MCA : Hadj Aïssa, fin de carrière ?

Une visite médicale approfondie à l’étranger est obligatoire, elle peut détecter le mal de Hadj Aïssa même s’il guérit de sa blessure. Le Pr Zemmouri a voulu aller doucement avec lui pour éviter des effets irréversibles, c’est la raison pour laquelle Hadj Aïssa est passé sur le billard pour son problème de ménisque, mais le LCP, ça sera l’été prochain. Tout ça pour dire que le retour de Hadj Aïssa n’est pas d’actualité. En effet, Lazhar vit le pire dans sa carrière footballistique. Un problème de ménisque plus un souci au niveau des ligaments croisés postérieurs (LCP), ajoutez à cela une lésion du cartilage. En bref, le genou de Hadj Aïssa est sérieusement atteint. Compétition avait annoncé en exclusivité que Hadj Aïssa ne pouvait pas revenir cette saison, car la guérison prendra un long moment. La preuve, on le constatera dans ce qui suit.

Lésion du cartilage

Une fissure du cartilage doit être laissée en paix, en évitant le surmenage articulaire (footing, sauts, marche sur terrain en mauvais état). Certaines positions peuvent aussi déranger, notamment accroupie ou agenouillée. Il faut laisser le genou le plus souvent possible hors service. Il se dit que les séances de kinésithérapie aident le patient à reprendre du service, mais ce qu’il faut savoir, c’est que la kinésithérapie n’apporte rien de particulier à ce genre de blessure. Il faut donc un traitement pour aider le genou à se reposer comme des anti-inflammatoires. En clair, il faut laisser le temps pour que le cartilage se cicatrise. Néanmoins, ce qu’il faut savoir aussi, c’est qu’une fissure au niveau du cartilage peut rester une gêne à vie. Ce qui veut dire que même si Hadj Aïssa suit la procédure dans les règles de l’art, il peut sentir une gêne résiduelle qui peut le contraindre quand il est sur le terrain. Voilà, l’une des raisons qui poussent Hadj Aïssa à rester hors service pendant très longtemps et une telle blessure ne le laissera pas songer à une aventure à l’étranger.

 

Rupture du LCP

En passant un arthro-scanner, le professeur Zemmouri diagnostique, en plus de la fissure du cartilage, un problème au niveau des ligaments croisés postérieurs et une intervention à ce niveau est des plus difficiles parce que les ligaments croisés postérieurs se situent au milieu du genou. Ce qui fait que Hadj Aïssa, qui se fait opérer du ménisque, devra subir une autre intervention chirurgicale l’été prochain, mais celle-ci est plus complexe.

 

Il passera sur le billard l’été prochain

Après son intervention du ménisque, Hadj Aïssa a discuté avec le professeur Zemmouri qui lui a donné rendez-vous l’été prochain. En cette période, Hadj Aïssa doit se reposer pour espérer que sa fissure du cartilage n’empire et devra s’armer de patience parce que ce qui l’attend après l’intervention du LCP sera plus dure. Premièrement, aucun appui pendant six semaines, maintien dans une attelle pendant deux mois, pas de sport avant six à neuf mois. En comptant trois mois sans jouer avec son ancien club au Koweït plus les six mois avec le MCA, il faut ajouter six à 9 mois après son intervention cet été, ça fera 18 mois pour que Hadj Aïssa reprenne le chemin des entraînements. A 29 ans, plus une année sans activité sportive et deux blessures qui peuvent garder des gênes résiduelles, c’est clair que l’aventure à l’étranger est bel bien finie pour Hadj Aïssa. En ce qui concerne son avenir footballistique dans notre championnat, il faut que Hadj Aïssa tombe sur des dirigeants très patients comme Omar Ghrib pour revenir sur les terrains.

 

1,1 milliard pour rien

Il faut savoir que le joueur a été correct quand il était venu négocier avec les Mouloudéens. Omar Ghrib savait que Hadj Aïssa avait un sérieux problème du genou. Les problèmes du Mouloudia d’Alger persistent, le recrutement se fait sans passer par une visite médicale approfondie, pourtant un club professionnel doit le faire afin d’éviter de jeter l’argent par les fenêtres, car 1,1 milliard est la somme qui a servi à payer les cinq mois de salaire d’un joueur qui n’aura ramené rien au Mouloudia. Cette somme d’argent aurait été évitée si les dirigeants mouloudéens, à leur tête Omar Ghrib, avait fait passer des examens médicaux à Hadj Aïssa. Néanmoins, ce genre d’histoire est fréquent au MCA, ça nous rappelle Khemas qui avait joué 8 minutes contre le RCK en match amical en touchant 15 000€. Mbelé, un autre joueur, qui a aussi arnaqué le MCA en touchant 60 000€, et la liste est longue.

En somme, cette affaire Hadj Aïssa nous fait rappeler le malheur de Van Basten, un grand joueur, contraint de mettre fin à sa carrière à l’âge de 29 ans à cause justement de cette même méchante blessure, la même contractée par l’ancien maestro de l’ESS, Hadj Aïssa.

M. Z.

La grosse déception de Yaâlaoui

S’il y a bien un joueur qui était très déçu à la fin du match face au MCO, c’est bien le milieu offensif du Doyen, Nabil Yaâlaoui.

Cela fait un bon bout de temps qu’on n’a pas revu l’ancien joueur de Tlemcen avec son équipe. Apparemment, le numéro 14 des Verts et Rouge ne rentre plus dans les plans de son entraîneur Djamel Menad. Ce dernier ne le fait entrer en cours de jeu que très rarement. Cette situation, Yaâlaoui la vit de plus en plus mal, surtout lorsqu’on sait qu’à chaque fois qu’on lui a fait appel, il a rendu d’énormes services à l’équipe en parvenant à apporter le plus qu’on attendait de lui. D’ailleurs, lorsque le coach l’avait titularisé lors de la phase aller face à la JSK au stade du 1er-Novembre, il avait été l’un des meilleurs joueurs sur le terrain et était même parvenu à marquer l’unique but de son équipe qui a permis au doyen des clubs algériens de mettre fin à 16 ans de disette à Tizi Ouzou. Une position qui met le joueur dans une position inconfortable, lorsqu’on sait que lors de sa première saison au MCA, il était un titulaire indiscutable et avait réussi à sortir un parcours des plus honorables. D’aucuns estiment que le joueur mérite plus de considération de la part de son entraîneur, car c’est l’un des éléments les plus doués du groupe sur le plan technique.

Le joueur ne veut pas faire d’histoire

Même s’il a du mal à accepter le fait de se retrouver à chaque rencontre sur le banc des remplaçants, Yaâlaoui n’a jamais protesté contre son coach ou fait la moindre histoire, il a toujours respecté les décisions prises par son coach, car il sait que ça ne servira à rien. Il ne veut pas qu’on lui colle l’étiquette de perturbateur ou celle de semeur de zizanie, il sait très bien qu’il y a beaucoup d’enjeu à l’amorce du dernier virage de la saison pour le MCA. Pour lui, seul le travail paye et c’est en redoublant d’efforts qu’il parviendra à regagner la confiance et surtout marquer des points auprès de son coach afin qu’il retrouve du temps de jeu avec son équipe. De toute manière, avec le programme qui attend la formation de Bab El-Oued, Nabil pourrait avoir plus de chances de démontrer qu’il est une valeur sûre du Mouloudia et qu’il peut apporter le plus attendu quand on fait appel à ses services, il n’attend qu’une chance pour pouvoir s’exprimer.

«Je respecte les choix du coach»

Nous avons décidé de joindre le principal concerné pour avoir ses impressions sur la situation difficile qu’il traverse avec son club. Pragmatiquement, le joueur nous a répondu : «Je suis, certes, dans une situation qui n’est pas agréable pour moi, puisque je ne joue pas souvent. Que voulez-vous que je fasse ? Le coach a tout un groupe à gérer, il se doit de faire des choix. Pour le moment, je ne fais pas partie de ses choix, donc je ne peux contester les décisions prises par mon entraîneur. Je ne veux pas qu’on me colle l’étiquette de perturbateur au sein de l’équipe. Tout ce que j’ai à faire, c’est redoubler d’efforts afin d’être prêt quand le coach fera appel à mes services, et là je ferai tout mon possible afin d’aider mon équipe à réaliser ses objectifs. Nous avons un programme chargé pour cette fin de saison, et je sais que j’aurai ma  chance. Quand ça viendra, je peux vous assurer que je ne laisserai pas passer l’opportunité. Seul le travail paye, à moi de faire le nécessaire.»

I. Z.

Yachir : «Je veux jouer la coupe d’Afrique avec le MCA»

Il est l’un des meilleurs joueurs du Doyen lors de cette phase retour. Lui, c’est Sami Yachir. Reconverti en avant-centre, il réalise des merveilles dans son nouveau poste. Dans cet entretien, il nous parle de la suite du parcours et de son avenir.

- Depuis votre replacement en tant qu’avant-centre, vous ne cessez de vous illustrer, quel est votre secret ?

- Je dois avouer que depuis que le coach a décidé de me mettre à la pointe de l’attaque, je me retrouve plus souvent en position de marquer des buts. C’est une bonne chose pour moi et c’est aussi une bonne chose pour le club. Lorsque j’évoluais sur le côté, je me trouvais en tant que passeur- dribbleur. Je dois avouer que je me suis libéré avec Menad, tout comme beaucoup d’autres joueurs.

- Le championnat va observer une mini-trêve de dix jours. Ne pensez-vous pas que cela pourrait vous stopper dans votre élan ?

- Oui, je dois l’avouer. Cette coupure due aux matchs internationaux nous a quelque peu stoppés net dans notre belle lancée. On aurait préféré rester sur notre belle dynamique qui s’est installée depuis quelque temps. De toute façon, nous n’avons pas le choix, c’est la programmation qui veut ça.

- Parlons, si vous voulez bien, de la prochaine rencontre de coupe face au CSC, comment la voyez-vous ?

- Ce sera un gros match, surtout qu’il s’agit de la coupe. Ce genre de rencontre demeure toujours assez particulier, étant donné que l’enjeu est bien précis. De notre côté, on fera tout pour obtenir le billet qui nous permettra de passer au prochain tour de cette compétition que tout le monde rêve de remporter, notamment nos supporters. On aimerait bien leur offrir un septième sacre dans cette compétition.

- En championnat, tout roule, vous êtes troisièmes. Pensez-vous être capables de rattraper l’ESS ?

- Ben, je crois que, pour le titre, c’est pratiquement compromis, il faudrait une grosse surprise pour que nous puissions revenir. Cependant, on peut faire en sorte d’améliorer notre classement en championnat, puisque l’USMH n’est pas si loin. La lutte est acharnée pour les premières places. Nous avons l’ambition de décrocher une place aux compétitions continentales en vue de la saison prochaine.

- Votre contrat arrive à son terme à la fin de la saison. Avez-vous pensé à votre avenir ?

- Ça va faire un an et demi que je suis au Mouloudia. J’ai retrouvé mes repères et je me sens bien dans ce club. Il est vrai que je suis en fin de contrat, mais, pour le moment, je préfère me concentrer sur le reste du parcours. En toute franchise, je préfère rester au Mouloudia, surtout si on arrache une qualification en Coupe d’Afrique, car ce sera un grand défi d’affronter les grands clubs du continent à l’instar du Ahly du Caire, de l’Espérance de Tunis, pour ne citer que ceux-là. En plus, ce sera une expérience supplémentaire pour moi.

I. Z.

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