaison. Pour rappel, Tosyali, l’un des sponsors du club, proposerait la Turquie (ce sponsor prendra en charge les frais du stage). Toutefois, Moez Bouakez préfère la Tunisie, dont il est originaire ; ce choix est dicté pour la facilité de trouver des sparring-partners. En outre, le néo-coach du MCO dispose d’un bon carnet d’adresses, ce qui lui permet de régler tous les problèmes liés notamment au coté organisationnel. A propos de la date de départ pour le stage, d’après nos informations, ce sera le 24 juillet, soit dix jours après la reprise des entraînements à Oran.

 

Bekadja absent

Par ailleurs, si Bachir Mecheri et Karim Saoula ont répondus présents à cette prise de contact avec le nouvel entraîneur, on a déploré l’absence de Djamel Bekadja. Au niveau du club, on a prétendu que ce dernier n’était pas véhiculé vendredi pour se déplacer à Aïn Turck. En revanche, d’après des indiscrétions, Djamel Bekadja, qui a accompli un travail remarquable aussi bien au niveau de l’équipe réserve, détentrice de la dernière coupe d’Algérie de sa catégorie qu’avec l’équipe première où il exerçait en tant que préparateur physique, souhaiterait une revalorisation salariale.

M. S.

 

Le mea-culpa de Hichem Chérif

L’attaquant Hichem Chérif, qui a été écarté de l’effectif avant la fin de la saison à cause d’un conflit avec le président, souhaiterait se réconcilier avec ce dernier. D’après un proche du président, avant la fin du Ramadhan, il lui aurait envoyé un message pour s’excuser auprès de lui. Cette initiative de Hichem Chérif signifie bien ses intentions de rester au club. Auteur de 9 buts alors qu’il n’a pas joué dans son poste de prédilection (ailier droit), le club ferait mieux de le conserver dans l’effectif.

 

Elamali, direction l’USB

Le nouveau promu a pris attache avec l’attaquant Elamali qui, en fin de contrat à l’USMBA après avoir négocié avec le MCO, serait en partance pour l’USB, un club qui lui a offert un salaire mensuel de 200 millions. Ne pouvant s’aligner sur cette offre, le MCO pourrait abandonner cette piste.

 

On s’est tardivement manifesté pour Sidhoum

Sur demande du président Baba, le néo-entraîneur du MCO a appelé vendredi, en début de soirée, le sociétaire de l’USMBA. Devant se déplacer aujourd’hui à Sétif pour négocier avec Hassan Hamar, le président de l’ESS, Sidhoum a fait savoir à Bouakez qu’il avait donné sa parole à Hamar de se déplacer ce dimanche à Sétif. Toutefois, en cas de désaccord avec le président de l’Entente concernant l’aspect financier, Sidhoum promet d’ouvrir les discussions avec le MCO, un club qui s’est manifesté tardivement, d’après un de ses proches, auquel le milieu de terrain de l’USMBA aurait fait cette confidence. «J’ai longuement attendu un signe du MCO, il a fallu que je donne ma parole à l’ESS pour qu’on me contacte», regrette Sidhoum.

 

Belatoui ira loin

D’après nos informations, si jamais la CRL (chambre de résolutions des litiges) le déboutera, Omar Belatoui, qui est pressenti à l’US Biskra, envisage de recourir à la justice pour toucher ses arriérés. Pour rappel, d’après la direction, dans le contrat signé l’été passé avec le MCO, on a inclus une clause stipulant qu’en cas de mauvais résultats, le club procéderait à la résiliation unilatérale du contrat. C’est la version avancée par la direction, une version que rejette l’ancien défenseur international qui prétend que dans le contrat, il est stipulé que les deux parties peuvent résilier le contrat après négociation à l’amiable. En tout cas, s’il est débouté par la CRL, Belatoui va user de toutes les voies de recours pour avoir gain de cause dans ce conflit financier avec son ancien employeur.

M. S.

 

Voilà pourquoi Belaïli devrait signer au MCO

 

 

Par M. STITOU

 

Comme il fallait s’y attendre, dès que la réduction de la sanction de la suspension d’Youssef Belaïli a été prononcée par le TAS de Lausanne (Suisse), le prodige oranais a reçu des offres de clubs intéressés par ses précieux services. Toutefois, pour les observateurs les plus avertis, le joueur ferait mieux de bien étudier le choix qu’il compte faire.

 

Quelle est sa forme actuelle ?

Pour beaucoup, Youssef Belaïli ferait mieux de revenir au MCO, club qui l’a fait découvrir dans le haut niveau quand il l’avait rejoint en été 2010, en provenance du CABBA ; c’est sous le maillot du MCO que Belaïli a explosé, après un bref passage avant à l’ESS, puis le CABBA, des aventures dont il n’en garde pas un excellent souvenir. Cependant, la question que tout le monde se pose est après deux ans sans compétition, Belaïli a-t-il gardé la forme ? On doute fort, d’ailleurs, qu’il le soit. Certes, on avance l’argument de l’âge, «Il est jeune, il peut revenir à son meilleur niveau», mais le club qui s’offrira «chèrement» ses services peut-il se montrer patient avec lui ? Combien de temps mettra t-il pour retrouver son top niveau ? Soit autant d’incertitudes qui planent sur le prochain retour à la compétition de Belaïli. Pour les supporters du MCO, le joueur ferait mieux d’opter pour leur équipe : «Au moins nous (les supporters du MCO), on va lui donner tout le temps qu’il faut pour qu’il retrouve la plénitude de ses moyens physiques», lit-on, ces derniers jours, sur les pages face-book, réservées aux fans oranais. Ces supporters rappellent au joueur et son clan la promesse qu’il a faite le jour de la fête qu’il organisa à la naissance de son premier enfant, une fête à laquelle était conviée Baba. «Je promets de revenir au MCO une fois que ma sanction sera réduite», avait déclaré Youssef Belaïli. Maintenant que c’est chose faite, des rumeurs parlent de transfert en France, ce qui parait utopique connaissant les exigences des clubs pros en France, qui ne prendront jamais le risque d’engager un joueur qui a été inactif pendant deux ans.

 

Baba attend de le voir

Alors que des sommes astronomiques sont diffusées dans la presse à propos des offres qui ont étés faites au joueur, après investigations, Baba n’a pas fait d’offre à Belaïli. Pour le président du MCO, il doit d’abord le rencontrer. Cette histoire d’un salaire de 300 millions, en plus d’un appartement à Oran que le boss oranais lui aurait proposé, ne serait qu’une invention de personnes qui font partie du clan du joueur dans le but de surenchérir avec les autres clubs prétendants (le CSC, le MCA ou l’USMA). Récemment Baba nous a confié : «Je suis prêt à faire un effort pour récupérer Belaïli.» Mais tant qu’il ne s’est pas assis avec lui autour d’une table de négociations, le président n’avancerait aucun… chiffre.

M. S.

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