MCO : Les raisons d’un déclin

Le MCO, qui faisait partie des grosses cylindrées du championnat national pendant longtemps, est rentré dans le rang durant la dernière décennie et la chute aux enfers continue.

Pourtant, en intersaison, tout le monde était unanime àr dire que le nouvel exercice sera celui de la renaissance d’une équipe et les supporters prévoyaient même une saison plutôt tranquille comparée aux précédentes années où le MCO attendait jusqu’à l’ultime journée pour sauver sa peau. «Non, cette fois on jouera les premiers rôles», disaient à l’unisson les supporters, tellement heureux de voir leur club favori préparer la nouvelle saison dans la sérénité, c\'est-à-dire, loin de la tempête qui secouait souvent pendant cette période le club (le MCO a toujours vécu un été chaud). Mais contre toute attente, à quelques jours du premier coup de starter du championnat, les vieux démons ont ressurgi avec cette histoire de compte bancaire gelé. Depuis, le club est tombé dans une crise sans issue.

 

A force de jouer avec le feu…

Alors que le MCO n’en avait pas du tout besoin à cause de l’inconscience de certains, l’objectif n’est plus le même. Au lieu de jouer les premiers rôles, le club phare de l’Ouest va de nouveau lutter de toutes ses forces pour se maintenir en L1. Ainsi, les supporters, qui s’attendaient à une saison plutôt aisée, vont souffrir pendant des mois pour que leur club fétiche ne rétrograde pas. D’ailleurs, après une longue accalmie, sentant le danger, les supporters, plus particulièrement ceux de la base, ont daigné réagir le week-end dernier on déployant des banderoles hostiles à des personnes qu’ils considèrent responsables de la situation calamiteuse qui a plongé le club dans une crise sans issue. Ne craignant ni les éventuelles représailles des supporters, ni de voir leurs noms inscrits dans l’histoire noire du club, pour ces personnes, peu importe le sort que connaîtra le MCO, seuls le pouvoir et l’argent les intéressent.

 

Baba va s’afficher publiquement

Si pour les supporters, la responsabilité du MCO incombe à Larbi Abdelilah, vu que c’est lui le PDG de la SSPA/MCO, pour ceux qui sont au fait des affaires du club, le véritable décideur est Ahmed Belhadj. C’est normal, dirions-nous, vu que ce bonhomme à maintes fois dépanné financièrement les actuels locataires du club et, certainement, il ne le fait par simple plaisir ou amour pour le MCO, comme il l’a souvent confié dans la presse. Baba, qui a toujours œuvré dans l’ombre, envisage de faire une sortie médiatique cette semaine, a-t-on appris de son entourage, pour enfin dévoiler ses intentions, celles de prendre les commandes du MCO. Déjà, des rumeurs sont distillées par son entourage concernant le recrutement de cet hiver qu’il compte mener en personne. Il paraît que c’est son conseiller personnel qui lui a demandé de sortir de l’ombre et de s’afficher publiquement. «C’est le moment ou jamais de faire la campagne pour la présidence», lui suggéra son conseiller personnel, qu’on ne va pas nommer pour ne pas l’enfoncer davantage, surtout qu’il est depuis quelque temps, un personnage honni au club.

 

Abdelilah prêt à lui passer la main

L’actuel premier responsable du club se déclare prêt, d’après l’un de ses proches, à céder le fauteuil de président à Ahmed Belhadj, voire un autre président. Sinon, dans le cas échéant, il serait obligé de terminer la saison et, comme Youssef Djebbari n’est pas intéressé par la reprise des affaires du club, la voie est grande ouverte donc à Baba.

M. S.

 

Aouedj : «On est choqués de voir notre stade divisé»

 

Buteur pour la première fois de la saison, l’espoir oranais est sorti vendredi avec une blessure au genou, qui le contraint à rester au repos pendant quelques jours.

 

- Peut-on connaître la raison de votre absence à la reprise, hier ?

- Je ne pouvais m’entraîner en raison de la blessure que j’ai contractée vendredi. Les examens médicaux effectués le lendemain du match ont révélé une petite entorse au genou, ce qui me contraint à rester au repos pendant quatre jours tout en étant soumis, bien entendu, à un traitement médical.

- Cette blessure, comment l’aviez-vous contractée ?

- Sur une action, en seconde mi-temps, mon pied est resté collé au sol. Comme je cherchais à faire un contrôle orienté, mon genou n’a pas résisté. Aussitôt après j’ai demandé à sortir et, ironie du sort, sur l’action qui suit, je marque. Alors que je boitillais, comme vous l’avez vu, j’ai réussi à mettre la balle au fond.

- C’est étonnant…

- Alors que je n’ai pas eu l’honneur de marquer, il a fallu que je me blesse pour que renouer avec les filets. L’essentiel est que notre équipe, qui restait sur une série de dix matches sans victoire, ait pu gagner son premier match de la saison. Ce succès va nous libérer en attendant d’autres, incha Allah.

- Heureusement pour vous que le match USMA-MCO est décalé, vous aurez donc le temps de vous rétablir…

- Lorsque je l’ai su, je ne vous cache pas que j’étais soulagé, car, dans cette période délicate que traverse notre équipe, elle a besoin de tous ses atouts pour attaquer les matches qui restent. Maintenant qu’on a renoué avec la voie du succès, il ne faut pas s’arrêter là.

- Pour votre entraîneur, l’idéal serait de terminer l’aller avec 14 points ?

- La saison écoulée on avait récolté juste 9 points à l’aller. On a beaucoup souffert pour se maintenir après. Evidemment, notre objectif est d’engranger le maximum lors des quatre derniers matches de cette phase, afin de se coller au milieu du tableau.

- Pourtant, cette équipe était censée jouer les premiers rôles ?

- Comment voulez-vous que l’équipe fasse de bons résultats lorsqu’elle est constamment soumise à une rude pression. Vendredi, j’ai été déçu de voir des supporters insulter notre gardien Dahmane. A ce que je sache, le MCO n’appartient pas à un ou deux quartiers mais à toute la région oranaise. Si on veut du bien à cette équipe, il faut qu’elle bénéficie du soutien total de ses supporters d’abord.

- Quel est votre sentiment en constatant que les supporters sont divisés ?

- Je suis surtout choqué, alors que les joueurs sont tous solidaires, c’est grave de voir nos supporters divisés. Nous demandons aux gens sages d’intervenir pour arrêter cette mascarade qui peut avoir des conséquences graves.

- Enfin, en marquant le but vendredi, aviez-vous eu une pensée pour votre défunt père ?

- Mon père, que Dieu ait son âme, m’appelait après chaque match au téléphone pour, d’abord, s’enquérir de mes nouvelles et m’ordonner de rentrer le plus tôt possible à la maison. Evidemment, j’ai eu une pensée particulière pour lui vendredi après mon but.

M. S.

 

Il rejoint la liste des blessés

En se blessant vendredi dernier au genou, Sid-Ahmed Aouedj rejoint une infirmerie qui compte trois éléments, à savoir Fedal, opéré au genou, Ouasti et Zidane.

De nombreuses absences à la reprise

Hier matin, on a enregistré de nombreuses absences pour la première séance du jour qui s’est déroulée à Canastel. Outre Aouedj, blessé, on déplorait les défections de Sebbah Abidine et  Eudes Dagoulou, également blessés, tandis que le jeune Kouriba était retenu par la sélection universitaire. On notera l’absence de Yahia Salah aussi. Dans l’après-midi, un deuxième entraînement était prévu au stade Ahmed Zabana, normalement les absents devaient reprendre du service.

 

MCO-OMA cet après-midi

Le MCO va affronter en amical cet après-midi l’Olympique d’Arzew au stade Ahmed Zabana. Le coup d’envoi du match est fixé à 15h.

 

Benchadli a raté la séance du matin

L’entraîneur en chef n’a pas assisté à la séance de musculation qui s’est déroulée le matin. En effet, Djamel Benchadli était retenu par ses obligations professionnelles au CREPS. Il devait toutefois reprendre le boulot au club dans l’après-midi.

 

Le diurne sourit à l’équipe

Faut-il jouer les matches qui restent à Oran en diurne ? En tout cas, le MCO a obtenu son premier succès en championnat cette saison après que la LFP eut programmé son match face au CAB à 16h, alors que tous les matches précédents on été joués en nocturne. Faut-il y voir un signe favorable ?

 

Pourquoi Sandaogo s’est-il absenté ?

L’attaquant burkinabé a séché la séance du matin, hier, pour des raisons inconnues. D’ailleurs, même son employeur n’était pas au courant des raisons de cette défection. Tandis que Dagoulou avait prétendu une blessure pour justifier son absence, Sandaogo n’avait pas informé son employeur sur les véritables raisons de son absence.

 

Un autre biquotidien

Vu que l’équipe est contrainte au repos ce week-end, l’entraîneur songe à programmer, a-t-on appris, deux séances d’entraînement ce jeudi. Par contre, on ne sait pas si le repos hebdomadaire aura lieu vendredi ou samedi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tags:

Classement