JSK : Belkalem, retour sur une saison électrique

L’international défenseur de la JSK, Saïd Belkalem, n’a pas été à la hauteur cette saison.

Il a été l’un des joueurs les plus utilisés par les entraîneurs qui se sont succédé à la JSK, mais son rendement laissait à désirer. La raison de sa baisse de forme est due au bras de fer l’opposant au président Hannachi, notamment depuis la rencontre disputée face à l’ESS lors de la saison 2011-2012. Déstabilisé par les attaques incessantes de son employeur, l’enfant de Mekla a perdu son football. S’il n’avait pas le soutien des supporters, il aurait été libéré par la direction au mois de juin dernier. Blessé avec l’équipe nationale A’ lors du CHAN disputé au Soudan, Belkalem a été évacué au centre hospitalier d’Aspetar de Doha où il a été pris en charge par la FAF. A son retour de blessure, après une longue absence qui a duré près 9 mois, la direction a failli ne pas lui faire signer de licence. Il a fallu que le joueur s’engage à ne toucher aucun centime dans le cas où il ne revient pas à son meilleur niveau pour que la direction daigne lui établir une licence. Heureusement pour lui, il n’a pas mis beaucoup de temps à retrouver sa forme optimale. Evidemment, il n’a pas oublié ce qu’il avait enduré surtout que son président lui avait fait savoir que c’était à la FAF de le payer pour les 9 mois qu’a duré sa convalescence. Mais la goutte qui a fait déborder le vase, était la décision de Belkalem de ne pas revenir sur le terrain lors de la rencontre face à l’USMA. Depuis ce jour-là, les deux hommes s’accusent mutuellement et chacun d’entre eux tente de faire porter le chapeau à l’autre.

Il a failli quitter l’équipe lors du stage effectué au Maroc     

Sous contrat à la JSK à la fin de l’exercice 2011-2012, Belkalem était contraint de poursuivre son aventure avec les Canaris malgré les relations conflictuelles avec son président. Etant l’un des meilleurs joueurs de l’exercice écoulé, il devait renégocier son salaire. Auparavant, il percevait un salaire de 45 millions de centimes par mois, mais avec son statut d’international, la direction était contrainte de revoir sa mensualité à la hausse. Il a rencontré, à deux reprises, le président de la section football, Yazid Yarichène lors du stage d’intersaison, effectué au Samitel, mais il n’a pas pu trouver un accord avec lui. Quelques jours plus tard, l’équipe s’était rendue à Casablanca pour peaufiner sa préparation et comme il n’avait pas trouvé d’accord avec Yarichène à la veille de la clôture des marchés des transferts, il avait failli rentrer au pays. Toutefois, il avait fini par revenir à de meilleurs sentiments pour ne pas briser sa carrière. Il n’avait signé qu’une licence. Les dirigeants lui avaient promis un salaire de 120 millions, mais comme le joueur n’avait pas signé de contrat, rien n’obligeait la direction à tenir sa parole. Alors que tout le monde pensait que le cas de Belkalem était totalement réglé, le joueur ruminait sa colère. Il avait l’esprit ailleurs que sur ses matches. Face à l’USMH, lors de la première rencontre du championnat, il avait éprouvé toutes les peines du monde à stopper Bounedjah et Elamali. Alternant le bon et le moins bon lors de la phase aller, l’international de la JSK n’a pas tardé à entrer en conflit avec son président, lequel n’a pas hésité à recruter Maïza auquel les dirigeants avaient promis une place aux côtés de Rial. L’ex-entraîneur Sandjak n’avait pas voulu entrer dans le jeu des dirigeants et son limogeage est dû à son refus d’exécuter ce que lui demandaient certains de ces derniers. Il n’est pas facile de porter un jugement sur les prestations de Belkalem cette saison, car au vu de tout ce qu’il a enduré, il lui était difficile de garder sa concentration. S’il n’avait pas réalisé de belles prestations avec l’équipe nationale lors de la CAN disputée en Afrique du Sud, ses détracteurs l’auraient achevé.

Amirouche Boudjedou           

Hannachi se renseigne sur les salaires de Barreto et Wallemme

Le président Hannachi veut recruter un entraîneur le plus vite possible. Il a fait savoir à ses dirigeants que le temps presse. Ces derniers sont sur plusieurs pistes entre autres Velud, Barreto et Wallemme, mais c’est toujours le statu quo. Cette situation commence à inquiéter le président Hannachi, ce qui l’a poussé à se renseigner sur les exigences financières de Barreto et Wallemme. Il semble que ces deux derniers ne sont pas prêts à travailler en Algérie pour un salaire inferieur à 15 000 euros par mois. En plus de ces deux coaches, il songe aussi à engager Velud ou Bonnevay. Il devait se reunir hier soir avec le président de la section football, Yazid Yarichène, pour trancher sur la question de l’entraîneur.

M.A

Wallemme : «La JSK négocie avec mon agent»

L’ex-coach de l’AJ Auxerre, Jean-Guy Wallemme, se dit prêt à entraîner la JSK. Il ajoute que les dirigeants de la JSK sont en contact permanent avec son agent. «Tout ce que je sais est que je ne suis pas le seul prétendant. Les dirigeants de la JSK sont en contact avec mon agent et j’attends toujours», a-t-il dit.

Le président croqueur d’entraîneurs

L’une des causes de la dégringolade de la JSK, l’un des monuments du football algérien, est l’instabilité au sein de la barre technique. Le président Hannachi détient en effet le record des entraîneurs limogés chez nous. En 20 ans de règne, il a consommé plus de 45 entraîneurs. La moyenne de deux entraîneurs par saison. Le hic est qu’à chaque fois qu’il recrutait un entraîneur, il le présentait comme l’un des meilleurs avant de l’accuser de saboteur et d’incompétent. 

Pour l’exercice 2012-2013, il a viré Fabbro puis Sandjak avant de terminer la saison avec Amrouche. Au mois de juillet dernier, il n’avait pas cessé d’encenser Enrico Fabbro en déclarant qu’il avait fait appel à lui afin de gagner le championnat. L’ex-coach du MCA avait cru qu’il avait le soutien indéfectible de son employeur. Mais  les dirigeants commençaient à le critiquer dès la première journée de championnat après la défaite concédée face à l’USMH au stade Lavigerie. Un dirigeant nous avait confié à l’issue de la rencontre que la JSK avait perdu à cause de Fabbro. Depuis ce jour-là, on avait su que l’Italien était sur la sellette. Et comme les résultats ne suivaient pas, les dirigeants commençaient à mettre la pression sur leur entraîneur. Après le nul concédé devant le MCO à Tizi Ouzou, le président Hannachi avait demandé à Yarichène de renvoyer Fabbro. Toutefois, moins de 24 heures après, il a désavoué son président de section en précisant que Fabbro avait toute sa confiance. Mais le limogeage du coach italien n’était qu’une question de temps. Après la défaite face à l’USMBA, Hannachi n’avait pas hésité à le renvoyer.

Sandjak, du sauveur au pire des entraîneurs

Après le renvoi de Fabbro, le président Hannachi n’a pas tardé à trouver un autre fusible en la personne de Sandjak pour expliquer le ratage de ses objectifs. Lors de la cérémonie de présentation à la presse qui a eu lieu au siège du club, Il avait affirmé que Sandjak est l’homme de la situation. «Il connaît bien la maison JSK et je suis sûr qu’il réussira», avait-il annoncé. Mais le président de la JSK n’a pas dérogé à la règle puisque quelques mois après son installation, il n’a pas tardé à le critiquer. Le courant ne passait plus entre lui et son coach depuis la fin de la phase aller. Les relations entre les deux hommes se sont détériorées à tel point que le président Hannachi n’adressait plus la parole à son entraîneur. Ce dernier n’a pas su jusqu’à maintenant pourquoi son président s’était retourné contre lui. Le plus drôle est que le président Hannachi, pour enfoncer Sandjak, avait déclaré que son équipe jouait mieux avec Fabbro. C’est à n’y rien comprendre à sa philosophie et sa stratégie. Si la JSK pratiquait un beau football avec l’Italien, comme le prétendait Hannachi, il aurait dû le garder au moins jusqu’à la fin de la phase aller. Ce qui est évident est que cette instabilité à la barre technique a été fatale pour la JSK. Citée comme un exemple de réussite lors des années 80, l’équipe kabyle peine maintenant à trouver un entraîneur. A titre illustratif, le coach de l’Etoile du Sahel, Denis Lavagne, a fini par dire non aux dirigeants des Canaris après s’être renseigné sur le club du Djurdjura. De peur de connaître le même sort que Fabbro et Sandjak, il a préféré poursuivre son œuvre avec l’équipe tunisienne.

Mohamed A.          

Boukhalfa Branci contacté

L’actuel entraîneur des gardiens de but de l’équipe nationale A’, Branci Boukhalfa, a été contacté par la JSK. C’est ce que nous avons appris d’une source autorisée du club kabyle. Branci, un des meilleurs entraîneurs spécifiques du moment, aujourd’hui lié par contrat à la FAF, pourrait éventuellement rejoindre la JSK au cas où la sélection nationale A’ ne se qualifierait pas pour le CHAN. Un premier contact a été établi il y a quelques jours, assure notre source. Affaire à suivre.

 

Camara attend son argent

Le milieu de terrain des Canaris, Madani Camera, attend avec impatience de recevoir son argent pour rejoindre son pays, la Côte d’Ivoire. Non encore régularisé par ses dirigeants, Camara n’a pas encore rejoint son pays pour prendre quelques jours de repos après une longue saison. Cependant, son avenir avec la JSK n’est pas clair et la direction pourrait le libérer. Sur le départ avant la venue de  Sandjak le joueur en question a retrouvé le banc juste après le départ de Sandjak. Ayant donné un rendement peu satisfaisant depuis qu’il a rejoint le club phare de Kabylie,  Camara pourrait changer d’air dès le prochain exercice. Cependant, on attendra les prochaines journées pour voir plus clair sur le cas de l’Ivoirien. En fait, les dirigeants trancheront sur son cas et on ne sait pas encore s’ils vont le maintenir pour la saison prochaine. En tous les cas, Camara compte rejoindre sa famille en Côte d’Ivoire, toutefois il doit attendre jusqu’à qu’il soit régularisé pour prendre ses vacance avant d’entamer la préparation pour la prochaine saison

                                                           K.A.

Après le refus de Lavagne de venir, les dirigeants en alerte

Hannachi-Boukhari, réunion d’urgence hier matin

Hier matin, le premier responsable du club kabyle s’est réuni avec son homme de confiance, Boukhari, en l’occurrence, au siège du club. Certes, Hannachi a gelé toutes les activités administratives et techniques à l’issue de la rencontre de son équipe devant le CAB, mais, hier, il y avait vraiment urgence. Pour cette raison, les deux hommes se sont réunis au siège du club. Le refus de Denis Lavagne de venir travailler à la JSK a mis les responsables kabyles en alerte. Ces derniers ont misé, dès le limogeage de Sandjak, sur l’entraîneur français de l’ES Sahel. Ils sont restés plus d’un mois à attendre la réponse de l’ancien coach de Coton Sport de Garoua. Aucun plan B n’a été arrêté par les dirigeants des Jaune et Vert, ils ont cru tout simplement en Denis Lavagne. Cependant, après la réponse de ce dernier, les responsables du club kabyle ont paniqué, non seulement ils ont mis plus de deux mois à attendre pour désigner le successeur de Sandjak, mais, désormais, le facteur temps ne jouera plus en leur faveur sur le dossier de l’entraîneur, surtout que Hannachi insiste en personne sur la nomination d’un entraîneur étranger. Pour ramener un coach étranger, négocier avec lui et faire signer le fameux contrat, il faut au minimum deux semaines alors que les joueurs seront appelés à reprendre le chemin des entraînements lors de la dernière semaine du mois de juin. L’urgence donc aujourd’hui à la JSK est de nommer un entraîneur en chef. Hannachi et Boukhari ont passé un bon moment ensemble en train d’étudier les CV et, selon une source crédible, c’est l’ancien entraîneur de l’AJ Auxerre, Willeme, qui est en première position sur la liste des responsables kabyles. D’ailleurs, selon toujours la même source, un dirigeant a pris attache avec ce technicien français hier en début d’après-midi. 

                      A.H.

Les choses n’ont pas bougé dans l’opération recrutement

Les supporters commencent à s’inquiéter

Ça fait maintenant presque une semaine que le championnat est terminé, et la formation du Djurdjura n’a pas encore enregistré sa première recrue estivale. Pourtant, les responsables kabyles ont lancé cette opération depuis plusieurs jours, la preuve, presque tous les joueurs de notre championnat ont été contactés. A la JSK, les supporters commencent à s’inquiéter concernant l’avenir de leur équipe, surtout après les déclarations contradictoires de leurs responsables qui n’ont pas arrêté une stratégie pour le recrutement. Plusieurs noms de joueurs chevronnés du championnat national ont été cités depuis un bon moment du côté de la ville des Genêts, mais, ces joueurs ont préféré rempiler dans leurs clubs respectifs que de tenter une aventurer avec les Canaris, à l’image d’Yachir qui a préféré rester au MCA ou bien Meftah. D’ailleurs, ces hésitations des joueurs ont fait inquiéter les fans de la JSK qui craignent pour l’avenir de leur équipe, surtout après le mercato hivernal totalement raté par les responsables du club. Ces derniers sont appelés à accélérer les choses dans l’opération recrutement et ramener au moins quatre bons joueurs dans les prochains jours afin de rassurer les supporters du club qui commencent à douter et du coup, perdre patience.

Ils exigent des noms et non pas des joueurs moyens

Sur le même plan, les supporters kabyles exigent de leurs responsables de recruter de bons joueurs cet été ou de ne pas recruter alors. Ils exigent des éléments qui ont fait leurs preuves dans notre championnat et qui pourront apporter un plus à l’équipe et jouer les premiers rôles  la saison prochaine. Les supporters des Jaune et Vert sont contre l’idée de recruter des joueurs moyens et inconnus au bataillon. Les Madi, Tatem, Chibane … et les autres n’ont pas convaincu les fans qui souhaitent voir de grands noms débarquer à Tizi Ouzou cet été, comme c’était le cas par le passé où la JSK ne recrutait que les meilleurs joueurs du championnat, et ces derniers rêvaient toujours de porter le célèbre maillot jaune et vert. Ce temps où les joueurs vedettes du championnat sautaient sur le premier contact avec la JSK est désormais révolu…

                                     A.H.

Denis Lavagne fausse les calculs de Hannachi

Près de deux mois après le limogeage de Sandjak, la JSK se retrouve toujours sans entraîneur. Et dire que juste après le renvoi de l’ex-sélectionneur des Verts, les dirigeants avaient promis d’engager un coach avant la fin du championnat ! Ils avaient même ajouté que le successeur superviserait l’équipe lors des deux dernières journées du championnat et qu’il serait associé à l’opération recrutement. Mais ce n’était que des promesses sans lendemain. A chaque fois que le président Hannachi est acculé, il promet monts et merveilles. Il s’est engagé à enrôler un coach d’envergure internationale, mais la réalité du terrain ne le conforte pas. C’est vrai qu’il a tenté de ramener Denis Lavagne, mais il ne faut pas être un fin négociateur pour comprendre que le coach français ne cherchait qu’à augmenter les enchères avant de renouveler à l’Etoile du Sahel. La preuve, après les appels reçus de Boukhari et Yarichène, celui-ci avait demandé à ces deux responsables de négocier avec son manager. La direction de la JSK avait interprété ça comme un accord de principe, malheureusement pour elle, elle a perdu beaucoup de temps avant que Denis Lavagne ne dise aux responsables kabyles qu’il restera à l’Etoile du Sahel. Son refus a faussé les calculs de Hannachi qui croyait qu’il avait trouvé l’entraîneur qu’il recherchait depuis plusieurs années. Son refus a mis la direction en état d’alerte. Les «érudits» conseillers de Hannachi multiplient les réunions entre eux afin de recruter le meilleur entraîneur, mais avec un salaire ne dépassant pas 20 000 euros par mois. Jusqu’à hier après-midi, les dirigeants n’ont pas encore fait leur choix. L’entraîneur pressenti pour prendre les rênes techniques de la JSK se trouve parmi la short-liste comportant Hubert Velud, Jean-Guy Wallemme, Mariano Barreto et Amoros. En principe, l’un d’eux sera le futur entraîneur de la JSK, mais comme la direction ne dispose d’aucune stratégie, il ne serait pas étonnant qu’il se rabatte sur un autre.

Le club croule sous les dettes, la direction opte pour les jeunes

Le temps où le président Hannachi imposait sa loi sur le marché des transferts fait partie du passé. Il ne peut plus rivaliser ni avec l’USMA, ni avec le MCA, ni avec le CSC et l’ESS. Les temps ont changé puisqu’au lieu de recruter des joueurs d’expérience et d’envergure, le président Hannachi fait appel à des jeunes qui ne rêvent que de jouer en première division. Le président de la JSK, qui excelle dans l’art de dire une chose et son contraire en même temps, va certainement défendre sa nouvelle politique en disant qu’il travaille à long terme. Mais au lieu de recruter les jeunes, il était préférable de donner la chance aux espoirs et aux juniors de la JSK. Il a assuré les services de Chibane, Madi, Si Salem et il compte aussi recruter d’autres jeunes. En parallèle, il envisage d’enrôler 3 ou 4 joueurs qui ont fait leurs preuves ailleurs. Il a ciblé Karaoui, Gherbi, Beldjilali, Yachir, mais il n’a convaincu aucun d’entre eux pour le moment. La JSK de la saison prochaine inquiète beaucoup plus qu’elle ne rassure. Heureusement que la direction a décidé de retenir tous les cadres de l’équipe, sinon ce sera la catastrophe. Le président Hannachi a déboursé des sommes colossales la saison dernière et comme les caisses du club sont vides, il fera ses emplettes d’intersaison, mais en recrutant des joueurs pas chers sur le marché des transferts.

Mohamed A            

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