MCO : Une défaite inexcusable

En rendant visite au MCEE ce vendredi, le MCO avait pour ambition de ramener, au pire des cas, le point du nul. Toutefois, encore une fois, les Oranais rentrent bredouilles à la maison.

La défaite d’avant-hier est surtout imputable à la médiocre première mi-temps fournie par les Oranais, lesquels sont passés à côté de leur sujet. Evoluant avec une tactique prudente, ils montrèrent des signes de faiblesse assez criants en défense, véritable passoire, notamment sur les côtés. Les latéraux d’un jour, Chérif à droite et Berradja à gauche, faute de réflexe de défenseurs, ont été souvent pris de vitesse par leurs adversaires. Dire que Solinas pouvait aligner au poste d’arrière gauche soit Nessakh soit Bouazza, lesquels ont l’habitude d’évoluer à ce poste, plutôt que Berradja qui peut rendre d’énormes services à l’équipe devant, avec sa vivacité et ses frappes souvent bien cadrées. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, au bout de vingt minutes, le rugueux Farid Bellabès se blesse à la main. Son remplaçant Djahel, qui manque terriblement de compétition, était perdu sur le terrain. Sur le premier but de Hamiti, moins agile, Djahel n’a pu dégager de la tête le ballon. Toujours est-il que le MCO pouvait éviter la défaite car, en face, l’adversaire, crispé par l’enjeu et la colère de son public après la surprenante défaite concédée le week-end dernier à Aïn Fakroun, n’a joué que par intermittence. D’ailleurs, en seconde mi-temps, le MCO faisait cavalier seul sur le terrain, à l’image de Farès Amrane, lequel a raté une occasion en or. Pour justifier ce nouvel échec, Giovanni Solinas a estimé que ses joueurs sont moins bons à l’extérieur : «Psychologiquement, on ne joue pas de la même façon qu’à domicile.» Solinas n’a pas tort car, depuis longtemps, le club phare de l’Ouest voyage mal et les statistiques, lors des dernières années en championnat, l’illustrent parfaitement.

M. S.

 

Opéré pour une appendicite 

Naït Slimani : «Je serai indisponible un mois»

 

Auteur d’un somptueux doublé face au CABBA, ce jeune milieu de terrain a été opéré en milieu de semaine pour une appendicite.

 

- Amin, vous n’oublierez pas de sitôt la semaine que vous venez de passer, n’est-ce pas ?

- C’est le destin qui décide, je marque un doublé pour ma première titularisation de la saison. Déjà, à la mi-temps du match face au CABBA,  je ressens une énorme fatigue, laquelle me contraint à demander de sortir. Le lendemain du match, j’ai ressenti des douleurs atroces, en plus de la faiblesse. Au niveau du staff médical, on a vite compris qu’il s’agissait d’une appendicite, et l’échographie n’a fait que le confirmer. Mardi, dans la journée, j’ai été opéré dans une clinique à Oran.

- Combien de temps allez-vous rester au repos ?

- D’après le médecin de la clinique, ma période de convalescence pourrait s’étaler sur un mois. Jeudi, on va m’enlever les fils (sutures), et après on verra si je peux reprendre doucement l’entraînement ou non.

- Pour le staff médical, vous ne devez pas dépasser la dizaine de jours…

- Si cela ne tenait qu’à moi, je reprendrai le travail cette semaine, mais je dépends de l’avis médical. Enfin, on sera mieux fixé sur la date de mon retour après qu’on m’aura enlevé jeudi prochain les sutures.

- Allez-vous rentrer chez vous à Tissemsilt ?

- Ce n’est pas possible. Effectuer 300 km par route dans l’état où je suis, c’est risqué, d’autant plus qu’à la moindre secousse, je ressens des douleurs. Je préfère rester ici à Oran.

- A l’hôtel ?

- Non, j’ai de la famille ici à Oran. D’ailleurs, c’est elle qui m’héberge depuis mon opération. Mes parents, inquiets, sont avec moi.

- Avant de quitter la clinique, il paraît que vous étiez confronté à un problème inattendu ?

- Disons juste un petit problème, pas très grave d’ailleurs. Le club m’a remis un chèque pour régler les frais d’hospitalisation, mais l’administration de la clinique a exigé du cash. J’ai été obligé d’emprunter de l’argent auprès d’un ami, et la direction du club va évidemment me rembourser cette semaine.

M. S.

 

Blessure moins méchante pour Bellabès

Blessé à la main, Farid Bellabès, sorti après 20 minutes de jeu à El-Eulma, ne souffre pas d’une blessure méchante. D’après un des dirigeants du club, Bellabès sera opérationnel dès le prochain match face à l’USMA.

 

La délégation est arrivée à 3h30

La délégation, qui a quitté le stade d’El-Eulma une demi-heure après le match, est arrivée à Oran aux environs de 3h30.

 

Bourzama présent à la reprise

Ayant déclaré forfait la veille du déplacement à El-Eulma, en raison d’une légère blessure à la cuisse, Bourzama, qui va nettement mieux, sera présent à la reprise.

 

2 jours de repos

Une fois n’est pas coutume, le staff technique a accordé deux jours de repos aux joueurs. L’équipe ayant joué vendredi, le coach a préféré accorder deux jours de repos. La reprise est prévue ce lundi à 15h30 au stade Ahmed Zabana.

 

Réunion avec l’entraîneur

Une réunion sera programmée au plus tard demain entre les dirigeants et l’entraîneur. C’est une tradition chez les dirigeants de convoquer leur entraîneur, après une défaite, pour des explications.

 

Retour en forme progressif pour Berradja

Le capitaine du MCO, qui a raté pratiquement toute la préparation en raison de sa signature tardive et autres soucis de santé, a joué 90 minutes à El-Eulma. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Berradja, qui a mal commencé le match comme arrière gauche, s’est distingué après grâce à son inlassable travail, notamment dans la relance. Ses efforts ont failli être récompensés à la dernière minute, avec une frappe terrible des 25 mètres, stoppée miraculeusement par Nassim Ousserir.

 

Belkhiter, quel gâchis !

Lors du match MCEE-MCO (2-1), s’il y a un joueur qui a crevé l’écran, c’est bien le latéral droit, Mokhtar Belkhiter. Très adroit dans ses centres, cet élément, formé au MCO, ne cessait, depuis deux ans, de faire des appels du pied aux dirigeants du MCO pour retourner au club. Hélas, ces appels n’ont eu aucun écho auprès des décideurs du club. Certes, pendant l’été 2012, Moulay Haddou avait tenté de le faire venir, mais Belkhiter a buté sur le niet catégorique de son ancien président à l’USMB, Mohamed Zaïm. Toutefois, celui-ci était disposé à le vendre cet été, mais le boss blidéen a placé la barre très haut pour lui délivrer sa lettre de libération. Belkhiter, lors d’un entretien téléphonique au mois de juillet dernier, nous a déclaré : «Je suis prêt à vendre ma voiture pour aider la direction du MCO à réunir l’argent nécessaire pour payer ma lettre de libération.» Finalement, c’est le MCEE qui a déboursé la somme exigée par l’USMB. Ce défenseur s’est donc engagé avec le club de l’est, où il ne bénéficie pas, il faut le souligner, d’une bonne médiatisation. Avec son talent et ses qualités de centre, Belkhiter serait aujourd’hui un élément potentiellement sélectionnable. Au MCO, après l’avoir vu à l’œuvre vendredi, on se mord les doigts d’avoir laissé filer un tel talent.

M. S.

 

 

 

 

 

 

 

 

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