EN / Slimani : «Je ne réalise pas encore ce que je vis»

Le duo Soudani-Slimani a encore une fois frappé, si ce n’est pas l’ex-Chélifien qui marque, c’est Slimani et vice-versa. A la fin du match face à la Libye, on a accosté le joueur du Chabab qui nous a fait part de sa joie après avoir atteint ce premier bu

 

- Vos impressions à chaud après ce succès et cette qualification à la CAN…
- Une joie indescriptible. C’est la première fois que je ressens ça. Je suis fier d’avoir contribué à cette qualification que nous avons obtenue avec un grand mérite. Nous avons été exemplaires durant le premier tour de ces éliminatoires et là, on vient de confirmer face à la Libye qu’on mérite de jouer cette Coupe d’Afrique des nations. On doit continuer maintenant à travailler davantage pour honorer dignement l’Algérie au mois de janvier prochain en Afrique du Sud.
- Cinq buts en quatre matches officiels avec les Verts, ça commence bien pour vous avec l’EN…
- Pour être franc, je ne réalise pas encore ce qui m’arrive. C’est vraiment incroyable. Il y a une année à peine, je rêvais seulement de jouer en sélection. Et là, tout est allé vite. Halilhodzic m’a donné la chance et Dieu merci, j’ai pu être à la hauteur de sa confiance en marquant jusque-là cinq buts. J’espère faire mieux incha Allah lors de la prochaine CAN qui pour moi reste un rêve d’enfance.
- Avec Soudani, ça a l’air de très bien fonctionner…
- Tant mieux pour notre équipe nationale. Hilel est un attaquant extraordinaire. On se comprend parfaitement. Mais le mérite revient aussi au reste du groupe qui a été merveilleux durant tous les matches que nous avons joués cette année. Il faut rendre aussi hommage au staff technique à sa tête Halilhodzic qui est en train de réaliser un excellent travail depuis qu’il a pris en main la sélection.
- Vous avez attaqué le match en trombe, en inscrivant deux buts coup sur coup, est-ce que vous vous attendiez à ce scénario ?
- Oui, on voulait plier le match d’emblée pour ne pas donner l’occasion à l’adversaire de croire en ses chances. Il fallait presser les Libyens dans leur propre camp dès les premières minutes et ça a fonctionné puisque nous avons réussi à marquer deux buts coup sur coup. On a pu par la suite gérer tranquillement les débats, on pouvait même ajouter un troisième but qui aurait scellé définitivement le sort du match. Cela dit, notre mission a été accomplie. Il fallait gagner et je pense que nous l’avons fait avec l’art et la manière.
- Le public vous a soutenus du début jusqu’à la fin, un mot sur ça...
- Quand on a foulé la pelouse et on l’a vu nous acclamer, on s’est dit qu’il nous serait impossible de décevoir ce merveilleux public, nos supporters nous ont vraiment aidés tout le long de la partie et le mérite de cette qualification leur revient eux aussi. J’espère qu’on va leur donner plus de joie lors de la prochaine CAN.
- Vous rêvez déjà de cette CAN. La machine Slimani semble être prête à cracher le feu dans cette compétition ?
- Comme je viens de vous le dire, la CAN est un rêve d’enfance. Je meurs d’impatience de disputer ma première Coupe d’Afrique des nations et connaître la sensation de marquer des buts durant la phase finale. Mais on n’en est pas encore là. A présent, on doit se concentrer avec nos clubs pour aller en Afrique du Sud en forme.
S. M. A.

 

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