JSK : Sandjak attend ses 700 millions

En dépit de son désaccord avec le président Hannachi, l’entraîneur, Nacer Sandjak, n’est plus menacé dans son poste.

Le soutien des supporters lui a fait oublier ses accrocs avec sa direction. Il a toujours compté sur les supporters, lesquels lui ont apporté leur soutien samedi dernier face au CRB. Désormais, il peut dormir sur ses lauriers, car malgré la détermination de ses détracteurs à le faire partir avant la fin de l’exercice, Sandjak a réussi à conquérir les cœurs des nombreux fans. Il est revenu pour redorer à la JSK son blason d’antan, mais malgré les bons résultats enregistrés ces 6 dernières semaines certaines personnes tentent de lui mettre les bâtons dans les roues. On ne sait pas pourquoi, mais ce qui est certain, c’est que l’entraîneur, Sandjak, attend de percevoir son argent avant la fin de ce mois. Lors de la signature de son contrat à Paris, l’ex-sélectionneur des Verts s’était entendu avec Hannachi pour percevoir une avance de trois mensualités dès son arrivée à Tizi Ouzou et de toucher les trois autres mensualités au mois de mars. Percevant un salaire de 220 millions de centimes par mois, Sandjak devra empocher dans les jours à venir 660 millions de centimes représentant les trois derniers mois de son contrat et cela sans parler des primes de matches. Il touchera en tout plus de 700 millions de centimes d’ici la fin de ce mois de mars. Ayant tiré des leçons de ses deux premiers passages, Sandjak a pris toutes ses précautions avant même d’entamer sa mission avec les Canaris. Il a signé un contrat en béton, car il sait que l’avenir d’un entraîneur à la JSK ne dépend pas uniquement des résultats. La preuve, en dépit des bons résultats enregistrés lors des 6 dernières journées, il est en désaccord avec son président. Mais comme sa seule préoccupation est que la JSK termine la saison avec une place honorable, Sandjak parle très rarement de son conflit avec sa direction. Il a même décidé ne plus évoquer les problèmes auxquels il fait face pour préserver la sérénité de son groupe. C’est très difficile pour n’importe quel entraîneur de travailler dans un environnement hostile, mais lui est prêt à surmonter toutes les embûches. Le soutien des fans lui a mis du baume au cœur. Il fait de son mieux pour mener l’équipe à bon port et au vu du travail réalisé jusqu’à maintenant, il peut se targuer d’avoir réussi à redonner une âme à une équipe de la JSK méconnaissable durant la phase aller.  

Hannachi en France, il ne regagnera le pays que la semaine prochaine  

Le président Hannachi a quitté le pays à destination de Paris au lendemain de la réélection de Mohamed Raouraoua à la tête de la FAF. D’après l’un de ses proches, il ne regagnera le pays que la semaine prochaine. «Le président Hannachi est parti en France afin de se reposer un peu», a confié notre interlocuteur qui a tenu à ajouter qu’il a félicité les joueurs après leur nul enregistré devant le CRB. A son retour au pays, le président Hannachi n’aura aucun moment de répit. Il tentera de régulariser la situation financière de ses joueurs ainsi que celle de son entraîneur. En cette période des vaches maigres, il n’est pas facile de trouver l’argent nécessaire pour payer tout le monde.

M. A.

Alors que les anciens fêtaient les conquêtes en coupe d’Afrique 

Les joueurs ont fêté le nul contre le CRB !

Vu la grandeur du club phare de la Kabylie, son histoire, sa popularité et son palmarès, les joueurs qui défendaient les couleurs jaune et vert par le passé ne faisaient jamais des calculs aux autres équipes de notre championnat. Bien au contraire, ce sont les adversaires de la JSK qui ne dormaient pas la veille de leur match devant les Kabyles. «A l’époque, lorsqu’on affrontait la JSK, nos jambes commençaient à trembler en arrivant à Mirabeau, c\'est-à-dire avant même d’arriver à Tizi Ouzou ou d’entrer au stade 1er-Novembre », avait déclaré Khaled Lounici à Hakim Medane, tout récemment. Justement, cette génération de Medane qui a remporté la coupe d’Afrique ne craignait aucune équipe de notre championnat et les joueurs qui gagnaient avec des scores lourds à domicile ou à l’extérieur ne faisaient rien à la fin de leur rencontre, car, à cette époque, seul un exploit en finale d’une coupe d’Afrique faisait sortir les joueurs de leur calme pour fêter la victoire en finale de la plus prestigieuse compétition continentale. Bref, aujourd’hui, les joueurs ont fêté le match nul ramené de CRB, pourtant, cette actuelle équipe des Rouge et Blanc est loin d’être supérieure à celle de Negazi, Ali Moussa, Mezouar, Talis… et les autres joueurs. Néanmoins, après une défaite de sept buts au 20-Août en 2011, il est tout à fait normal de fêter un match nul sur le même terrain en 2013.

  1. A.   H.

Après le match nul de samedi

Les Kabyles regrettent les 2 points perdus

Certes, un bon point est toujours bon à prendre lorsqu’on joue à l’extérieur. A la JSK, on est satisfait au coup de sifflet final de Houasnia du résultat final de la partie. Toutefois, au lendemain de cette rencontre, les Kabyles regrettent deux points, puisque les supporters jaune et vert estiment au lendemain de ce match devant le CRB que leur équipe avait raté une bonne occasion de revenir au bercail avec la totalité des points. Même quelques dirigeants et quelques joueurs partagent cet avis des supporters. En effet, samedi dernier, les joueurs du CRB n’étaient pas supérieurs aux Kabyles, au contraire, sur le plan de la fraîcheur physique, c’est les capés de Sandjak qui étaient supérieurs, car le match de coupe d’Algérie disputé par les gars de Laâquiba mardi dernier à Aïn M’lila devant le leader de la Ligue 2 a fatigué les coéquipiers de Rebih qui, faut-il le rappeler encore, ont joué un match continental devant l’Ismaï0ly quelques jours seulement avant cette rencontre de coupe d’Algérie. Bref, les Remache et consorts n’ont pas bien profité de cette occasion pour prendre leur revanche sur une équipe de Chabab qui a réussi à battre la JSK lors de la phase aller au stade 1er -Novembre de Tizi Ouzou. Sur le même plan et pour la deuxième fois de suite, le staff technique de la JSK n’a pas profité de ce facteur de fraîcheur physique pour faire la différence, puisque, à Béjaïa, les Canaris avaient aussi une bonne occasion de gagner, surtout que leur adversaire a joué trois jours avant le derby un match de coupe d’Afrique. Ce qui est fait est fait, et le plus important aux yeux des membres du staff technique est que l’équipe n’ait pas perdu au 20-Août.  

                  A. H.

 

Depuis le match du MCO, il fait peu de changements

Sandjak tient son onze

Depuis le match nul que la formation du Djurdjura a ramené de la capitale de l’Ouest, l’entraîneur en chef des Jaune et Vert n’a pas trop chamboulé son équipe type. Les quelques changements opérés par Sandjak sur son onze étaient tous obligatoires, puisque en l’absence de Maroci blessé, Sandjak a fait appel aux services de Ziad. Sinon, les autres joueurs ont été tous reconduits depuis le match du MCO, surtout après le retour de Rial et Belkalem de la CAN. D’abord, Sandjak a donné une assise à sa défense en  faisant confiance à Rial, Belkalem et Benlamri, mais aussi en changeant son arrière gauche, puisque l’ancien sélectionneur national a préféré depuis la rencontre de son contre la JSS aligner Bencherifa sur le flanc gauche de la défense. Au milieu de terrain, Maroci et Camara ont bénéficié de la confiance de leur coach dans la récupération, alors que Remache et Mokdad ont été chargés depuis le match du MCO de jouer sur les couloirs. Même Chalali et Messaâdia, qui ont été alignés ensemble à Oran en pointe de l’attaque, n’ont pas bougé de la composition du onze depuis cette rencontre, malgré la présence d’autres attaquants sur le banc de touche. En résumé, c’est lors de la rencontre de son équipe devant le MCO que Sandjak a trouvé son onze.

La stabilité de l’équipe type derrière les bons résultats

La stabilité de l’équipe type est derrière les bons résultats enregistrés par la JSK ces derniers temps en championnat. Après deux défaites de suite au début de la phase retour, la formation de la ville des Genêts a aligné une série par la suite de six matchs sans défaite, et c’est presque ce même onze qui a réalisé cette bonne série. Les chiffres et les statistiques plaident en faveur de cette équipe type qui a enchaîné six matchs sans défaite.

  1. A.   H.

Alors qu’il était un éternel remplaçant

Camara devient titulaire indiscutable

Le milieu du terrain ivoirien de la JSK a fini par s’imposer comme un titulaire indiscutable sur l’échiquier de Nacer Sandjak. Camara, qui était un éternel remplaçant avec tous les autres qui ont succédé à la JSK ces derniers temps, à commencer par Saïb, Ighil, Karouf et Fabbro, était sur le point de quitter le navire jaune et vert lors du précédent mercato hivernal, puisque les responsables jaune et vert ont voulu le vendre avant que Sandjak insiste pour son maintien dans l’effectif du club. Mieux encore, le coach kabyle a déclaré dès ses premiers jours au club qu’il comptait beaucoup sur Camara. L’Ivoirien a enchaîné dès le début de la phase retour les belles performances et réussi à gagner la confiance de son entraîneur, surtout que l’ancien pensionnaire du MCEE est resté régulier dans ses performances. Reste à savoir maintenant la réaction des responsables du club en fin de saison, eux qui ont toujours souhaité libérer leur joueur, et c’est le contrat en béton signé par Madani Camara à son arrivée à la JSK qui empêchait à chaque fois les hauts décideurs du club de le libérer afin de ne pas l’indemniser.

                       A. H.

Dabo, ce soir, sur Berbère Télévision

L’ex-attaquant de la JSK, Cheikh Oumar Dabo, sera l’invité de l’émission Addal Plus animée par notre confrère Lounis Temzi sur la chaîne satellitaire Berbère Télévision. L’ancien Malien des Canaris reviendra sûrement au cours de l’émission sur les raisons qui l’ont poussé à saisir la FIFA. La chambre des résolutions des litiges lui a donné gain de cause en condamnant la direction de la JSK à lui payer 60 000 euros, mais comme les dirigeants des Canaris ont saisi le TAS, Dabo devra attendre encore quelques mois avant de toucher ses indemnités. Son manager et son avocat lui ont conseillé de demander en plus des 60 000 euros des dommages et intérêts. Estimé par la plupart des supporters de la JSK, Dabo a avoué dernièrement qu’il n’aurait pas souhaité en arriver là. Il a fait des mains et des pieds pour convaincre le président Hannachi à le payer, mais devant le refus de celui-ci, il a été contraint à saisir la FIFA. Il a réclamé 210 000 euros à la direction, mais sa doléance n’a été satisfaite que partiellement par l’instance suprême du football international. Une année après son passage sur Berbère Télévision où il avait annoncé qu’il avait saisi la FIFA, Cheikh Dabo sera de nouveau sur le plateau de cette chaîne pour répondre aux questions de l’animateur et de ses invités.

M. A.

 Maroci reprendra-t-il ce mardi ?

Blessé depuis la rencontre face à la JSMB, Maroci n’a toujours pas repris le chemin des entraînements. Il a, certes, joué face à l’USMA, mais il a refusé par la suite de jouer tant qu’il ne s’est pas totalement remis de sa blessure. Face à l’USMA, l’entraîneur Sandjak était obligé de l’incorporer en deuxième mi-temps en raison de la blessure de Ziad. Mais pour éviter d’éventuelles complications, l’enfant de Meghnia a décidé de soigner sa blessure. Il ne s’est pas entraîné durant plusieurs jours et on ne sait pas encore s’il réintégrera le groupe avant la fin de la semaine. Si l’entraîneur Sandjak le récupère avant le match face au CSC, ce sera un souci de moins pour lui.    

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