CSC Zarabi : «Je n’ai jamais été contacté par le MCA»

L’ex-arrière international, Abd Raouf Zarabi, nous confie que les Vert et Noir n’arrivent pas à bien se déployer sur la pelouse en gazon naturelle du stade Hamlaoui, car ils s’entraînent sur le tartan.

- D’abord, voulez-vous nous dire si vous êtes rétabli à 100% de votre blessure au genou ?

- Certes, je suis guéri complètement de ma blessure, qui n’est plus pour moi qu’un mauvais souvenir, mais je ne peux vous dire que je suis à 100% de ma forme optimale. Cela dit, je travaille durement pour que je revienne au top contre l’USMH.

- Cela veut-il dire que vous ne serez pas opérationnel contre le CAB, samedi prochain ?

- Tout ce que je peux vous dire, c’est que, après des soins intensifs, je viens de reprendre les entraînements et que le dernier mot reviendra à mon coach qui, lui seul, décidera si je peux jouer contre le CAB ou non.

- Qu’avez-vous à dire sur cette rencontre contre le CAB que vous allez accueillir, samedi prochain, à Hamlaoui ?

- C’est un match que nous devons gagner, coûte que coûte, car nous n’avons plus le droit à l’erreur à domicile. Certes, le CAB est une bête blessée et ne va pas nous faciliter la tâche, mais bien que la pelouse du stade Hamlaoui ne nous permet pas de bien développer notre jeu, nous sommes condamnés à l’emporter afin d’effacer notre dernier revers subi à El Eulma. 

- Peut-on savoir pourquoi vous dites que la pelouse de Hamlaoui vous empêche de jouer votre jeu ?

- Certes, la pelouse de Hamlaoui est une véritable galette (sic), mais comme on ne la foule qu’une fois tous les quinze jours, on n’arrive pas à avoir nos repères sur ce terrain, bien qu’il soit le meilleur d’Algérie.

- Revenons à vous, certains avancent que vous aviez rejoint blessé, l’été dernier, le CSC. Est-ce vrai ?

- Cela est complètement faux, car tous ceux qui ont suivi le match amical CSC-OGC Nice ont vu que, après une heure de jeu, j’ai quitté le terrain après un choc avec un attaquant niçois. Quant à ceux qui avancent le contraire, je leur dis que Boulemdaïs, qui jouait avec moi à la JSK, est témoin que j’ai terminé la saison écoulée sans aucun bobo.

- Est-ce vrai que vous vous préparez à quitter le CSC pour le MCA le mercato  prochain ?

- Sincèrement, je n’ai jamais été contacté par le MCA. Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’ai signé un contrat de deux ans avec le CSC, après que mes amis Bezzaz et Boulemdaïs m’aient conseillé, vivement, de le faire. Cela pour vous dire que, en tant que joueur professionnel, je compte honorer mon bail avec le CSC jusqu’au bout, et advienne que pourra d’ici le mercato d’hiver.

- Une dernière question : d’ici deux semaines, vous allez affronter pour le compte de la coupe d’Algérie, l’USMAn à Annaba. Qu’avez-vous à dire sur ce match ?

- Pour moi, tous les matchs de coupe restent indécis qu’on les joue à domicile ou à l’extérieur. Tout ce que je peux vous dire, c’est que, bien que nous jouera cette rencontre à Annaba, nous allons tout faire pour nous qualifier au prochain tour. Cela dit, pour l’instant, on ne pense pas à ce match, car nous nous concentrons sur notre prochaine rencontre de championnat que nous allons jouer contre le CAB que nous devons battre avec ou sans la manière.

R. G.

 

Ferradji, Benouanes et Mansouri libérés par Lemerre

La direction du CSC, sur ordre de son coach Roger Lemerre, vient de libérer, officiellement, le gardien Ferradji et les demis Benouanes et Mansouri. Selon une source proche des Vert et Noir, ces trois joueurs ont été congédiés, car ils ont manqué de respect à leur coach. Selon notre interlocuteur, Ferradji a été libéré, car il n’a pas digéré sa mise sur le banc contre son ex-club, le CABBA, Benouanes pour avoir demandé à jouer titulaire et Mansouri pour avoir osé apostropher Roger Lemerre en lui disant : «Comment voulez-vous que des joueurs soient performants alors qu’ils n’ont pas perçu leurs salaires».

 

 

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