MCO : Des renforts, oui, mais…

Par M. StitouA l’approche de la fin de la phase aller, toutes les équipes font leur bilan et établissent leurs besoins en matière de recrutement. Au MCO, on est conscient que dans l’effectif actuel, il y a des postes à combler pour le rendre plus équilibré. A cet effet, avant même l’ouverture du mercato hivernal, on envisage déjà de renforcer l’effectif.

Lemouchia ne fait pas l’unanimité

Après avoir engagé Amri Chadli, lequel ne sera qualifié au MCO qu’une fois le marché des transferts hivernal ouvert, récemment le nom d’un autre ancien international a circulé. Il s’agit de Khaled Lemouchia, au chômage depuis presqu’une année. Apprenant cette rumeur, des voix se sont élevées dans l’entourage du club pour s’opposer à ce transfert, arguant qu’au poste où évolue Lemouchia, comme milieu récupérateur, le club est pourvu de joueurs capables d’assurer ce rôle convenablement. On pense à Hamza Heriet ou Sofiane Bouterbiat, lequel dépanne son club en jouant depuis le début du championnat au poste de défenseur central. C’est justement à ce poste que le club phare de l’Ouest doit trouver une recrue valable cet hiver. Dans l’entourage du club, l’on se demande d’ailleurs pourquoi on a laissé partir, l’été dernier, Amin Zidane, lequel fit deux saisons pleines au MCO. Pour certains, à la rigueur, on aurait dû retenir Arslène Mazari, lequel en plus est très jeune. C’est un défenseur sur qui le MCO pouvait investir pour l’avenir. Toujours à propos de renforts, pour certains observateurs, le club aurait dû également garder Mohamed Seghier Ferradji, lequel a été l’un des artisans du maintien en L1 de l’équipe lors du précédent exercice. En dépit de son âge avancé (38 ans), Ferradji, grâce à son expérience et ses qualités, aurait certainement fait mieux que Dahmane et Belarbi, dont les prestations durant cette première phase du championnat ne laisseront pas des souvenirs impérissables auprès des supporters.

 

En attaque, les solutions existent

Alors que l’option du recrutement d’un attaquant africain a été évoquée, l’équipe dispose de solutions valables pourvu que les attaquants retrouvent leur efficacité. Alors que Benyettou monte en puissance et confirme, de match en match, qu’il est le meilleur attaquant de l’équipe, Amrane, en revanche, qui n’a marqué qu’un tout petit but en cette première partie de la saison, n’a pas encore répondu aux attentes des supporters. Amrane, considéré comme un tueur de surface, s’il ne retrouve pas son efficacité rapidement, contraindrait la direction à chercher cet hiver un attaquant qui évolue dans un tel registre (ne fallait- ils pas recruter cet été Noureddine Daham ?). D’autres solutions existent, avec le jeune prometteur Abdelatif Benamar, que l’entraîneur avait envisagé de titulariser à El-Eulma mais qui, malheureusement, se blessa à la cheville la veille du déplacement. Si Mohamed Fedal, qui est un attaquant intéressant, est épargné par les blessures, Ilyès Kouriba retrouve la confiance, sans oublier le retour en attaque de Hichem Chérif. Tous constituent des solutions valables en attaque.

 

Haddou : «On recrutera 3 joueurs minimum»

Moulay Haddou, qui a pris ses fonctions de manager général après le bouclage de l’opération recrutement cet été, sait mieux que quiconque que le club a besoin de renforts. «On ne va pas faire du recrutement à tout-va», avertit l’ancien international, avant de poursuivre : «Ce lundi, on va tenir une réunion avec l’entraîneur. Outre la situation de l’équipe en championnat et la préparation du prochain match face à l’USMA, samedi, on abordera le volet recrutement. On va d’abord l’écouter et ensuite on décidera d’un commun accord du profil des joueurs qui seront recrutés cet hiver.» Prié de donner le nombre de joueurs susceptibles de rejoindre les rangs du MCO le mois prochain, Moulay Haddou a déclaré : «En principe, à moins d’une bonne affaire qui se présentera par la suite, on va recruter trois joueurs, un dans chaque compartiment, en plus d’Amri Chadli.» Il optera certainement pour la discrétion afin d’éviter les éventuelles surenchères. C’est la raison pour laquelle il refuse de divulguer le nom des éléments ciblés.

M. S.

 

Nessakh : «Réagir vite»

 

Etant l’une des recrues qui a donné satisfaction, le gaucher mouloudéen pense que son équipe n’a pas d’autre alternative que de gagner tous ses matches à Oran afin de ne pas sombrer dans les profondeurs du classement.

 

- Le MCO a une nouvelle fois chuté à l’extérieur…

- Franchement, on n’arrive pas à trouver une explication à ce phénomène, alors que nous étions animés d’une grande volonté pour réussir un bon résultat. On a perdu encore une fois, et c’est dur à avaler, d’autant plus, comme je l’ai dit, qu’on avait bon espoir de mettre un terme à cette mauvaise série. Pour justifier cet échec, je dirai que nous souffrons d’un blocage psychologique quand on joue hors d’Oran. On à l’impression que l’équipe est perdue sur le terrain, avec des joueurs qui oublient involontairement, il faut le préciser, d’appliquer rigoureusement les consignes de l’entraîneur. C’est l’unique explication de nos déboires à l’extérieur.

- Durant ce match, vous aviez joué assez bas en première mi-temps. Le regrettez-vous ?

- Effectivement, on était assez regroupés derrière. Néanmoins, si le MCEE a pris le dessus sur nous, c’est parce que cette équipe a gagné la bataille du milieu de terrain.

- Justement, on se demande pourquoi vous étiez avancé d’un cran alors que le poste d’arrière gauche était occupé par Berradja…

- C’est un choix de l’entraîneur. Certes, je suis un arrière gauche de métier, mais je dois me soumettre aux choix du coach, lequel, en me positionnant au milieu, avait ses propres raisons.

- Dès le début de la seconde mi-temps, le coach vous a sorti. Est-ce vous qui l’avez demandé ?

- Non, l’entraîneur a jugé utile de me remplacer. C’était sa décision, pas la mienne, car je me sentais bien et je pouvais tenir le coup jusqu’à la fin du match, surtout que je travaillais énormément défensivement.

- A propos de la défense, elle a fait l’objet de critiques ces derniers temps. Pensez-vous que ces critiques sont justifiées ?

- Désolé, je ne suis pas de cet avis. Sur le premier but du MCEE, peut-être qu’on aurait pu écarter le danger, mais sur le deuxième, c’était un contre. Le joueur d’El-Eulma a profité d’un cafouillage pour marquer. Mettre tout sur le dos de la défense, c’est un peu exagéré. 

- Maintenant, vous savez ce qui vous attend…

- Je ne souhaite pas parler du match face à l’USMA plus spécialement. Ce que nous savons par contre, c’est que, désormais, il faut gagner tous les matches à domicile. Certes, la situation n’est pas critique, mais quand on est à un point du premier relégable, on sent le danger qui nous guette, et il faut réagir vite.

M. S.

 

On a parlé de Yekhlef

Ecarté de l’effectif de l’USMA, Yekhlef, qui avait engagé un long bras de fer avec son employeur, a été proposé au club. Toutefois, on croit savoir que la direction n’a pas souhaité donner suite à cette proposition.

 

Benamar blessé à la cheville

A l’issue de la dernière défaite, à El-Eulma, dans le camp des supporters, l’on se demandait pourquoi le prometteur Abdelatif Benamar n’a pas été convoqué pour ce match. Ils ignoraient que cet élément s’est blessé à la cheville la veille du déplacement à El-Eulma.

 

Tous derrière l’équipe

Avant le match important de ce samedi, qui opposera le MCO à l’USMA, la direction a lancé un appel à tous les supporters et autres forces vives du club, leur demandant de se mobiliser derrière leur équipe, laquelle a besoin des trois points du match pour s’éloigner de la zone rouge.

 

Des membres du CA montent au créneau

Déçus par les derniers résultats de l’équipe, des membres du conseil d’administration de la SPPA/MCO sont montés au créneau après la dernière défaite. Ils envisagent, laisse-t-on entendre, de demander au P-DG Youssef Djebbari d’organiser une réunion d’urgence pour débattre de la situation de l’équipe en championnat. Ce n’est pas sûr toutefois que celle-ci aurait lieu avant le match de samedi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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