JSK-Bouaïcha : «Je ne suis pas un gars à problème, je partirai la tête haute»

Ces derniers temps, beaucoup de choses ont été dites concernant le milieu de terrain des Jaune et Vert. Certaines personnes veulent salir Bouaïcha et lui coller l’étiquette de joueur à problème coûte que coûte. Après plusieurs jours de silence, l’ancien pensionnaire du MCEE a choisi les colonnes de Compétition pour se défendre et dire ce qu’il avait sur le cœur.

Ces derniers jours, beaucoup de choses ont été dites sur votre comportement au sein de l’équipe…

Quelles choses ? A ce que je sache, depuis mon arrivée à la JSK, j’avais un comportement d’un joueur professionnel et d’un garçon qui respecte tout le monde, que ce soit sur le terrain, dans le vestiaire ou en dehors du terrain. Je ne suis pas un gars à problème, c’est tout le monde qui y est au courant.

Peut-être qu’on a tenté de vous coller cette étiquette afin de précipiter votre départ du club…

Je ne sais pas. Mais une chose est sûre, je suis un fils de bonne famille. Si je serai appelé à quitter la JSK cet été, je le ferai la tête haute.

Donc, vos jours à la JSK sont comptés…

Bon, moi, je ne joue pas. Certes, je veux bien rester à la JSK qui est un grand club, mais cette situation ne m’arrange pas. Et puis, même le club sera perdant dans le cas où je reste au sein de l’équipe. Pour mon bien et celui de la JSK, je dois quitter le navire jaune et vert cet été. Moi, j’aurai l’occasion d’opter pour un club qui me donnera la chance de jouer et le club dégraissera un salaire.

En parlant de temps de jeu, est-ce que vous aviez contesté les choix de l’entraîneur ces derniers temps ?

Non, c’est faux, je n’ai jamais contesté les choix de l’entraîneur. D’abord, l’équipe tournait bien ces derniers jours, je ne pouvais donc pas parler, et puis, même si je dois parler, je le ferai dans un cadre bien organisé, et ce n’est pas dans l’anarchie. Je ne suis pas au début de ma carrière quand même.

Et que comptez-vous faire maintenant ?

Je vais continuer à m’entraîner avec l’équipe jusqu’à la fin de championnat. Par la suite, je vais demander à voir le président, comme j’ai négocié ma venue auteur d’une table avec le président, je vais rester avec lui une autre fois auteur d’une table pour aborder le sujet de mon avenir. Si je dois quitter le club, je le ferai avec les honneurs, en laissant une bonne image de moi à la JSK.

Selon vous, pourquoi vous n’aviez pas réussi à la JSK ?

Bon, au départ, j’ai rencontré quelques difficultés pour trouver mes repères, mais avec le temps, j’ai commencé à m’adapter avec les schémas de l’entraîneur, Fabbro en l’occurrence, avec lequel j’ai joué sept matchs comme titulaire. Toutefois, avec la venue de Sandjak, je me suis retrouvé à l’écart. Je ne tire pas sur les ambulances, mais cet entraîneur m’a brisé.

Les supporters de la JSK gardent de vous cette excellente rencontre que vous avez réalisée à Chlef…

Moi aussi, je garderai cette rencontre pour longtemps. J’ai été capable de refaire plusieurs prestations pareilles, mais plusieurs facteurs extra-sportifs étaient contre moi ces derniers temps. Bref, je ne suis pas en train de chercher des prétextes, mais dans le football, il ne suffit pas seulement de bien jouer pour gagner sa place.

Avec un peu de recul, regrettez-vous de ne pas avoir signé à l’ESS l’hiver passé, un club qui terminera la saison sur la première marche du podium…

Bon, moi, je ne regrette pas cette décision. C’est vrai, les responsables de l’ESS ont fait le forcing pour m’avoir l’hiver passé, mais avant j’ai parlé avec Yarichène, il m’a expliqué que le club avait besoin de mes services, alors j’ai pris la décision de continuer mon aventure avec les Canaris. Néanmoins, aujourd’hui, je regrette quelque part le fait de ne pas avoir signé à l’ESS l’hiver passé, vu tout ce que j’ai vécu par la suite à la JSK.

On parle de vous ces derniers jours et avec beaucoup d’insistante dans des équipes qui ont assuré leur accession en Ligue 1…

C’est vrai, j’ai reçu ces derniers temps quelques propositions. Néanmoins, je n’ai négocié avec aucune équipe ni donné mon accord à aucun dirigeant. Je suis à la JSK. Par principe, je ne vais pas rencontrer les responsables des clubs qui m’ont sollicité jusqu’au jour où je vais régler ma situation avec Hannachi.

On vous laisse le soin de conclure…

Je le redis une autre fois, Bouaïcha est un joueur sérieux, je ne suis pas un gars à problème, là où j’ai joué, j’ai toujours laissé ma place propre. Si un jour, j’ai blessé quelqu’un sans faire attention, je lui demande pardon, mais, pour moi, j’avais un comportement exemplaire à la JSK. Je laisse les gens à leur conscience.

«Faux, je n’ai jamais contesté la décision de l’entraîneur»

«Avec Fabbro, je commençais à prendre mes repères, mais Sandjak m’a brisé»

«J’ai des contacts, mais je n’ai négocié avec aucune équipe»

«Quelque part, je regrette de ne pas avoir signé à l’ESS l’hiver passé»

Doudane : «Je n’ai pas encore pris mes fonctions, comment négocier avec les entraîneurs ?»

Dès que le retour de Karim Doudane aux affaires de la JSK a été annoncé, on a commencé à parler des contacts qu’a entamés le néo-manager général des Canaris avec quelques entraîneurs. Pour Doudane, tout ce qui a été dit à ce sujet est faux : «Je n’ai pas encore pris mes fonctions, comment pourrai-je contacter les entraîneurs ou négocier avec les entraineurs ? Moi, je ne travaille pas au pif, je suis un professionnel. Une fois installé, je me réunirai avec les responsables du club pour tracer une feuille de route. D’abord, un plan de travail et une stratégie de recrutement devront être établis, par la suite, on parlera de l’entraîneur, mais pour le moment, tout ce qui a été dit à propos de cette affaire, c’est faux.»

«Je ne suis au courant de rien pour le moment concernant l’entraîneur»

Concernant les noms des entraîneurs qu’il compte proposer aux responsables du club, Doudane affirme : «Je ne suis au courant de rien concernant cette affaire du nouvel entraîneur. Je ne sais pas quels sont les entraîneurs qui sont sur les tablettes des responsables du club. Tout sera clair dans les prochains jours.»

 

Une amende de 100 millions pour Mekkaoui

Selon une source très proche de la direction kabyle, le latéral gauche des Jaune et Vert qui a été exclu du club au lendemain de la rencontre de son équipe devant l’ESS sera sanctionné lourdement sur le plan financier. La même source a avancé le montant de 100 millions de centimes. Au moment où les joueurs de la JSK attendent leurs salaires et primes de matchs, la direction du club a pris la décision de sanctionner le joueur avec 100 millions de centimes. Il faut d’abord convoquer Mekkaoui devant le conseil de discipline avant de prendre une décision le concernant.

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