Les joueurs harrachis ont été contactés par la direction afin de leur demander de reprendre les entraînements dès aujourd’hui, argumentant qu’ils toucheront leur argent demain, les dirigeants espèrent que les joueurs les écouteront et qu’ils s’entraîneront aujourd’hui.

Les joueurs harrachis ont lancés une grève jusqu’à ce qu’ils touchent leur arriérés de la saison écoulée, certains réclament 4 mois de salaire, d’autres en réclament 5. Après avoir boycotté à plusieurs reprises les entraînements en signe de protestation contre la direction qui tardait à les payer, les camarades de Doukha revenaient à de meilleurs sentiments, et leur coach leur avait souvent demandé de s’entraîner malgré les problèmes d’argent. Mais cette fois, les joueurs ont fait bien plus que mettre leurs menaces à exécution, ils ont carrément décidé de stopper les entraînements jusqu’à ce qu’ils touchent leur dû.  Paradoxalement, l’argent du transfert de Bounedjah est bien rentré dans les caisses, et les 250 000 € qui sont la première tranche avant les 50 000€ qui arriveront en décembre vont permettre au président Laïb de se débarrasser de ses dettes envers ses joueurs et apaiser l’humeur enfiévrée de la maison harrachie. D’ailleurs, le N°1 de l’USMH compte verser l’argent des joueurs jusqu’au dernier centime dès le début de cette semaine, et sa direction affirme que les joueurs pourront retirer leur oseille dès dimanche ou au plus tard lundi. La direction a aussi demandé aux joueurs de reprendre les entraînements aujourd’hui afin que leur préparation ne soit pas perturbée.

La goutte qui fait déborder le vase

Si l’entraîneur a décidé de sortir de son mutisme, c’est parce qu’il n’en pouvait plus. Après avoir perdu Bounedjah alors qu’il était contre son départ, le coach a vu la direction faire des promesses qu’elle n’a pu tenir, Charef a aussi formulé des requêtes et aucune n’a été avalisée. Et en voyant ses joueurs décontenancés en raison de leur argent qu’ils n’ont pas touché, il a décidé de passer à l’offensive face à la direction. 

Quelques anciens joueurs n’ont même pas encore négocié leurs nouveaux salaires

Charef reproche aussi à la direction et à sa tête le président le fait de ne pas avoir convoqué les anciens pour négocier leurs nouveaux salaires, ces derniers, ne savent pas de quoi leur avenir sera fait et ne savent pas s’ils seront augmentés, c’est le cas de plusieurs joueurs qui attendent que la direction leur fasse signe et négocier pour la nouvelle année et être enfin concentrés sur la préparation seulement. 

Les membres du staff technique, les oubliés de l’histoire

Les dirigeants, les joueurs et même la presse ont oublié des acteurs importants dans l’équipe, il s’agit des adjoints de Charef. En effet, les Bechouche, Benomar, Haniched et Laoufi, qui ne touchent pas un salaire astronomique, n’ont étés évoqués par personne, et pourtant leur masse salariale est la plus faible de la L1. Les adjoints de Charef, qui sont des responsables de familles, n’ont pas touché leur dû depuis plus de 5 mois, et jamais ils ne se sont plaints, les 4 adjoints de Charef, sont restés là à travailler et mettre tout leur cœur dans leur boulot, tout en se montrant patients durant toute cette période. Les adjoints de Charef auraient pu eux aussi faire grève, mais ils ont pensé au bien de l’équipe en la faisant passer avant même leurs familles parfois, et en répondant présents aux séances d’entraînements. Ils faisaient mine que tout allait bien, mais au fond, les adjoints de Charef souffraient en silence et personne ne s’en rendait compte. Heureusement pour eux que le bout du tunnel  n’est pas loin et ils vont pouvoir respirer au même titre que les joueurs dès le début de semaine.

R. H.