ESS : Zerrara donne son accord final à Hamar

Le milieu récupérateur de la JSM Béjaïa, Toufik Zerrara, a été contacté par Hassan Hamar pour lui proposer de porter le maillot sétifien la saison prochaine.

La direction était également sur les traces de plusieurs joueurs, mais l’option du milieu de terrain, Zerrara, est la plus envisageable, du fait que cet élément connaît parfaitement l’ESS pour avoir chaque année joué les titres. En effet, les dirigeants ont déjà entamé les pourparlers préliminaires et, selon un proche du club, Zerrara, qui connaît l’ESS, s’est montré intéressé et semble enthousiasmé par cette proposition. «Le club sétifien avait effectivement plusieurs pistes dans ce compartiment offensif, mais cet élément de la JSMB semble tenir la corde puisqu’il a rapidement répondu à la proposition, ce qui est encourageant. Aussi, ses conditions sont plutôt abordables, en plus de ses connaissances. Tout porte à croire que cet élément sera Sétifien la saison prochaine. 

Sa venue se précise

Bien qu’il soit en fin de contrat avec son club employeur, l’attaquant de la JSMB, Toufik Zerrara, semble intéresser, au plus haut point, l’ESS. Ce milieu de terrain offensif qui était avec la sélection nationale drivée par Kourichi, est concentré ces derniers temps uniquement sur son travail, puisque un match important l’attend. En effet, les dirigeants sétifiens veulent à tout prix convaincre ce joueur, qui possède des qualités énormes, notamment en attaque, de rejoindre les rangs des Noir et Blanc pour la saison prochaine.

Selon une source proche du club sétifien, le milieu offensif de la JSMB, à savoir l’international des A’, Toufik Zerrara ne tardera pas à donner sa réponse définitive à l’ESS. Selon une source digne de foi, cet élément devra finaliser sa venue au club phare de la capitale des Hauts-Plateaux ces jours-ci, afin de relancer encore une fois sa carrière. Hamar doit absolument mettre le paquet pour convaincre Zerrara de rejoindre l’ESS. Cet élément n’a pas encore tranché sur son avenir et veut temporiser encore plus avant de décider, puisqu’il se trouve actuellement en regroupement avec l’équipe nationale.

K. A.

 

Gourmi : «Je ne peux pas quitter le club qui m’a adopté»

L’attaquant franco-algérien, Khaled Gourmi, sera encore en noir et blanc les deux prochaines saisons car il vient de renouveler son contrat pour deux ans au profit de son club où il a passé pas moins de deux belles saisons. Le joueur était la cible de pas mal de clubs, mais il a préféré l’ESS, son équipe de toujours. C’est ce qu’il nous explique dans cet entretien. Pour l’enfant de Biskra, rempiler est logique vu qu’il a passé plus de deux ans au sein de ce club qui l’a adopté depuis deux saisons et où il ne manque de rien pour le moment.

- Khaled encore à l’ESS, c’est logique selon les supporters, qu’en dites-vous ?
- Franchement, je suis très fier d’entendre le merveilleux public de l’ESS parler de moi de la sorte. Comme ils l’ont bien dit, j’ai rempilé logiquement, après un passage que j’ai jugé, au même titre que la famille de l’ESS, positif. La preuve, je m’y sens très bien, j’ai gentiment décliné toutes les offres des autres clubs qui m’ont sollicité et qui voulaient me voir dans leur effectif pour la saison prochaine. Je pense toutefois avoir fait le meilleur choix et pris une très sage décision.
- Franchement, qu’est-ce qui a motivé votre décision ?
- Sans détour, je dirais que je me sens tellement à l’aise, que ce soit à l’entraînement avec mes camarades ou avec la direction. Tout marche à merveille pour moi dans ce club. D’un autre côté, j’ai choisi l’ESS dont l’objectif convient à mes ambitions, parce que je suis un battant. Donc je suis là pour concrétiser ce que je n’ai pas réussi auparavant, c’est-à-dire remporter des titres. Il n’est un secret pour personne que quand on porte le maillot noir et blanc, on ne peut s’en séparer facilement. Ce qui confirme la marque de confiance qui existe entre la direction et ses joueurs.
- Mais à un moment donné, vous hésitiez à renouveler, pourquoi ?
- Non, je n’ai jamais hésité à le faire, car dans ma tête, c’était déjà clair. Depuis que j’ai parlé avec le président et lui voir donné ma parole, j’avais tranché pour l’ESS. Je rappelle encore une fois que j’ai refusé pas mal d’offres très intéressantes. Cela prouve mon attachement pour ce club. 
- Pouvez-vous nous parler de ces contacts ?
- Je ne peux pas vous dire plus sur les clubs qui m’ont approché. Cela dit, j’avais annoncé aux Sétifiens qu’ils seraient les premiers avec lesquels je négocierai et ça a été donc le cas. Je pense que le renouvellement de mon contrat à l’ESS est logique, car il ne faut surtout pas oublier que c’est grâce à ce club que j’ai pu me faire un nom et me distinguer depuis que j’ai rejoint l’équipe fanion la saison 2011-2012. Pour être sincère avec vous, c’est dur de quitter un club qui m’a adopté et qui a tout mis à ma disposition. Je pense donc qu’il est de mon devoir de me montrer reconnaissant envers ce club dont je suis fier de porter le maillot.
- Sur le plan personnel, vous êtes élu meilleur passeur de l’année par les supporters, un commentaire ?
- Cette consécration m’a vraiment touché, c’est vraiment quelque chose de fort d’être estimé par son public. Je pense qu’il n’y a pas mieux. Nos fans sont des connaisseurs et leur jugement me va directement au cœur et me motive pour faire le maximum et donner le meilleur de moi-même afin de les satisfaire encore plus, car c’est grâce à leur soutien que j’en suis là.
- Quel sera désormais votre objectif avec les Noir et Blanc ?
- Sans hésitation, jouer le titre et la coupe d’Algérie et, pourquoi pas, aller le plus loin possible dans la compétition africaine que nous jouerons dès le 21 juillet. Je souhaite aussi donner le meilleur de moi-même pour cette équipe la saison prochaine.
- Pouvez-vous nous parler maintenant du parcours de l’ESS de la saison écoulée ?
- Je pense que dans l’ensemble, nous avons accompli une bonne saison avec, à la clé, une honorable première place qui nous permettra de jouer la Ligue des Champions pour la deuxième fois. C’est pour nous une grande satisfaction, même s’il faut avouer qu’avec un peu plus de chance, on serait aisément passé à la phase des poules. Le plus important, c’est d’avoir défendu nos chances jusqu’au bout.
- Pensez-vous que l’ESS soit capable de jouer les premiers rôles la saison prochaine ?
- On n’a pas le choix. Il faut confirmer et rester sur la même lancée que celle de la saison écoulée et surtout essayer de faire mieux. L’ESS a le mérite d’avoir une génération qui croit en la réussite. Il faut seulement de la discipline, du travail, du sacrifice et surtout de la confiance. Ces critères existent à l’ESS où il n’y a ni vedette, ni star, mais un travail basé sur la continuité et la stabilité. Enfin, je suis certain que notre équipe fera encore mal lors du prochain exercice.
- Mais votre équipe a connu plusieurs départs cet été, cela pourrait influer négativement sur le rendement collectif aussi, qu’en pensez-vous ?
- Certes, on aurait aimé continuer à travailler avec le même groupe la saison prochaine, du moment qu’il était très soudé, mais le football est ainsi fait. On ne doit plus penser à tous ces départs maintenant, car ils sont déjà partis, par contre, on doit essayer de construire une équipe très solide avec les nouvelles recrues, pour défendre dignement les chances de l’ESS sur les trois fronts. 
- En parlant des nouvelles recrues, qu’avez-vous à nous dire sur les joueurs recrutés jusqu’à présent ?  
- Dans l’ensemble, le recrutement était très étudié cette saison. La direction a bien élaboré son plan de recrutement, donc, je pense que les joueurs recrutés pour le moment sont très jeunes et seront certainement d’un apport important pour l’équipe. La direction a notamment basé son recrutement sur les qualités morales avant tout.

K. A.

 

Okbi, la surprise des libérés ?
La liste des joueurs à libérer au sein de l’ESS contient bien des surprises, la plus grosse est représentée par l’attaquant Hicham Okbi. Recruté au dernier mercato d’été pour une période de 24 mois, l’ancien joueur du NAHD est donc lié à l’ESS pour une saison supplémentaire, mais le staff technique a décidé de ne pas le garder et de le mettre sur le marché des transferts. Les dirigeants sétifiens ont invité Okbi à négocier sa lettre de libération pour amortir le prix fort qu’ils ont mis pour l’acquérir le mois de juillet passé, sans qu’il ne soit rentable pour l’équipe. En effet, Okbi n’a pas beaucoup joué depuis qu’il a opté pour l’ESS. Recruté du NAHD, après avoir été relégué sur le banc des remplaçants depuis l’arrivée d’Hubert Velud, Hicham Okbi a participé au stage effectué par l’ESS au mois de janvier en Espagne, et il pétait la forme avant de se blesser lors de la deuxième rencontre amicale. Après avoir réalisé un bon début de match, Okbi a été victime d’un claquage musculaire à la 35’ contre la formation espagnole d’Orihuela. Une blessure qui l’a éloigné des terrains pendant presque deux mois, alors que Velud comptait beaucoup sur lui. Rétabli de sa blessure, Okbi a renoué avec la compétition officielle, à l’occasion de la rencontre de la coupe d’Algérie contre Chéraga. Lors de la rencontre d’après, il contracta une autre blessure à la cheville et ne joua qu’un quart d’heure lors du derby face au MCEE. Cette blessure lui a été fatale, puisqu’il n’a plus rejoué depuis. Cependant, il continuait de percevoir un gros salaire bien qu’il ne jouait plus. Les responsables de l’ESS ne veulent pas prendre de risques avec le joueur pour une saison supplémentaire. C’est la raison pour laquelle ils ont décidé de le libérer et de l’inviter à venir négocier sa lettre de libération pour rejoindre le club de son choix. 

Yaya, Koffi, Tiouli, Aloui et Benkhoudja sur la liste
Sauf revirement de situation de dernière minute, et à deux joueurs près, la liste des joueurs à libérer a été établie. En effet, la confiance ne sera pas renouvelée à certains éléments qui sont en fin de contrat, du fait qu’ils n’ont pu s’imposer durant toute la saison. Quant à d’autres éléments, à l’image de Yaya et Koffi, ils sont appelés à trouver un club preneur pour négocier leur lettre de libération, et les dirigeants sont prêts à leur faciliter la tâche, du fait que c’est l’ESS qui a décidé de les libérer.

K. A.

 

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