JSMB : L’Ashanti Kotoko, un adversaire pas facile à manier

Après une qualification acquise au tour préliminaire de la Ligue des champions, au dépens de l’Olympique de Niamey, ou la JSMB avait écrasé au match aller avant d’aller ramener un match nul, les Vert et Rouge auront comme adversaire le représentant du Ghana, l’Ashanti Kotoko, qui s’est qualifié au dépens du représentant de la Guinée équatoriale, le Sony N’gama.

Un adversaire de taille pour les gars de la Soummam, surtout lorsque l’on sait que cette équipe de l’Ashanti Kotoko du Ghana est l’un des meilleurs clubs au niveau africain, en compagnie du Ahly du Caire, l’Espérance de Tunis, Canon Yaoundé du Cameroun, pour ne citer que ces trois-là. Les capés de Solinas qui vont recevoir leur adversaire du prochain tour ce vendredi au stade Opow de Béjaïa savent pertinemment que leur tâche ne sera pas de tout repos, et qu’il va falloir qu’ils fassent attention, et de ne pas revivre le même scénario de la saison passée, où ils ont été battus à Béjaïa, par l’académie de football d’Amadou Diallo de la Côte-d’Ivoire sur le score de deux buts à un, avant d’être écrasés au match retour sur le score de trois à zéro. Nous y reviendrons en détails dans nos prochaines éditions.

R. M.

 

L’adversaire des Vert et Rouge en quelques lignes

Un club créé une année avant la JSMB

L’Ashanti Kotoko du Ghana est un club de la ville de Kumasi, créé en 1935, soit une année avant la création de la JSMB (1936). Actuellement, il a pour président Sylvester Asare-Owusu, et comme coach Maxwel Konadu qui en a juste 40 ans. Le club est domicilié au stade Baba Yara Stadium, dont la capacité est de 41 000 places.

 

22 fois champion du Ghana, 9 coupes du pays et 2 coupes d’Afrique

C’est l’un des rares clubs qui ont réussi à s’imposer dans le championnat de son pays, qu’on surnomme la Ligue du Ghana. L’Ashanti Kotoko était champion de son pays durant la saison passée (2011/2012), mais avant cela il était 21 fois champion, durant les saisons 1958/59, 1963/64,1964/65, 1966/67, 1968/69, 1971/72, 1974/75, 1979/80, 1980/81, 1981/82, 1982/83, 1985/86, 1986/87, 1988/89, 1990/91, 1991/92, 1992/93, 2002/03, 2004/05 et 2007/2008.Tout comme il était neuf fois vainqueur de la coupe du Ghana 1958, 1960, 1976, 1978, 1984, 1990, 1991, 1998, 2001. Il était aussi champion d’Afrique en deux fois, en 1970 et 1983.  

 

4 joueurs étrangers et un seul international

Dans l’effectif de l’Ashanti Kotoko de 2012/2013, on retrouve en son sein quatre joueurs qui ne sont pas de nationalité ghanéene. Il s’agit des deux Burkinabés, Abdoulaye Soulama (gardien) et Idrissa Sacko (milieu de terrain), de l’Ougandais, Joseph Ochaya (défenseur) et du Togolais Chérif Touré (milieu de terrain). Le club possède aussi un seul international, le gardien Abdoulaye Soulama du Burkina-Fasso et qui est arrivé en finale de la dernière coupe d’Afrique des nations qui s’est déroulée du 19 janvier au 9 février passés en Afrique du Sud.

R. M.         

 

Leur contrat arrivera à terme en fin de saison

Qu’attend la direction pour prolonger Si Mohamed et Zerrara ?

Souvent et à chaque fois que les clubs sont dans le dernier tiers du championnat, l’on assiste à des situations ou des dirigeants devaient trouver des solutions pour garder les cadres de l’équipe. A la JSMB, c’est le stand-by. Logique, dirions-nous, du moment que le club vit une crise financière aiguë, de même que le président du conseil d’administration ( ?), Boualem Tiab a démissionné quoique c’est par voix de presse, de même pour le directeur général du club, Rachid Redjradj, qui a annoncé sa démission de son poste, tout juste après que le bus du club ait été saccagé par des fans en furie qui s’étaient déplacés au stade tout juste après la lourde défaire du club face au CRB (4/1), mais qui continue malgré lui de gérer les affaires du club, de loin, car signalons que lors des matches que la JSMB avait joués tout juste après, hormis celui de la JSK (qui s’est joué à huis clos), le DG démissionnaire n’avait pas suivi les matches du CSC, de l’OFC Niamey à domicile, même si face au MCA (dont le match s’est joué à huis clos au stade du 5-Juillet), il était présent.

 

Ils sont très convoités

Dans la majorité des clubs algériens, l’on nous dira que ce n’est pas le moment pour que les directions songent à parler de l’avenir ou des joueurs à garder. Mais dans la majeure partie des cas, on retrouve des joueurs convoités de partout, eu égard à leur rendement dans leurs clubs respectifs fait d’eux des convoitises. Pour le cas de la JSMB, deux éléments et pas des moindres sont la convoitise de plusieurs dirigeants de club, qui veulent s’offrir leurs services. Déjà, la direction de l’USM Alger s’intéresse de près au gardien international Si Mohammed Cédric, alors que Zerrara est convoité par la JSK, le MCA et même l’USMA, soit trois grosses cylindrées de notre championnat. D’ici la fin de saison, il y aura d’autres clubs qui se mettront sur la liste et il sera difficile pour la direction actuelle de la JSMB, ou celle qui viendra de garder ces joueurs, du moment qu’il y a la crise financière qui secoue le club.

 

Comment éviter les cas Gasmi, Bachiri et Ouali avec la crise financière ?

Tout le monde sait que la direction de la JSMB, qui avait privilégié le rajeunissement plutôt que de trouver l’argent nécessaire pour garder les cadres de la saison passée, n’avait pas réussi à convaincre les joueurs de la trempe de Gasmi Ahmed, qui était le meilleur buteur du club la saison passée, avec onze buts dans son compteur, lui qui a fait oublier aux fans l’ex-buteur de la saison 2010/2011, le Camerounais Joseph Yanick Ndjeng qui avait terminé avec 15 réalisations, avant d’aller monnayer son talent à l’ES Tunis. Il y a aussi le jeune talentueux Ouali Billal, qui joue comme milieu de terrain et qui est parti lui aussi au MCA, car la direction du club n’a pas satisfait ses exigences financières, de même pour Bachiri Redouane qui est allé vers le même club pour la même raison. Pour beaucoup, la crise financière qui secoue le club n’est pas faite pour arranger les affaires du club, avec des salaires des joueurs impayés. Alors  que dire de garder les cadres de l’équipe ! Attendons pour voir, car on ne sait jamais.

R. M.

 

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