MOB : Malgré le point offert par les Oranais avant-hier

Le MO éjaïa a joué sans conviction aucune face à l’ASMO

Le premier responsable de la barre technique béjaouie,  Abdelkader  Amrani, lors de sa déclaration d’après  match, a avoué que son équipe ne méritait pas le partage des points avec l’ASMO , une équipe qui lui a été supérieure en seconde mi-temps particulièrement,  tirant à boulets rouges sur ses joueurs, auteurs, à ses yeux, de la plus mauvaise prestation depuis qu’il a pris les commandes du volet technique du club.

Une déclaration plutôt surprenante d’un coach, qui, une semaine auparavant, criait sur tous les toits que son équipe a raté deux points à Chlef contre l’ASO, qualifiant le match nul enregistré de goût de défaite. Une façon de dire que son team a dominé les débats, ratant de peu la victoire, avant de changer de ton en se montrant virulent envers ses capés avant-hier après le match nul ramené hors de leurs bases, qualifiant l’exploit réalisé par son équipe sur le plan comptable d’un hold-up profitant de la générosité de l’ASMO, qui leur a offert un point en guise de cadeau.

Amrani semble oublier qu’il est l’entraîneur de la même équipe qui a récolté deux points de son périple à l’Ouest du pays. Ce qui engage sa responsabilité dans les deux résultats techniques augmentant le capital points du club qui compte six unités, occupant la 5e place au classement général. Alors que sur le volet technique et tactique, le rendement reste insuffisant et un grand travail l’attend.

Le match devait être plié en première mi-temps, c’est l’avis de la majorité des Mobistes, déçus par le rendement de l’équipe qui a laissé filer encore une fois une victoire largement à sa portée en première mi-temps particulièrement, où le sort du match devait être plié, du moment que le but encaissé par l’équipe adverse a sapé le moral des camarades du malheureux Zidane. Ce qui n’a pas profité aux Mobistes, qui se sont contentés de gérer l’acquis au lieu de conforter l’avantage au score.

C’est tactiquement que le MO Béjaïa a laissé filer un succès franc face à une équipe de l’ASMO, perdue en première mi-temps, avant de signer son retour au seconde half, profitant du changement tactique inapproprié des visiteurs, qui se sont repliés en défense pour conserver l’avantage au score. Un avantage qui a pris fin à la 81’ avec le but égalisateur de Djemaaoui.

Les changements opérés par le coach Amrani n’ont pas étés judicieux, contrairement à ceux de l’entraîneur de l’ASMO, Benchadli, qui a lancé dans le bain  le virevoltant Tabeti et le sauveur Djemaaoui, alors que du côté béjaoui,  l’incorporation de l’axial Bouaamria à la place de Dehouche, au milieu du terrain, a surpris plus d’un, alors que  celle de Betroni ne répondait pas à la logique défensive prônée par le coach depuis le début de la rencontre, d’autant plus que le MO Béjaïa menait au score lors de l’incorporation de l’ex-Usmiste. Enfin, le choix du remplacement de Benali sorti sur blessure ne répond pas à la logique des pieds du fait que Baaouali est un arrière droit, qui a évolué avec succès ces dernières années au niveau de l’axe. Ce dernier a joué dans un poste d’arrièrer gauche inhabituel, alors que sur le banc, il y avait la solution de rechange en la personne du jeune Salhi, un arrière gauche de métier que le coach Amrani semble préférer à  l’expérimenté  Mounir Guedjali.

 C. L.

 

La bourde coûteuse de Rahmani

Le jeune gardien mobiste, Chemseddine Rahmani, qui a bénéficié de la confiance du staff technique après son match héroïque contre l’ASO, a  confirmé avant-hier son talent  en signant une entame de match à la hauteur de sa valeur, prenant le dessus sur les attaquants asemistes, mal inspirés pour dire vrai, avant l’entrée en lice du diable Djamaaouni. Ce  dernier a mis plusieurs fois le keeper béjaoui à l’épreuve avant de lui asséner le coup de grâce, profitant d’une sortie hasardeuse de l’ex-Annabi, pour mettre une tête victorieuse aisément. Une bourde de Rahmani qui a coûté deux précieuses unités à son équipe.

Est-il prêt pour jouer titulaire?

La venue de l’ex-gardien de l’USMAn, Rahmani, dont les qualités techniques, physiques et morales indéniables ne prêtent pas à confusion, est une bonne pioche pour le club, et pour preuve, ce dernier s’est illustré de sitôt lors de sa première sortie officielle contre l’ASO, avant de confirmer avant-hier contre l’ASMO malgré son erreur fatale qu’il partage d’ailleurs avec  sa défense, très passive sur l’action du but. Cela dit, une question se pose : est-ce le moment propice, pour un jeune gardien qui vient d’un palier inferieur, sans grande expérience, de lui confier une aussi lourde responsabilité de garder les bois de sitôt ?

C. L.

 

La défense encaisse son second but

La meilleure défense du championnat est tombée avant-hier, pour la seconde fois de la saison, encaissant au passage son deuxième but après celui encaissé face à la JS Saoura lors de l’avant-dernière journée. Une situation qui n’a pas influé sur son  classement, puisque les capés d’Aguid partagent désormais la première place avec l’ESS, qui compte aussi deux buts encaissés.

 

Dans un jour sans face à l’ASMO

Contrairement au dernier match face à l’ASO, l’arrière-garde béjaouie n’a pas rempli sa mission avant-hier face à l’ASMO dont les attaquants ont pris le dessus en seconde période, profitant d’un flottement défensif inexpliqué au niveau de l’axe centrale où la paire Mebarakou-Sidibé n’est pas la mieux indiquée. Sur le flanc gauche, Benali est passé à côté de son sujet à cause d’une blessure qui l’a forcé à céder sa place à la fin du premier half. Par contre, la seule satisfaction du compartiment, à un degré moindre de celle du gardien Rahmani, concerne le fougueux latéral droit Aguid, qui a tiré son épingle du jeu défensivement et offensivement.

Un milieu de terrain  passif

Le milieu de terrain du MO Béjaïa  était tellement passif que l’équipe locale n’a pas trouvé des difficultés pour s’y installer jusqu'à la fin de la partie, ce qui explique la domination territoriale des locaux et le nombre incalculable d’occasions nettes à score que les  camardes d’Aoued se sont créées. La sortie de Dehouche, le plus actif du trio du milieu de terrain, reste inexpliquée, surtout que son remplaçant, Bouaamria, est un défenseur, qui a signé ses premières minutes de la saison.

Absence d’un animateur de jeu, un handicap de taille

L’absence d’un patron dans l’équipe, capable de débloquer la situation à tout moment, à l’instar de l’ex-meneur de jeu, Djebbar Akrour, qui défend actuellement les couleurs de l’O Médéa en LII Mobilis, se fait terriblement ressentir. Avant-hier, l’équipe a joué sans âme et sans conviction au point où nous n’avons pas comptabilisé la moindre attaque de l’équipe.

 

L’attaque confirme son mutisme

Le compartiment offensif, critiqué pour son inefficacité depuis le début de la saison, malgré un effectif étoffé, n’a pas dérogé à la règle en confirmant son mutisme face à une défense asemiste lourde et prenable. Les camarades de Zerdab ont péché par un manque de lucidité et de réalisme criant, au point d’être suppléés à la conclusion par le défenseur de l’équipe locale, Zidane, qui a marqué contre son camp.

C. L.

 

Ouzbidour Rezki et le maire Merouani en supporters à Oran

En plus des supporters des Mobistes qui ont fait le déplacement à Oran pour supporters leur équipe, qui est rentrée à la maison avec un précieux point face à l’ASMO, la présence de deux ex-dirigeants du club, à savoir le très populaire Belaïd Ouzbidour et l’ex-président Mustapha Rezki, ainsi que le maire de la ville de Béjaïa, Abdelhamid Merouani, n’est pas passée inaperçue.

C. L.

 

La reprise demain à 16h

L’arrivée tardive de la délégation hier d’Oran a poussé le coach Amrani à prolonger le repos de ses capés d’une journée. En effet, les camarades de Salhi  vont reprendre le travail demain à 16 heures au stade de l’Unité maghrébine arabe en prévision du match de la 5e journée de la LI Mobilis face au MCA.

C. L.

 

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