Kerbadj : «Bitam est fou ou manipulé par 2 personnes»

Le linesman Bitam s’est distingué lors du match CABBA-WAT en quittant le match pour ensuite porter de graves accusations contre Mahfoud Kerbadj, le président de la Ligue de football professionnel. Ce dernier lui répond.

L’arbitre assistant Bitam vous a accusé d’avoir voulu saboter la JSK en demi-finale de la Coupe d’Algérie contre le CRBAF, comment avez-vous réagi en apprenant ça ?

Le premier reflexe a été de me demander : qui est donc ce Bitam ? Au début, je pensais qu’il m’accusait d’avoir voulu avantager le CRB, le club de mon cœur. Je vous assure que je ne connais même pas son visage. Je vous assure que si je le voyais devant moi, je ne le reconnaîtrai pas. Je connais les directeurs de jeu, pas les arbitres assistants. On est en train de gérer des fous ! En me renseignant à son sujet, j’ai appris que c’est un dépressif. D’ailleurs, lorsque le directeur de jeu Abid Charef a tenté de comprendre son geste dans le vestiaire, il l’a trouvé en pleurs. Il n’avait apparemment pas tous ses esprits.

Néanmoins, les accusations qu’il porte contre vous sont d’une extrême gravité…

D’abord, il faut savoir que je n’ai pas le numéro de téléphone de Bitam, je doute aussi qu’il ait le mien. Et puis qu’aurais-je eu à gagner en demandant de privilégier Aïn Fakroun, la JSK ou autre ? Le CRBF est descendu en Ligue 2, si j’avais un intérêt avec ce club j’aurais mieux fait de l’aider à éviter la relégation, non ? Heureusement, les supporters de la JSK et Hannachi connaissent Kerbadj, ils savent que je n’ai rien contre leur club.

Bitam affirme que vous auriez chargé un commissaire au match de transmettre vos consignes…

C’est du n’importe quoi ! Vous savez, jusqu’au moment où je vous parle, j’ignore qui a été commissaire au match lors de cette rencontre. Je suis un passionné du football, en tant que tel et sans aucune intention de vouloir tirer les ficelles, sachez que j’étais favorable pour une finale de rêve JSK-MCA. Comment aurais-je alors voulu saboter la JSK ? Je défie Bitam de ramener ce fameux commissaire au match pour confirmer de telles fabulations !

Pensez-vous que Bitam a agi de son propre chef ou qu’il y aurait des gens derrière ?

Khelil Hammoum, le président de la Commission fédérale des arbitres a été également accusé. Il m’a déjà fait savoir que Bitam est un type dépressif et qu’il ne faut pas le prendre au sérieux. C’est la première version à retenir. Si tel n’était pas le cas, je devine aisément les deux personnes qui l’auraient manipulé pour agir de la sorte. Cela étant, je n’ai pas de preuves pour pouvoir livrer l’identité de ces deux individus. Pour le moment, donc, je tairai les noms. Seulement, je réitère que je ne connais pas le mentor de Bitam et qui est gagnant dans cette affaire ?

Que comptez-vous faire maintenant ?

En tant que citoyen algérien, il est de mon droit de me défendre. Je vais enlever ma casquette de président de la Ligue, je consulterai mon avocat, on va déposer une plainte et ce gars ira en prison ! Après, s’il voudra sauver sa tête devant le procureur, il pourrait toujours citer les noms des gens qui l’auraient poussé à lancer de telles accusations. Je n’ai rien à voir avec les arbitres ou leur désignation, j’ai assisté une seule fois à un de leurs séminaires sur invitation de Raouraoua.

Allez-vous appeler Hannachi pour tout lui expliquer ?

Ce serait grave si je réagissais de la sorte. De toute façon, Hannachi me connaît, il sait que je suis incapable d’une telle magouille contre la JSK ou tout autre club.

Est-il vrai que Hammoum avait averti Bitam, par le passé, en lui signifiant qu’il était soupçonné de corruption ?

Effectivement, Hammou est allé voir une fois Bitam dans un vestiaire pour lui dire : des bruits courent à ton sujet, je t’ai à l’œil, fais attention !

Bitam affirme aussi que vous l’avez privé d’assister à un stage que va diriger Eddy Mahet…

C’est simple, je ne suis même pas au courant de la tenue d’un tel stage.

A. B. et H. D.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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