Biskri : «2 ou 3 vérités sur mon départ du MCA»

La direction du MCA ne cesse de polémiquer avec Mustapha Biskri depuis qu’il a quitté son poste. Pour mettre un terme à tout, il nous a présenté une copie de son contrat et d’autres pièces irréfutables pour se défendre et rétablir la vérité.

 

Votre départ du MCA continue de susciter la polémique, quel est votre avis sur le sujet ?

C’est un pseudo-litige, je connais la langue de Molière et je n’ai fait qu’appliquer ce qui écrit sur le contrat de manière claire, nette et précise. Un des articles stipule que la résiliation peut être prononcée lorsque trois absences sont constatées et, surtout, sans préavis ni indemnités, cela est valable pour les deux parties.

Achour Betrouni, le président du Doyen, affirme que vous êtes passé en conseil de discipline et que vous avez remboursé 2 mois de salaire…

C’est entièrement faux, je n’ai fait que rembourser 20 millions de centimes, représentant l’amende que la Ligue m’a infligée à la suite de ma suspension et que le club avait réglée. Quand aux 2 mois de salaire, je ne vois vraiment pas de quoi il parle. Je crois qu’on s’amuse à dire des contrevérités pour donner l’impression d’avoir eu gain de cause. S’agissant du conseil de discipline, il faut savoir que j’ai signé un contrat à durée déterminée, on aurait donc dû me remettre un règlement intérieur à signer pour exiger quoi que ce soit après. Et puis, il faut surtout savoir qu’il n’y a jamais eu de conseil de discipline réuni à mon sujet.

Comment ça ?

C’est pourtant la stricte vérité. Mais ils ont fait fort en établissant un procès- verbal de cette réunion fictive, dans lequel on indique en préambule que je faisais partie des personnes y ayant assisté. Or, on sait qu’un PV doit être signé par toutes les parties pour être recevable, il se trouve que ma signature n’y figure pas. Ce n’était pas possible, parce que je n’y étais pas tout simplement. (Ndlr : il nous montre le document qui atteste son propos). Il n’y a jamais eu de conseil de discipline, c’est juste un maquillage pour monter une pseudo-affaire susceptible de cacher leur frustration après mon départ auquel ils ne s’attendaient pas. Moi, je me suis juste comporté comme un véritable Mouloudéen, qui refuse la lâcheté. Avec Ighil ou un autre, j’aurais agi de la même manière.

Au fait, quel était votre poste au sein du staff technique ?

On se plaisait à dire que j’étais entraîneur adjoint, un autre mensonge. La preuve, si besoin est, figure dans mon contrat mais aussi dans le procès-verbal de la réunion fictive du conseil de discipline, puisqu’on y mentionne que je suis co-entraîneur. Etre entraîneur adjoint n’est pas infamant, je n’ai rien contre, seulement ce n’était pas le cas. J’ai un statut propre, j’ai fait pas mal de clubs durant ma longue carrière et personne ne pourra ternir mon image ou éjecter le MCA de la place qu’il occupe dans mon cœur. Les gens doivent comprendre aussi que je ne suis venu au Mouloudia pour demander des comptes aux dirigeants, loin de là, je suis juste un professionnel capable de cerner les manques d’un club dans le domaine sportif. Avec mon vécu et mes diplômes, je pense avoir largement les compétences pour diriger un club.

H. D.

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