Mesbah : «Je tiens encore à l’EN»

Dans la continuité de sa déclaration qu’il nous a faite la veille et dans laquelle il démentait les rumeurs le concernant parues dans la presse italienne, Mesbah est intervenu hier matin sur les ondes de la radio nationale pour évoquer sa situation en club et son avenir qui pourrait bien être ailleurs.

Après avoir démenti avoir forcé un barrage ou même d’avoir conduit en état d’ivresse ou même sans permis (il rappelle qu’il ne risque pas plus d’un retrait de permis de conduire pour une longue période et une amende, vu qu’il n’était pas en état d’ivresse ). Mesbah rappelle sa situation contractuelle avec son club italien la Sampdoria, il n’écarte pas la possibilité de changer d’air prochainement même si rien n’a encore été discuté entre les deux parties.

 

«Pour ma famille, je choisirai la Suisse»

«J’ai toujours une année et demi de contrat, j’ai décidé de rester, il y a des pays où le mercato est encore ouvert, donc on ne sait jamais » et de continuer : «L’Asie ? Il y a une possibilité mais j’ai une famille et 2 enfants, il faut réfléchir, surtout pour ces derniers », dira-t-il histoire d’éloigner cette éventualité, il privilégierait la piste suisse, le pays qui l’a lancé dans le haut niveau : «La Suisse aussi il y a une possibilité, donc voilà, mais je vais gérer avec sérénité et tranquillité.»

 

«Je ne lâcherai pas le morceau»

Mesbah reconnaît que la saison actuelle n’aura pas été facile pour lui mais aussi pour le club, après les nombreux changements qui ont eu lieu notamment au niveau de la barre technique. «Cette année est difficile, il y a eu u peu de chamboulement, l’année passée il y avait un entraîneur qui était en poste, on a eu de nouveaux joueurs, on va faire en sorte de redresser la barre pour que le club retrouve sa place au milieu du tableau, ça sera compliqué pour moi, mais je suis quelqu’un qui ne lâche pas le morceau et je l’ai déjà prouvé en sélection ou en club, ça s’est compliqué avec les changements.

Il faut essayer de passer ce cap et tout peut changer.»

 

«A 31 ans ou à 35, je serai là pour l’EN, mais je dois d’abord jouer»

Concernant l’EN, Mesbah ne veut pas lâcher non plus, il n’a nullement l’intention de raccrocher,  explication : «C’était difficile cette dernière année, il y a des nouveaux.

Je suis toujours ouvert, pour maintenant ou d’ici 3, 4 ans, il y a des joueurs qui poussent, des jeunes je le sais, mais à 31 ou à 35 ans je suis là, le coach fait ses choix, et je les accepterai comme je l’ai toujours fait… Je tiens à cette équipe, mais maintenant je dois revenir compétitif, d’abord.»

 

«Je dis aux jeunes binationaux que choisir l’Algérie ne changera rien dans leur carrière»

Mesbah décide lui aussi de s’y mettre de la partie et donner des conseils à Benzia, Ounas et les autres jeunes binationaux ciblés par la FAF, il leur demande de bien réfléchir leur rappelant quelques avantages qu’ils auront en choisissant l’Algérie. «Je ne vais pas les juger ces jeunes, mais j’ai toujours dit à Ryad, Feghouli, Faouzi, etc. que jouer pour l’Algérie c’est exceptionnel, les émotions qu’on a eues avec la Coupe du monde, avec l’histoire de l’Algérie aussi, les grands- parents et les parents, ça ne peut que faire pencher la balance, certes ils ont été formés en France mais ils sont Algériens, actuellement ce n’est plus comme avant, on a de grands joueurs dans les grands championnats,

Les Slimani, Soudani, Brahimi, Mahrez, etc. ces jeunes il ne faut pas qu’ils se préoccupent pour leur carrière, ça ne va rien leur changer.»

 

«C’est plus dur de jouer pour la France, et si on les affronte on ne prendra pas une valise»  

«C’est plus difficile d’aller en équipe de France qu’en équipe d’Algérie, je ne parle pas de sport bien évidemment, et je ne voudrais pas parler de politique.

La FAF est préparée plus qu’avant et le coach est Français, le public est exceptionnel, et puis même le niveau n’est pas différent, si on joue la France dans un terrain neutre je ne pense pas qu’on prendra une valise», a-t-il conclu.

S. M. A.

 

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